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Député à tout prix !
Le «business» infeste l'ambiance électorale
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 04 - 2012

L'argent sale, le marchandage de voix et de candidatures, financements opaques et affairisme sont des vocables qui reviennent à la veille de chaque élection. Fléau s'il en est un, le «business électoral» est dénoncé presque par tous.
L'argent sale, le marchandage de voix et de candidatures, financements opaques et affairisme sont des vocables qui reviennent à la veille de chaque élection. Fléau s'il en est un, le «business électoral» est dénoncé presque par tous.
C'est pratiquement toutes les formations politiques qui soulèvent la problématique, laquelle va crescendo à mesure que la campagne électorale approche. Vu la particularité du scrutin législatif du 10 mai prochain, la polémique sur le financement opaque des partis et le marchandage des candidatures grimpe d'un cran. En effet, des hommes d'affaires, des commerçants et autres affairistes se disputent au portillon pour se frayer une place «huppée» dans les listes électorales les plus en vue dans l'espoir de se voir député au lendemain du 10 mai. Les privilèges liés à la députation, à commencer par des traitements mensuels de trente millions de centimes et autres intérêts matériels ainsi que l'influence font courir des prétendants de tous bords à accéder à ce poste tant courtisé. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) était la première à tirer la sonnette d'alarme, accusant des partis de la mouvance islamiste de recevoir des financements des monarchies du Golfe et de la Turquie. La polémique a connu son paroxysme lors de l'opération de confection des listes de candidatures. Des commerçants et autres détenteurs de capitaux se sont livrés de grandes batailles pour figurer dans les premières places des listes dans certaines wilayas du pays, notamment parmi les grands partis. Ainsi, des entrepreneurs et des hommes d'affaires ont pu figurer dans plusieurs listes avec la force des millions. Des partis politiques d'ailleurs n'ont de cesse d'interpeller le gouvernement afin de diligenter des enquêtes dans ce sens, mais les formations ciblées ne semblent y prêter aucune attention. Ne pouvant intervenir hélas dans le choix des candidats qui est du seul ressort des partis concernés, les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ont néanmoins décidé de plafonner les dépenses de la campagne électorale à raison de un million de dinars pour chaque liste électorale. Une façon de consacrer l'égalité des chances entre tous les prétendants à la députation.
Par ailleurs, certains partis mettent en garde contre le marchandage des voix des électeurs après celles des listes de candidatures. Des partis en effet, s'apprêteraient à «acheter» des voix en leur faveur usant de moyens financiers impressionnants. C'est dire toute la liaison entre l'argent et les élections devenues un réel fonds de commerce enrichissant pour certains et juteux pour les autres.
Des affairistes n'hésitent pas à «investir» des sommes colossales afin d'accéder à la députation. Des observateurs avertis préconisent, pour mettre fin à ce marchandage, de revoir à la baisse et les salaires et les privilèges des futurs députés. Ce sera le seul et unique rempart contre les opportunistes et affairistes de tous bords.
C'est pratiquement toutes les formations politiques qui soulèvent la problématique, laquelle va crescendo à mesure que la campagne électorale approche. Vu la particularité du scrutin législatif du 10 mai prochain, la polémique sur le financement opaque des partis et le marchandage des candidatures grimpe d'un cran. En effet, des hommes d'affaires, des commerçants et autres affairistes se disputent au portillon pour se frayer une place «huppée» dans les listes électorales les plus en vue dans l'espoir de se voir député au lendemain du 10 mai. Les privilèges liés à la députation, à commencer par des traitements mensuels de trente millions de centimes et autres intérêts matériels ainsi que l'influence font courir des prétendants de tous bords à accéder à ce poste tant courtisé. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) était la première à tirer la sonnette d'alarme, accusant des partis de la mouvance islamiste de recevoir des financements des monarchies du Golfe et de la Turquie. La polémique a connu son paroxysme lors de l'opération de confection des listes de candidatures. Des commerçants et autres détenteurs de capitaux se sont livrés de grandes batailles pour figurer dans les premières places des listes dans certaines wilayas du pays, notamment parmi les grands partis. Ainsi, des entrepreneurs et des hommes d'affaires ont pu figurer dans plusieurs listes avec la force des millions. Des partis politiques d'ailleurs n'ont de cesse d'interpeller le gouvernement afin de diligenter des enquêtes dans ce sens, mais les formations ciblées ne semblent y prêter aucune attention. Ne pouvant intervenir hélas dans le choix des candidats qui est du seul ressort des partis concernés, les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ont néanmoins décidé de plafonner les dépenses de la campagne électorale à raison de un million de dinars pour chaque liste électorale. Une façon de consacrer l'égalité des chances entre tous les prétendants à la députation.
Par ailleurs, certains partis mettent en garde contre le marchandage des voix des électeurs après celles des listes de candidatures. Des partis en effet, s'apprêteraient à «acheter» des voix en leur faveur usant de moyens financiers impressionnants. C'est dire toute la liaison entre l'argent et les élections devenues un réel fonds de commerce enrichissant pour certains et juteux pour les autres.
Des affairistes n'hésitent pas à «investir» des sommes colossales afin d'accéder à la députation. Des observateurs avertis préconisent, pour mettre fin à ce marchandage, de revoir à la baisse et les salaires et les privilèges des futurs députés. Ce sera le seul et unique rempart contre les opportunistes et affairistes de tous bords.


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