La position importante de l'Algérie dans la région du Maghreb est un atout pour développer ses relations économiques et commerciales avec les pays de l'Amérique du Nord ont souligné, mardi à Alger, les ambassadeurs des Etats-Unis et du Canada en Algérie. ''L'Algérie est le pays le plus important dans la région du Maghreb et un partenaire stratégique vu des Etats-Unis'', a estimé l'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Henry Ensher, lors d'un colloque international sur les relations Maghreb-Amérique du Nord. La situation géographique de l'Algérie, ses ressources naturelles et financières, ''sont des atouts favorisant le développement des relations économiques et commerciales entre les deux pays'', a-t-il ajouté. Il a exprimé, dans ce sens, son souhait de voir les relations commerciales jusqu'à présent limitées au secteur des hydrocarbures s'élargir à d'autres domaines comme l'industrie et les technologies de pointe. Certaines sociétés américaines ''ne viennent pas investir en Algérie du fait que le climat des affaires local reste méconnu pour elles'', a déploré le diplomate. Il a souligné dans ce contexte qu'il va promouvoir l'image de l'Algérie et ses atouts économiques aux Etats-Unis, appelant les organismes algériens à faire connaître les opportunités d'affaires et les efforts déployés par les pouvoirs publics pour rendre le climat des affaires local attractif aux investissements étrangers. Pour lui, les pays du Maghreb devraient renforcer d'abord leurs relations politiques, économiques et commerciales bilatérales pour constituer une force économique dans la région, ce qui est également bénéfique pour les pays de l'Amérique du Nord. Pour sa part, l'ambassadeur de Canada en Algérie, Geneviève des Rivières, a mis en avant la nécessité de favoriser des négociations sur la libération du commerce et des investissements étrangers dans les pays du Maghreb. La diplomate a souhaité la conclusion d'un accord de libre échange entre son pays et l'Algérie, citant à titre d'exemple un accord similaire conclu avec le Maroc. Selon les chiffres présentés par Mme des Rivières, les exportations de marchandises du Canada vers les pays du Maghreb, constituées notamment de produits agroalimentaires, d'équipements industries et aéronautiques ont atteint 840 milliards de dollars canadiens. Les exportations de l'Algérie, basées essentiellement sur les hydrocarbures vers ce pays se sont établies à 3,9 milliards de dollars canadiens. Soulignant la nécessité de passer d'un partenariat commercial à un partenariat durable basé sur le transfert du savoir-faire entre son pays et les pays du Maghreb, la diplomate a appelé à miser sur la communauté maghrébine établie au Canada pour développer cette coopération. Elle recommande également la mise en place de plans régionaux maghrébins d'investissement et de diversification de l'économie pour faciliter le développement des relations économiques avec le Canada. Elle a également plaidé pour l'encouragement de la création de PME, la formation des ressources humaines, le développement d'une politique fiscale stable et de longue durée pour développer des partenariats gagnant-gagnant algéro-canadiens et entre le Maghreb et le Canada. ''Les pays du Maghreb, qui n'ont pas été affectés par la crise économique mondiale, constituent pour nous une plate -forme d'accès aux marchés de l'Union européenne, de l'Afrique et du Moyen-Orient'', a-t-elle souligné. La position importante de l'Algérie dans la région du Maghreb est un atout pour développer ses relations économiques et commerciales avec les pays de l'Amérique du Nord ont souligné, mardi à Alger, les ambassadeurs des Etats-Unis et du Canada en Algérie. ''L'Algérie est le pays le plus important dans la région du Maghreb et un partenaire stratégique vu des Etats-Unis'', a estimé l'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Henry Ensher, lors d'un colloque international sur les relations Maghreb-Amérique du Nord. La situation géographique de l'Algérie, ses ressources naturelles et financières, ''sont des atouts favorisant le développement des relations économiques et commerciales entre les deux pays'', a-t-il ajouté. Il a exprimé, dans ce sens, son souhait de voir les relations commerciales jusqu'à présent limitées au secteur des hydrocarbures s'élargir à d'autres domaines comme l'industrie et les technologies de pointe. Certaines sociétés américaines ''ne viennent pas investir en Algérie du fait que le climat des affaires local reste méconnu pour elles'', a déploré le diplomate. Il a souligné dans ce contexte qu'il va promouvoir l'image de l'Algérie et ses atouts économiques aux Etats-Unis, appelant les organismes algériens à faire connaître les opportunités d'affaires et les efforts déployés par les pouvoirs publics pour rendre le climat des affaires local attractif aux investissements étrangers. Pour lui, les pays du Maghreb devraient renforcer d'abord leurs relations politiques, économiques et commerciales bilatérales pour constituer une force économique dans la région, ce qui est également bénéfique pour les pays de l'Amérique du Nord. Pour sa part, l'ambassadeur de Canada en Algérie, Geneviève des Rivières, a mis en avant la nécessité de favoriser des négociations sur la libération du commerce et des investissements étrangers dans les pays du Maghreb. La diplomate a souhaité la conclusion d'un accord de libre échange entre son pays et l'Algérie, citant à titre d'exemple un accord similaire conclu avec le Maroc. Selon les chiffres présentés par Mme des Rivières, les exportations de marchandises du Canada vers les pays du Maghreb, constituées notamment de produits agroalimentaires, d'équipements industries et aéronautiques ont atteint 840 milliards de dollars canadiens. Les exportations de l'Algérie, basées essentiellement sur les hydrocarbures vers ce pays se sont établies à 3,9 milliards de dollars canadiens. Soulignant la nécessité de passer d'un partenariat commercial à un partenariat durable basé sur le transfert du savoir-faire entre son pays et les pays du Maghreb, la diplomate a appelé à miser sur la communauté maghrébine établie au Canada pour développer cette coopération. Elle recommande également la mise en place de plans régionaux maghrébins d'investissement et de diversification de l'économie pour faciliter le développement des relations économiques avec le Canada. Elle a également plaidé pour l'encouragement de la création de PME, la formation des ressources humaines, le développement d'une politique fiscale stable et de longue durée pour développer des partenariats gagnant-gagnant algéro-canadiens et entre le Maghreb et le Canada. ''Les pays du Maghreb, qui n'ont pas été affectés par la crise économique mondiale, constituent pour nous une plate -forme d'accès aux marchés de l'Union européenne, de l'Afrique et du Moyen-Orient'', a-t-elle souligné.
