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Hommage aux femmes et à leur combat
La pièce théâtrale Nissa bila Malameh au théâtre régional de Béjaîa
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 02 - 2012

Pour la seconde fois, l'association théâtrale Nawaris de Bougara, wilaya de Blida, sera à l'honneur au Théâtre régional de Béjaïa le 1er mars prochain pour la représentation de sa pièce théâtrale Nissa bila Malameh. Ecrite par le dramaturge irakien Abdul Amir Shamkhi, adaptatée par Rabeh Haouadef et mise en scène par Mohamed Islam Abbas, cette pièce traite de la condition de la femme qui ne veut pas changer malgré son implication dans la vie politique, économique et sociale du pays.
Pour la seconde fois, l'association théâtrale Nawaris de Bougara, wilaya de Blida, sera à l'honneur au Théâtre régional de Béjaïa le 1er mars prochain pour la représentation de sa pièce théâtrale Nissa bila Malameh. Ecrite par le dramaturge irakien Abdul Amir Shamkhi, adaptatée par Rabeh Haouadef et mise en scène par Mohamed Islam Abbas, cette pièce traite de la condition de la femme qui ne veut pas changer malgré son implication dans la vie politique, économique et sociale du pays.
Mohamed Islam Abbas est connu dans la scène dramatique par son jeu explosif mais il est également connu pour l'intérêt qu'il porte à la cause féminine. Avec cette pièce de théâtre d'un genre s'inscrivant dans un drame psychologique, il revient sur les conditions désastreuses des femmes qui perdurent dans une Algérie de 2012. Le texte relate l'histoire de trois femmes victimes de viol par une société masculine qui a ses propres lois. Elles sont restées pendant de nombreuses années un synonyme de «honte», et elles sont punies pour des «péchés» qu'elles n'ont pas commis, dans une société qui pratique une tutelle revêtue par des couleurs de stéréotypes traditionnels qui ne reconnaissent pas les lois de la vraie vie. Les héroïnes perdues vivent avec autant d'amertume, de déceptions et de fissures. Le fantôme qui veut leur vie décide à ce moment de distribuer des «chèques de pardon inconditionnels» et dicte la «trahison» comme prix à payer pour rétablir le préjudice moral subi. «Un raté... ce terme omniprésent dans le dictionnaire quotidien des Algériens, mais qui prend des proportions inouïes lorsqu'il prend un E de plus pour désigner une ratée. Ce dernier-là pousse les gens à essayer de saisir le sens véritable de ce mot qui avait pris de nouvelles significations avec le temps», dira le metteur en scène pour exprimer sa perception de la vie mais surtout celle de sa pièce de théâtre.
C'est ainsi que l'idée lui est venue de prendre le texte du dramaturge irakien Abdul Amir Shamkhi et de l'adapter avec le présent algérien. Ce présent tellement plein de tabous, dont le plus important est celui des viols de femmes et des violences sexuelles. C'est un tabou qui condamne la victime et procure justification au coupable. Cette pièce théâtrale met en scène des vies tragiques de femmes abattues par l'égoïsme masculin totalitaire. En fait, elle constitue un appel pour mettre fin à cette culture de préjugés et invite, au même moment, à s'ouvrir sur ce monde de femmes qui sont en réalité nos mères, nos sœurs et nos filles. C'est une nécessité de réhabiliter ces victimes, soit du passé ou du présent, et en même temps d'adopter un comportement communicatif qui dénonce l'intégrisme, l'arrogance et tout esprit limité.
Fiche technique
• Texte : Abdul Amir Shamkhi
• Type : Drame psychologique
• Durée du spectacle : 75 minutes
• Adaptation : Rabeh Haouadef
• Mise en scène : Mohamed Islam Abbas
• Assistant Mise en Scène : Sid Ahmed Meddah
• Scénographie : Mourad Bouchir
• Chorégraphie : Samar Ben Daoud
• Musique : Adel Amamra
Mohamed Islam Abbas est connu dans la scène dramatique par son jeu explosif mais il est également connu pour l'intérêt qu'il porte à la cause féminine. Avec cette pièce de théâtre d'un genre s'inscrivant dans un drame psychologique, il revient sur les conditions désastreuses des femmes qui perdurent dans une Algérie de 2012. Le texte relate l'histoire de trois femmes victimes de viol par une société masculine qui a ses propres lois. Elles sont restées pendant de nombreuses années un synonyme de «honte», et elles sont punies pour des «péchés» qu'elles n'ont pas commis, dans une société qui pratique une tutelle revêtue par des couleurs de stéréotypes traditionnels qui ne reconnaissent pas les lois de la vraie vie. Les héroïnes perdues vivent avec autant d'amertume, de déceptions et de fissures. Le fantôme qui veut leur vie décide à ce moment de distribuer des «chèques de pardon inconditionnels» et dicte la «trahison» comme prix à payer pour rétablir le préjudice moral subi. «Un raté... ce terme omniprésent dans le dictionnaire quotidien des Algériens, mais qui prend des proportions inouïes lorsqu'il prend un E de plus pour désigner une ratée. Ce dernier-là pousse les gens à essayer de saisir le sens véritable de ce mot qui avait pris de nouvelles significations avec le temps», dira le metteur en scène pour exprimer sa perception de la vie mais surtout celle de sa pièce de théâtre.
C'est ainsi que l'idée lui est venue de prendre le texte du dramaturge irakien Abdul Amir Shamkhi et de l'adapter avec le présent algérien. Ce présent tellement plein de tabous, dont le plus important est celui des viols de femmes et des violences sexuelles. C'est un tabou qui condamne la victime et procure justification au coupable. Cette pièce théâtrale met en scène des vies tragiques de femmes abattues par l'égoïsme masculin totalitaire. En fait, elle constitue un appel pour mettre fin à cette culture de préjugés et invite, au même moment, à s'ouvrir sur ce monde de femmes qui sont en réalité nos mères, nos sœurs et nos filles. C'est une nécessité de réhabiliter ces victimes, soit du passé ou du présent, et en même temps d'adopter un comportement communicatif qui dénonce l'intégrisme, l'arrogance et tout esprit limité.
Fiche technique
• Texte : Abdul Amir Shamkhi
• Type : Drame psychologique
• Durée du spectacle : 75 minutes
• Adaptation : Rabeh Haouadef
• Mise en scène : Mohamed Islam Abbas
• Assistant Mise en Scène : Sid Ahmed Meddah
• Scénographie : Mourad Bouchir
• Chorégraphie : Samar Ben Daoud
• Musique : Adel Amamra


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