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Position intransigeante de l'Algérie
Partition du Mali, indépendance des Touaregs et Aqmi
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 04 - 2012

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la sortie du Premier ministre à Tamanrasset, jeudi dernier, n'est pas fortuite. La crise au Mali, la partition de ce pays après la proclamation de l'indépendance du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et le retour sur scène des groupes terroristes dans la partie dite «terre des Touaregs» sont, peut-on dire, autant de raisons ayant poussé Ahmed Ouyahia à donner une interview, au lendemain desdits évènements, au journal Le Monde. Remontons aux années 90, avec la seconde grande rébellion touaregue où Ahmed Ouyahia, rappelons-le, a joué un rôle prépondérant dans la résolution de ce conflit. Alors ambassadeur auprès du Mali (1992-1993), il avait été chargé de négocier la paix dans le conflit entre le gouvernement malien et le mouvement touareg (Azawad). Il parvint à arracher le
«pacte national» de Bamako en 1992. Aujourd'hui, le Premier ministre revient à la charge en se mettant au devant de la scène sur ce dossier qu'il a déjà traité, dans le passé, certes. Il pointe du doigt le danger d'une intervention militaire dans la région. «Les desseins étrangers ciblent le pétrole, le gaz, l'uranium et les richesses» des pays de la région, a-t-il dit jeudi lors de son passage à Tamanrasset, ajoutant qu'«après avoir vaincu le terrorisme nous devons déjouer les complots ourdis au nom de la démocratie». Autre message fort, adressé à qui de droit, «l'Algérie n'acceptera jamais une remise en cause de l'intégrité territoriale du Mali». Idem pour une quelconque intervention étrangère sur le sol de ce pays déchiré. Mais cette fois-ci, la donne a changé contrairement aux négociations de 1992. En effet, le conflit en question n'est plus entre le pouvoir central de Bamako et le mouvement touareg seulement car Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et le mouvement Ansar eddine jouent les trouble-fête. Ce qui, faut-il le dire, complique amplement la situation. «Le MNLA, mouvement porteur des revendications cycliques des populations touareg du Nord, s'est fait chasser des villes qu'il occupait par les forces terroristes du groupe Ansar
eddine», dit-il dans son interview au journal français. Avec la venue des groupes islamistes, d'aucuns ne peuvent s'engager dans un conflit qui peut être sans fin. Pis, il y a les sept diplomates algériens enlevés à Gao au nord-est de Bamako, qui se trouvent dans un emplacement encore inconnu. La question qu'il y a lieu de se poser est de savoir quel pourrait donc être le moyen susceptible d'apporter une solution à une situation aussi critique.
La crainte de la contagion de l'espérance d'indépendance aux populations touaregues vivant dans le Sud algérien est-elle, de ce fait, à l'origine du message adressé par le Premier ministre aux Touaregs, en recommandant notamment à la population du Sud de relever le défi de la préservation de l'unité du pays que menacent certains au nom de la démocratie.
Le Premier ministre met en garde, en s'interrogeant, entre autres, de savoir «si l'idée des Azawads est locale», avant de préciser que «dans le cas contraire nous devrions faire preuve de vigilance».
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la sortie du Premier ministre à Tamanrasset, jeudi dernier, n'est pas fortuite. La crise au Mali, la partition de ce pays après la proclamation de l'indépendance du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et le retour sur scène des groupes terroristes dans la partie dite «terre des Touaregs» sont, peut-on dire, autant de raisons ayant poussé Ahmed Ouyahia à donner une interview, au lendemain desdits évènements, au journal Le Monde. Remontons aux années 90, avec la seconde grande rébellion touaregue où Ahmed Ouyahia, rappelons-le, a joué un rôle prépondérant dans la résolution de ce conflit. Alors ambassadeur auprès du Mali (1992-1993), il avait été chargé de négocier la paix dans le conflit entre le gouvernement malien et le mouvement touareg (Azawad). Il parvint à arracher le
«pacte national» de Bamako en 1992. Aujourd'hui, le Premier ministre revient à la charge en se mettant au devant de la scène sur ce dossier qu'il a déjà traité, dans le passé, certes. Il pointe du doigt le danger d'une intervention militaire dans la région. «Les desseins étrangers ciblent le pétrole, le gaz, l'uranium et les richesses» des pays de la région, a-t-il dit jeudi lors de son passage à Tamanrasset, ajoutant qu'«après avoir vaincu le terrorisme nous devons déjouer les complots ourdis au nom de la démocratie». Autre message fort, adressé à qui de droit, «l'Algérie n'acceptera jamais une remise en cause de l'intégrité territoriale du Mali». Idem pour une quelconque intervention étrangère sur le sol de ce pays déchiré. Mais cette fois-ci, la donne a changé contrairement aux négociations de 1992. En effet, le conflit en question n'est plus entre le pouvoir central de Bamako et le mouvement touareg seulement car Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et le mouvement Ansar eddine jouent les trouble-fête. Ce qui, faut-il le dire, complique amplement la situation. «Le MNLA, mouvement porteur des revendications cycliques des populations touareg du Nord, s'est fait chasser des villes qu'il occupait par les forces terroristes du groupe Ansar
eddine», dit-il dans son interview au journal français. Avec la venue des groupes islamistes, d'aucuns ne peuvent s'engager dans un conflit qui peut être sans fin. Pis, il y a les sept diplomates algériens enlevés à Gao au nord-est de Bamako, qui se trouvent dans un emplacement encore inconnu. La question qu'il y a lieu de se poser est de savoir quel pourrait donc être le moyen susceptible d'apporter une solution à une situation aussi critique.
La crainte de la contagion de l'espérance d'indépendance aux populations touaregues vivant dans le Sud algérien est-elle, de ce fait, à l'origine du message adressé par le Premier ministre aux Touaregs, en recommandant notamment à la population du Sud de relever le défi de la préservation de l'unité du pays que menacent certains au nom de la démocratie.
Le Premier ministre met en garde, en s'interrogeant, entre autres, de savoir «si l'idée des Azawads est locale», avant de préciser que «dans le cas contraire nous devrions faire preuve de vigilance».


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