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Kofi Annan pour une mission de bons offices
Syrie, l'ONU contre l'armement de la rébellion
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 03 - 2012

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé vendredi l'Assemblée générale à parler d'une «seule voix claire et forte» pour obtenir des autorités syriennes et de toutes les autres parties qu'elles mettent fin à la violence, tout en s'opposant à l'armement de la rébellion.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé vendredi l'Assemblée générale à parler d'une «seule voix claire et forte» pour obtenir des autorités syriennes et de toutes les autres parties qu'elles mettent fin à la violence, tout en s'opposant à l'armement de la rébellion.
Ban Ki-moon, qui informait l'Assemblée générale de l'évolution de la crise en Syrie, a souligné que « la voie vers une solution pacifique est difficile mais claire », passant par l'arrêt immédiat de la violence, l'accès des agents humanitaires et la tenue d'un dialogue politique entre tous les acteurs syriens. Rapporte l'APS.
Le Secrétaire général, qui a affirmé que l'armement de la rébellion syrienne n'était pas la solution, a indiqué que l'Envoyé spécial conjoint Onu-Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, aura besoin de l'appui unifié de toute la communauté internationale.
Il a fait savoir que M. Annan a quitté New York vendredi après avoir consulté, pendant deux jours, les Etats membres, dont ceux du Conseil de sécurité et de la Ligue arabe ainsi que les représentants de la Mission permanente de la Syrie auprès des Nations unies et d'autres parties prenantes.
M. Annan doit se rendre, la semaine prochaine, au Caire pour des consultations avec le Secrétaire général de la Ligue arabe et dans dÆautres capitales dont Damas.
« Il est important que la communauté internationale ne garde quÆune seule voie de médiation », a avisé le Secrétaire général qui s'entretiendra aussi, la semaine prochaine à Londres, avec son homologue de la Ligue arabe. Selon lui, « la communauté international a manqué à son devoir. Les actions, ou plutôt l'inaction, de la communauté internationale semble avoir encouragé les autorités syriennes à renforcer la répression brutale contre ses citoyens. A Homs, à Hama et ailleurs », a-t-il ajouté. « Les civils ont été bloqués dans leurs maisons, sans nourriture, sans chauffage, électricité ou soins médicaux, sans possibilités d'évacuation des blessés ou d'enterrer les morts ».
Dans son intervention, le représentant de la Syrie, Bachar Djaafari, a considéré que « la partialité de l'exposé du Secrétaire général de l'Onu est inquiétante pour le gouvernement syrien car de nature à augmenter la tension plutôt que de trouver des solutions ».
Il a estimé que « la violence de ce discours confine à la diffamation puisqu'il se base sur des rapports d'opposants qui séjournent dans des pays ouvertement opposés à la Syrie ». Cette situation, a-t-il poursuivi, « nous rappelle la mentalité dominante des années 50 à l'égard de pays considérés comme des républiques bananières », fustigeant ce qu'il a appelé « une duplicité inexplicable de l'Onu ». Il s'est demandé comment l'Onu pouvait concilier à la fois un discours violent à l'égard de la Syrie et envoyer Kofi Annan en mission de bons offices.
En outre, s'est-il interrogé, « comment oser prétendre que la Syrie s'est opposée à la visite de la Coordonnatrice des secours d'urgence, Valerie Amos, alors que j'ai moi-même prévenu le secrétariat que le gouvernement syrien avait accepté sa visite en lui demandant de prévoir une date de visite, compte tenu des procédures diplomatiques ». Le représentant s'est dit
« étonné du contenu de la déclaration du Conseil de sécurité qui s'appuie aussi sur de fausses allégations » et a déploré la façon « dont se sont comportés certains membres du Secrétariat » et s'est dit « surpris que le Secrétaire général déclare que la Syrie n'est pas en mesure de faire face à ses responsabilités en matière de protection de ses civils ».
Selon lui, « prétendre que le gouvernement syrien a failli à sa responsabilité cache de façon impardonnable de nombreuses données ». « On oublie que plusieurs pays ont indiqué ouvertement leur intention de fournir des armes aux groupes dÆopposition, que la Libye a promis 100 millions de dollars à lÆopposition et que des éléments d'Al-Qaida ont été tués à Homs où se trouvent dÆailleurs de nombreux combattants étrangers », a-t-il soutenu. « Où est le respect du droit lorsque l'on ne tient pas compte de ces
éléments ?», s'est interrogé le représentant syrien.
Pour sa part, le représentant de l'Arabie saoudite, Abdallah Yahia Al-Mouallimi, a estimé que la solution doit émaner d'une unité nationale qui inclut tous les segments du peuple syrien, en plus du déploiement de forces conjointes de l'ONU pour maintenir la sécurité et la paix en Syrie. Ce à quoi a ironisé le représentant syrien dans son droit de réponse:
« pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Pourquoi ne pas prôner un plan sur la démocratie pour l'ensemble des pays de la région dont ceux du Conseil de coopération du Golfe ? ».
Ban Ki-moon, qui informait l'Assemblée générale de l'évolution de la crise en Syrie, a souligné que « la voie vers une solution pacifique est difficile mais claire », passant par l'arrêt immédiat de la violence, l'accès des agents humanitaires et la tenue d'un dialogue politique entre tous les acteurs syriens. Rapporte l'APS.
Le Secrétaire général, qui a affirmé que l'armement de la rébellion syrienne n'était pas la solution, a indiqué que l'Envoyé spécial conjoint Onu-Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, aura besoin de l'appui unifié de toute la communauté internationale.
Il a fait savoir que M. Annan a quitté New York vendredi après avoir consulté, pendant deux jours, les Etats membres, dont ceux du Conseil de sécurité et de la Ligue arabe ainsi que les représentants de la Mission permanente de la Syrie auprès des Nations unies et d'autres parties prenantes.
M. Annan doit se rendre, la semaine prochaine, au Caire pour des consultations avec le Secrétaire général de la Ligue arabe et dans dÆautres capitales dont Damas.
« Il est important que la communauté internationale ne garde quÆune seule voie de médiation », a avisé le Secrétaire général qui s'entretiendra aussi, la semaine prochaine à Londres, avec son homologue de la Ligue arabe. Selon lui, « la communauté international a manqué à son devoir. Les actions, ou plutôt l'inaction, de la communauté internationale semble avoir encouragé les autorités syriennes à renforcer la répression brutale contre ses citoyens. A Homs, à Hama et ailleurs », a-t-il ajouté. « Les civils ont été bloqués dans leurs maisons, sans nourriture, sans chauffage, électricité ou soins médicaux, sans possibilités d'évacuation des blessés ou d'enterrer les morts ».
Dans son intervention, le représentant de la Syrie, Bachar Djaafari, a considéré que « la partialité de l'exposé du Secrétaire général de l'Onu est inquiétante pour le gouvernement syrien car de nature à augmenter la tension plutôt que de trouver des solutions ».
Il a estimé que « la violence de ce discours confine à la diffamation puisqu'il se base sur des rapports d'opposants qui séjournent dans des pays ouvertement opposés à la Syrie ». Cette situation, a-t-il poursuivi, « nous rappelle la mentalité dominante des années 50 à l'égard de pays considérés comme des républiques bananières », fustigeant ce qu'il a appelé « une duplicité inexplicable de l'Onu ». Il s'est demandé comment l'Onu pouvait concilier à la fois un discours violent à l'égard de la Syrie et envoyer Kofi Annan en mission de bons offices.
En outre, s'est-il interrogé, « comment oser prétendre que la Syrie s'est opposée à la visite de la Coordonnatrice des secours d'urgence, Valerie Amos, alors que j'ai moi-même prévenu le secrétariat que le gouvernement syrien avait accepté sa visite en lui demandant de prévoir une date de visite, compte tenu des procédures diplomatiques ». Le représentant s'est dit
« étonné du contenu de la déclaration du Conseil de sécurité qui s'appuie aussi sur de fausses allégations » et a déploré la façon « dont se sont comportés certains membres du Secrétariat » et s'est dit « surpris que le Secrétaire général déclare que la Syrie n'est pas en mesure de faire face à ses responsabilités en matière de protection de ses civils ».
Selon lui, « prétendre que le gouvernement syrien a failli à sa responsabilité cache de façon impardonnable de nombreuses données ». « On oublie que plusieurs pays ont indiqué ouvertement leur intention de fournir des armes aux groupes dÆopposition, que la Libye a promis 100 millions de dollars à lÆopposition et que des éléments d'Al-Qaida ont été tués à Homs où se trouvent dÆailleurs de nombreux combattants étrangers », a-t-il soutenu. « Où est le respect du droit lorsque l'on ne tient pas compte de ces
éléments ?», s'est interrogé le représentant syrien.
Pour sa part, le représentant de l'Arabie saoudite, Abdallah Yahia Al-Mouallimi, a estimé que la solution doit émaner d'une unité nationale qui inclut tous les segments du peuple syrien, en plus du déploiement de forces conjointes de l'ONU pour maintenir la sécurité et la paix en Syrie. Ce à quoi a ironisé le représentant syrien dans son droit de réponse:
« pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Pourquoi ne pas prôner un plan sur la démocratie pour l'ensemble des pays de la région dont ceux du Conseil de coopération du Golfe ? ».


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