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Le rêve de Moncef Marzouki
Relancer l'Union du Maghreb Arabe
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 02 - 2012

Le président tunisien, Mohamed Moncef Marzouki, a estimé, à la veille de sa visite officielle en Algérie, que les pays du Maghreb peuvent donner un «grand coup d'avance» à la construction de cette entité sous-régionale qu'il faut relancer, notamment avec le nouveau tournant pris par la région du Maghreb.
«Personnellement, je reprends le rêve de la génération de mon père où tout le monde était Maghrébin. Cette génération avait plus de sang maghrébin que nous et, maintenant, il faut reprendre cette maghrébinité», a affirmé M. Marzouki dans un entretien accordé à l'APS. «Avec les cinq libertés (liberté de circulation avec une simple carte d'identité, de travail, d'installation, de propriété, de participation aux élections municipales), nous pouvons donner un très grand coup d'avance à la construction du Maghreb, avec l'espoir d'avoir par la suite un vrai Parlement maghrébin qui jouit de vrais pouvoirs, une vraie Cour constitutionnelle à la lumière du schéma adopté par les Européens», a-t-il expliqué.
«J'espère que nous allons la relancer avec ce nouveau tournant qu'a pris la région du Maghreb après les révolutions de la Tunisie et de la Libye et les transformations qui s'opèrent actuellement en Algérie et au Maroc qui vont plus dans le même sens, celui des réformes et l'ouverture des régimes à la volonté de leur peuple», a-t-il dit. Sur la question du Sahara occidental, le chef de l'Etat tunisien a attesté que le problème existe et sur lequel «nous ne pouvons pas fermer les yeux», mais il préconise, dans ce contexte, que lorsqu'il est difficile de surmonter un obstacle, «il faut le contourner».
Sur le plan interne, le président Marzouki a rappelé qu'une année après la révolution en Tunisie,«nous avons fait l'essentiel du travail». «Regardez, il y a beaucoup de pays où les problèmes socio-économiques sont dix fois plus importants que ceux de la Tunisie, parce que la problématique politique n'a pas été résolue. Or, nous, nous avons fait ce travail. Nous avons fait des élections libres et honnêtes, des institutions qui ne sont pas du tout remises en cause (…) », a-t-il expliqué. Pour ce chef d'Etat, qui jure qu'il n'y aura «plus jamais» en Tunisie un Etat corrompu. «Maintenant, nous sommes en train de rebâtir sur des décombres et cela va être difficile et compliqué, en plus de l'environnement international qui n'est pas très bon», a-t-il estimé en avertissant que l'année 2012 sera, pour la Tunisie, «une année difficile». Il préconise, à cet effet, que la Tunisie doit réaliser «un minimum de stabilité» pour faire revenir les investissements nationaux et étrangers.
«Nous essayons de convaincre nos partenaires et nos frères pour qu'ils acceptent un minimum de stabilité, parce qu'il n'existe pas de stabilité à 100% sauf dans les régimes dictatoriaux», a-t-il soutenu. Sur le plan politique, le chef d'Etat tunisien refuse, avec la victoire des islamistes aux législatives, qu'on dise que la Tunisie est devenue un Etat islamiste. «Marchez dans les rues et regardez vous-mêmes si cela est vrai. Avez-vous constaté une police islamiste obligeant les femmes à mettre le foulard ? C'est quoi un Etat islamiste ? La Tunisie est un pays démocratique, les droits de l'homme et ceux de la femme sont respectés», a-t-il argué.
Le président tunisien, Mohamed Moncef Marzouki, a estimé, à la veille de sa visite officielle en Algérie, que les pays du Maghreb peuvent donner un «grand coup d'avance» à la construction de cette entité sous-régionale qu'il faut relancer, notamment avec le nouveau tournant pris par la région du Maghreb.
«Personnellement, je reprends le rêve de la génération de mon père où tout le monde était Maghrébin. Cette génération avait plus de sang maghrébin que nous et, maintenant, il faut reprendre cette maghrébinité», a affirmé M. Marzouki dans un entretien accordé à l'APS. «Avec les cinq libertés (liberté de circulation avec une simple carte d'identité, de travail, d'installation, de propriété, de participation aux élections municipales), nous pouvons donner un très grand coup d'avance à la construction du Maghreb, avec l'espoir d'avoir par la suite un vrai Parlement maghrébin qui jouit de vrais pouvoirs, une vraie Cour constitutionnelle à la lumière du schéma adopté par les Européens», a-t-il expliqué.
«J'espère que nous allons la relancer avec ce nouveau tournant qu'a pris la région du Maghreb après les révolutions de la Tunisie et de la Libye et les transformations qui s'opèrent actuellement en Algérie et au Maroc qui vont plus dans le même sens, celui des réformes et l'ouverture des régimes à la volonté de leur peuple», a-t-il dit. Sur la question du Sahara occidental, le chef de l'Etat tunisien a attesté que le problème existe et sur lequel «nous ne pouvons pas fermer les yeux», mais il préconise, dans ce contexte, que lorsqu'il est difficile de surmonter un obstacle, «il faut le contourner».
Sur le plan interne, le président Marzouki a rappelé qu'une année après la révolution en Tunisie,«nous avons fait l'essentiel du travail». «Regardez, il y a beaucoup de pays où les problèmes socio-économiques sont dix fois plus importants que ceux de la Tunisie, parce que la problématique politique n'a pas été résolue. Or, nous, nous avons fait ce travail. Nous avons fait des élections libres et honnêtes, des institutions qui ne sont pas du tout remises en cause (…) », a-t-il expliqué. Pour ce chef d'Etat, qui jure qu'il n'y aura «plus jamais» en Tunisie un Etat corrompu. «Maintenant, nous sommes en train de rebâtir sur des décombres et cela va être difficile et compliqué, en plus de l'environnement international qui n'est pas très bon», a-t-il estimé en avertissant que l'année 2012 sera, pour la Tunisie, «une année difficile». Il préconise, à cet effet, que la Tunisie doit réaliser «un minimum de stabilité» pour faire revenir les investissements nationaux et étrangers.
«Nous essayons de convaincre nos partenaires et nos frères pour qu'ils acceptent un minimum de stabilité, parce qu'il n'existe pas de stabilité à 100% sauf dans les régimes dictatoriaux», a-t-il soutenu. Sur le plan politique, le chef d'Etat tunisien refuse, avec la victoire des islamistes aux législatives, qu'on dise que la Tunisie est devenue un Etat islamiste. «Marchez dans les rues et regardez vous-mêmes si cela est vrai. Avez-vous constaté une police islamiste obligeant les femmes à mettre le foulard ? C'est quoi un Etat islamiste ? La Tunisie est un pays démocratique, les droits de l'homme et ceux de la femme sont respectés», a-t-il argué.


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