Le président de l'UEFA, Michel Platini, a estimé jeudi qu'il faudrait peut-être réfléchir à ne pas sanctionner les clubs ou les supporters de façon systématique quand une faute est commise par un seul dirigeant ou une seule autre personne rattachée à ce club. Le président de l'UEFA, Michel Platini, a estimé jeudi qu'il faudrait peut-être réfléchir à ne pas sanctionner les clubs ou les supporters de façon systématique quand une faute est commise par un seul dirigeant ou une seule autre personne rattachée à ce club. Platini réagissait à un point du discours du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, lors du 36e Congrès de l'Union européenne de football à Istanbul, qui s'interrogeait : "Si on sanctionne une personne morale en raison d'une faute d'une personne physique, peut-on considérer que c'est juste. Nous devons arriver à faire la différence entre la personne physique et la personne morale" Dans le même ordre d'idée, le Premier ministre questionne : "Peut-on condamner des supporters d'un club de foot, peut-on condamner une ville (dans le cas d'une suspension d'un club) en fonction des agissements d'une personne ? L'auteur d'un délit doit être sanctionné plus lourdement. C'est cela notre approche". "J'avais déjà rencontré le Premier ministre turc M. Erdogan, et il m'avait déjà dit la même chose «il faut punir les coupables, mais pas punir le club, pas punir les supporters» et je lui avais dit «vous avez raison», mais le système est ainsi fait avec les commissions de discipline indépendantes", a commenté M. Platini. "Ce n'est pas parce qu'un président de club ou un seul supporter commet une faute qu'on doit punir tout le club, M. Erdogan peut avoir raison sur le fond, il y a peut-être une réflexion à mener là-dessus, mais c'est une discussion qui n'est pas facile", a conclu sur ce sujet Michel Platini. La Turquie est secouée par un gigantesque scandale de matches truqués. Cela a notamment valu au club de Fenerbahçe de ne pas participer à la Ligue des champions. Platini réagissait à un point du discours du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, lors du 36e Congrès de l'Union européenne de football à Istanbul, qui s'interrogeait : "Si on sanctionne une personne morale en raison d'une faute d'une personne physique, peut-on considérer que c'est juste. Nous devons arriver à faire la différence entre la personne physique et la personne morale" Dans le même ordre d'idée, le Premier ministre questionne : "Peut-on condamner des supporters d'un club de foot, peut-on condamner une ville (dans le cas d'une suspension d'un club) en fonction des agissements d'une personne ? L'auteur d'un délit doit être sanctionné plus lourdement. C'est cela notre approche". "J'avais déjà rencontré le Premier ministre turc M. Erdogan, et il m'avait déjà dit la même chose «il faut punir les coupables, mais pas punir le club, pas punir les supporters» et je lui avais dit «vous avez raison», mais le système est ainsi fait avec les commissions de discipline indépendantes", a commenté M. Platini. "Ce n'est pas parce qu'un président de club ou un seul supporter commet une faute qu'on doit punir tout le club, M. Erdogan peut avoir raison sur le fond, il y a peut-être une réflexion à mener là-dessus, mais c'est une discussion qui n'est pas facile", a conclu sur ce sujet Michel Platini. La Turquie est secouée par un gigantesque scandale de matches truqués. Cela a notamment valu au club de Fenerbahçe de ne pas participer à la Ligue des champions.