Vite ! Nommez les premières voitures qui vous viennent à l'esprit lorsque l'on utilise le terme « supercar ». Il y a des chances que la liste comprenne la Ferrari F40, la Porsche 959, les Lamborghini Miura et Countach, la McLaren F1 et… la Jaguar XJ220. Pour beaucoup d'amateurs, voilà les contours de cette famille étrange que sont les supercars. On pourrait probablement argumenter qu'une Lamborghini Avantador ou une Bugatti Veyron ne font pas partie de cette « race » automobile. Car les supercars ne se résument pas à leurs performances, mais plutôt à une philosophie générale, faite de design, d'histoire, de mythe, de rareté et de noblesse. Elle se doivent d'être radicales, de faire des choix étonnants et de captiver les amateurs. Indéniablement, la Jaguar XJ220 remplit ce cahier des charges difficile à définir. Si le premier prototype fut dévoilé en 1988, ce n'est qu'en 1992 que la première Jaguar XJ220 fut livrée. Et bien que le nombre de roues motrices et de cylindres ait été divisé par deux durant ces 4 ans de développement, le style inimitable de la XJ220, véritable OVNI routier, était encore au rendez-vous. Et les performances étaient à la hauteur de ce dessin futuriste : 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes et 349 km/h de vitesse maximale. Encore aujourd'hui, il s'agit de la Jaguar la plus rapide de l'histoire. Mais une véritable supercar fascine aussi pour ses défauts, et la XJ220 reste dans les mémoires comme un échec relatif. Incroyablement chère, moins noble que prévue, difficile à utiliser avec ses dimensions énormes, du turbo lag et aucune assistance… Le succès ne sera que mitigé (d'autant qu'elle sortira en pleine explosion de la bulle des supercars) et seulement 275 exemplaires (dont 6 "XJ220 S" de 700 ch) trouvèrent preneur sur les 2 ans que durèrent sa production. Rarement croisée, même dans les grandes manifestations automobiles, la Jaguar XJ220 reste cependant l'un de ces fantasmes automobiles, captivant depuis 20 ans l'imaginaire des passionnés ayant su rester de grands enfants. Bon anniversaire ! Vite ! Nommez les premières voitures qui vous viennent à l'esprit lorsque l'on utilise le terme « supercar ». Il y a des chances que la liste comprenne la Ferrari F40, la Porsche 959, les Lamborghini Miura et Countach, la McLaren F1 et… la Jaguar XJ220. Pour beaucoup d'amateurs, voilà les contours de cette famille étrange que sont les supercars. On pourrait probablement argumenter qu'une Lamborghini Avantador ou une Bugatti Veyron ne font pas partie de cette « race » automobile. Car les supercars ne se résument pas à leurs performances, mais plutôt à une philosophie générale, faite de design, d'histoire, de mythe, de rareté et de noblesse. Elle se doivent d'être radicales, de faire des choix étonnants et de captiver les amateurs. Indéniablement, la Jaguar XJ220 remplit ce cahier des charges difficile à définir. Si le premier prototype fut dévoilé en 1988, ce n'est qu'en 1992 que la première Jaguar XJ220 fut livrée. Et bien que le nombre de roues motrices et de cylindres ait été divisé par deux durant ces 4 ans de développement, le style inimitable de la XJ220, véritable OVNI routier, était encore au rendez-vous. Et les performances étaient à la hauteur de ce dessin futuriste : 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes et 349 km/h de vitesse maximale. Encore aujourd'hui, il s'agit de la Jaguar la plus rapide de l'histoire. Mais une véritable supercar fascine aussi pour ses défauts, et la XJ220 reste dans les mémoires comme un échec relatif. Incroyablement chère, moins noble que prévue, difficile à utiliser avec ses dimensions énormes, du turbo lag et aucune assistance… Le succès ne sera que mitigé (d'autant qu'elle sortira en pleine explosion de la bulle des supercars) et seulement 275 exemplaires (dont 6 "XJ220 S" de 700 ch) trouvèrent preneur sur les 2 ans que durèrent sa production. Rarement croisée, même dans les grandes manifestations automobiles, la Jaguar XJ220 reste cependant l'un de ces fantasmes automobiles, captivant depuis 20 ans l'imaginaire des passionnés ayant su rester de grands enfants. Bon anniversaire !
