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Les coups et les… couleurs… ( 2e partie et fin)
Violence conjugale
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 02 - 2012


Résumé :
Djamel et son épouse se rendent chez la famille de cette dernière pour assister à une fête familiale.
Ce que Djamel avait vu était tout simplement inimaginable pour lui. Lamia, la jeune femme avec qui il vivait depuis presqu'une année, avait mis une robe noire qui montrait la moitié de ses épaules. Et ce n'était pas tout. Cette robe était si serrée qu'elle moulait son corps, si bien que tous les regards des hommes étaient braqués sur elle. Djamel ne savait plus où se mettre. Il baissa la tête, farfouilla dans ses poches, sortir son portable, fit semblant d'avoir reçu un appel, s'excusa auprès du groupe d'hommes et s'éloigna. Une fois seul, il émit un long soupir et se mit à réfléchir. Il se sentait lâche, avili, écrasé, humilié. Puis, il se dit que de toutes les manières, il n'avait rien à faire chez les cousins et les cousines de sa femme. Bien qu'il ne soit que 18h, il décida de rentrer chez lui, convaincue que sa femme n'aurait pas besoin de lui puisqu'elle était en compagnie de sa famille. Si elle voulait rentrer, un de ses frères pourrait la ramener.
Vers 22h, Lamia téléphona à Djamel.
- Mais où es-tu Djamel ?
- A la maison….
- Mais pourquoi !
- Pourquoi ? Tu oses me demander pourquoi ? Mais tu es complètement idiote, Lamia…
- Je te jure Djamel que je ne sais pas ce qui s'est passé pour que tu sois en colère.
- Tu ne sais pas ce qui s'est passé ? Très bien ….Quand tu reviendras je te l'expliquerai.
- Ah ! Vraiment, tu es périmé…
- Quand tu reviendras nous verrons qui est périmé.
- Quand je reviendrai ? Tu parles comme si tu n'as pas l'intention de venir pour me ramener à la maison.
- Effectivement… reviens par tes propres moyens.
- Mais qu'est-ce que je t'ai fait ? Explique-toi…
- Maudits soient tes parents et le jour où je t'ai rencontrée !
C'est vers 22h que Lamia revint à la maison, raccompagnée par son frère cadet qui n'entra pas à la maison.
Djamel s'étant dit qu'il était tard, il jugea inapproprié de s'expliquer avec sa femme sur ce qu'il considérait comme étant une mauvaise conduite. Il se contenta d'ouvrir la porte et de retourner au salon pour continuer à regarder la télévision. Ce fut Lamia qui entama les hostilités :
- Qu'est-ce qui t'a pris de quitter la fête sans même m'avertir ?
Djamel serra les dents :
- Ecoute, va dormir… Nous en reparlerons demain matin…
- Non ! Nous allons en parler maintenant.
- Puisque tu y tiens… Tu veux savoir pourquoi je suis parti ? Eh bien, parce que j'avais honte de ma femme qui s'était habillée comme une prostituée…
Lamia en guise de réponse éclata de rire.
- Ah ! Mon cher, Djamel…Tu ne connais rien en habillement…
- L'habillement consiste à s'habiller de cette manière-là ? Comme pour inviter tous les hommes à te faire des propositions indécentes ?
- Mais qui va me faire une proposition ? Tout le monde sait que je suis mariée…
- Et tout le monde doit se dire que ton mari ne vaut rien parce qu'il laisse sa femme se parader à moitié nue…
- Mais non, idiot, je n'étais pas nue… j'étais habillée comme les stars américaines…
Djamel vit rouge.
- Et en plus, tu me traites d'idiot…
Il allait ajouter quelque chose et le téléphone de sa femme sonna de nouveau.
Elle répondit. C'était sa mère. Et pour que son mari sache que c' était sa mère qui l'avait appelée, elle activa le haut-parleur.
- Oui, maman, je suis arrivée…
- N'oublie pas demain…il faut que vous veniez tous les deux, demain, avant 15h pour que nous partions en cortège…
- Oui, maman…
- Au fait… ta robe a fait sensation… Mets-la demain aussi…
- D'accord, maman.
Djamel écarquilla les yeux.
- Elle parle de la robe que tu as portée ce soir ?
- Oui, elle a plu à tout le monde sauf à toi.
- Parce que idiote que tu es, tout le monde veut se moquer de vous, sauf moi qui suis ton mari.
- Un mari idiot ! lâche Lamia en fermant son portable
Cette fois-ci c'en était trop. Djamel donna une gifle à Lamia, mais celle-ci comme si elle s'y attendait, se saisit de sa main et la mordit de toutes ses forces. Djamel hurla puis aveuglé par la colère se mit à la frapper de toutes ses forces lui aussi, utilisant ses poings et ses pieds. Pendant une trentaine de secondes, il était comme sous l'emprise d'une folie furieuse. Ce n'est que lorsque Lamia eut cessé de crier et qu'elle s'était évanouie qu'il avait réalisé que ses coups dépassaient tout entendement.
La soirée, le couple la passa à l'hôpital où les parents de Lamia finirent par se rendre à leur tour.
Tout le monde se retrouva au tribunal d'Alger, il y a quelques jours. Djamel était là pour divorcer, Lamia pour déposer plainte contre lui pour coups et blessures ayant entraîné la mort du fœtus qu'elle portait.
Le tribunal a requis contre le jeune mari trois ans de prison ferme et 20 millions de centimes de dédommagements. Et avec en prime la destruction d'une famille qui n'avait pas fini de se construire.
Tout cela pour une robe
(fin)
Résumé :
Djamel et son épouse se rendent chez la famille de cette dernière pour assister à une fête familiale.
Ce que Djamel avait vu était tout simplement inimaginable pour lui. Lamia, la jeune femme avec qui il vivait depuis presqu'une année, avait mis une robe noire qui montrait la moitié de ses épaules. Et ce n'était pas tout. Cette robe était si serrée qu'elle moulait son corps, si bien que tous les regards des hommes étaient braqués sur elle. Djamel ne savait plus où se mettre. Il baissa la tête, farfouilla dans ses poches, sortir son portable, fit semblant d'avoir reçu un appel, s'excusa auprès du groupe d'hommes et s'éloigna. Une fois seul, il émit un long soupir et se mit à réfléchir. Il se sentait lâche, avili, écrasé, humilié. Puis, il se dit que de toutes les manières, il n'avait rien à faire chez les cousins et les cousines de sa femme. Bien qu'il ne soit que 18h, il décida de rentrer chez lui, convaincue que sa femme n'aurait pas besoin de lui puisqu'elle était en compagnie de sa famille. Si elle voulait rentrer, un de ses frères pourrait la ramener.
Vers 22h, Lamia téléphona à Djamel.
- Mais où es-tu Djamel ?
- A la maison….
- Mais pourquoi !
- Pourquoi ? Tu oses me demander pourquoi ? Mais tu es complètement idiote, Lamia…
- Je te jure Djamel que je ne sais pas ce qui s'est passé pour que tu sois en colère.
- Tu ne sais pas ce qui s'est passé ? Très bien ….Quand tu reviendras je te l'expliquerai.
- Ah ! Vraiment, tu es périmé…
- Quand tu reviendras nous verrons qui est périmé.
- Quand je reviendrai ? Tu parles comme si tu n'as pas l'intention de venir pour me ramener à la maison.
- Effectivement… reviens par tes propres moyens.
- Mais qu'est-ce que je t'ai fait ? Explique-toi…
- Maudits soient tes parents et le jour où je t'ai rencontrée !
C'est vers 22h que Lamia revint à la maison, raccompagnée par son frère cadet qui n'entra pas à la maison.
Djamel s'étant dit qu'il était tard, il jugea inapproprié de s'expliquer avec sa femme sur ce qu'il considérait comme étant une mauvaise conduite. Il se contenta d'ouvrir la porte et de retourner au salon pour continuer à regarder la télévision. Ce fut Lamia qui entama les hostilités :
- Qu'est-ce qui t'a pris de quitter la fête sans même m'avertir ?
Djamel serra les dents :
- Ecoute, va dormir… Nous en reparlerons demain matin…
- Non ! Nous allons en parler maintenant.
- Puisque tu y tiens… Tu veux savoir pourquoi je suis parti ? Eh bien, parce que j'avais honte de ma femme qui s'était habillée comme une prostituée…
Lamia en guise de réponse éclata de rire.
- Ah ! Mon cher, Djamel…Tu ne connais rien en habillement…
- L'habillement consiste à s'habiller de cette manière-là ? Comme pour inviter tous les hommes à te faire des propositions indécentes ?
- Mais qui va me faire une proposition ? Tout le monde sait que je suis mariée…
- Et tout le monde doit se dire que ton mari ne vaut rien parce qu'il laisse sa femme se parader à moitié nue…
- Mais non, idiot, je n'étais pas nue… j'étais habillée comme les stars américaines…
Djamel vit rouge.
- Et en plus, tu me traites d'idiot…
Il allait ajouter quelque chose et le téléphone de sa femme sonna de nouveau.
Elle répondit. C'était sa mère. Et pour que son mari sache que c' était sa mère qui l'avait appelée, elle activa le haut-parleur.
- Oui, maman, je suis arrivée…
- N'oublie pas demain…il faut que vous veniez tous les deux, demain, avant 15h pour que nous partions en cortège…
- Oui, maman…
- Au fait… ta robe a fait sensation… Mets-la demain aussi…
- D'accord, maman.
Djamel écarquilla les yeux.
- Elle parle de la robe que tu as portée ce soir ?
- Oui, elle a plu à tout le monde sauf à toi.
- Parce que idiote que tu es, tout le monde veut se moquer de vous, sauf moi qui suis ton mari.
- Un mari idiot ! lâche Lamia en fermant son portable
Cette fois-ci c'en était trop. Djamel donna une gifle à Lamia, mais celle-ci comme si elle s'y attendait, se saisit de sa main et la mordit de toutes ses forces. Djamel hurla puis aveuglé par la colère se mit à la frapper de toutes ses forces lui aussi, utilisant ses poings et ses pieds. Pendant une trentaine de secondes, il était comme sous l'emprise d'une folie furieuse. Ce n'est que lorsque Lamia eut cessé de crier et qu'elle s'était évanouie qu'il avait réalisé que ses coups dépassaient tout entendement.
La soirée, le couple la passa à l'hôpital où les parents de Lamia finirent par se rendre à leur tour.
Tout le monde se retrouva au tribunal d'Alger, il y a quelques jours. Djamel était là pour divorcer, Lamia pour déposer plainte contre lui pour coups et blessures ayant entraîné la mort du fœtus qu'elle portait.
Le tribunal a requis contre le jeune mari trois ans de prison ferme et 20 millions de centimes de dédommagements. Et avec en prime la destruction d'une famille qui n'avait pas fini de se construire.
Tout cela pour une robe
(fin)


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