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Un drame au féminin
«Nissa bila Malameh » à l' ISMAS
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 04 - 2012

L'institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel, ISMAS, sera le quatrième lieu dans lequel sera représenté la pièce de théâtre Nissa bila Malameh. le mardi 10 mars à partir de 14h les passionnés du 4e art découvriront une pièce de théâtre qui met sur scène des vies tragiques de femmes abattues par l'égoïsme masculin totalitaire.
L'institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel, ISMAS, sera le quatrième lieu dans lequel sera représenté la pièce de théâtre Nissa bila Malameh. le mardi 10 mars à partir de 14h les passionnés du 4e art découvriront une pièce de théâtre qui met sur scène des vies tragiques de femmes abattues par l'égoïsme masculin totalitaire.
Cette pièce de théâtre constitue un appel pour mettre fin à cette culture de préjugés, et invite au même moment, à s'ouvrir sur ce monde de femmes qui sont en réalité nos mères, nos sœurs et nos filles. C'est une nécessité de réhabiliter ces victimes, soit du passé ou du présent, et au même temps d'adopter un comportement communicatif qui dénonce l'intégrisme, l'arrogance et tout esprit limité.
Nissa bila Malameh de l'association théâtrale Nawaris de la ville de Bougara (wilaya de Blida), est écrite par le dramaturge irakien, Abdul Amir Shamkhi, adaptaté par Rabeh Haouadef et mise en scène Mohamed Islam Abbas. Ce genre de spectacle est un drame psychologique, il expose des contextes de femmes perdues dans l'Algérie de 2012.
Le texte relate l'histoire de trois femmes victimes de viol par une société masculine qui a ses propres lois. Elles sont restées pendant de nombreuses années un synonyme de honte, et elles sont punies pour des péchés qu'elles n'ont pas commis, dans une société qui pratique une tutelle vêtue par des couleurs de stéréotypes traditionnels qui ne reconnaissent pas les lois de la vraie vie.
Les héroïnes perdues, vivent avec autant d'amertume, de déceptions et de fissures. Le fantôme qui veut leurs vies décide à ce moment de distribuer des «chèques de pardon inconditionnels» et dicte la
«trahison » comme prix à payer pour rétablir le préjudice moral qu'elles ont subit. «Les femmes acceptent-elles le jeu ?»
Mohamed Islam Abbas est connu dans la scène dramatique par son jeu explosif mais il est également connu pour l'intérêt qu'il porte à la cause féminine. Avec cette pièce de théâtre d'un genre s'inscrivant dans un drame psychologique, il revient sur les conditions désastreuses des femmes qui perdurent dans une Algérie de 2012. Le texte relate l'histoire de trois femmes victimes de viol par une société masculine qui a ses propres lois. Elles sont restées pendant de nombreuses années un synonyme de «honte», et elles sont punies pour des «péchés» qu'elles n'ont pas commis, dans une société qui pratique une tutelle revêtue par des couleurs de stéréotypes traditionnels qui ne reconnaissent pas les lois de la vraie vie. Les héroïnes perdues vivent avec autant d'amertume, de déceptions et de fissures. Le fantôme qui veut leur vie décide à ce moment de distribuer des «chèques de pardon inconditionnels» et dicte la «trahison» comme prix à payer pour rétablir le préjudice moral subi. «Un raté... ce terme omniprésent dans le dictionnaire quotidien des Algériens, mais qui prend des proportions inouïes lorsqu'il prend un E de plus pour désigner une ratée. «Ce dernier pousse les gens à essayer de saisir le sens véritable de ce mot qui avait pris de nouvelles significations avec le temps», dira le metteur en scène pour exprimer sa perception de la vie mais surtout celle de sa pièce de théâtre.
Cette pièce de théâtre constitue un appel pour mettre fin à cette culture de préjugés, et invite au même moment, à s'ouvrir sur ce monde de femmes qui sont en réalité nos mères, nos sœurs et nos filles. C'est une nécessité de réhabiliter ces victimes, soit du passé ou du présent, et au même temps d'adopter un comportement communicatif qui dénonce l'intégrisme, l'arrogance et tout esprit limité.
Nissa bila Malameh de l'association théâtrale Nawaris de la ville de Bougara (wilaya de Blida), est écrite par le dramaturge irakien, Abdul Amir Shamkhi, adaptaté par Rabeh Haouadef et mise en scène Mohamed Islam Abbas. Ce genre de spectacle est un drame psychologique, il expose des contextes de femmes perdues dans l'Algérie de 2012.
Le texte relate l'histoire de trois femmes victimes de viol par une société masculine qui a ses propres lois. Elles sont restées pendant de nombreuses années un synonyme de honte, et elles sont punies pour des péchés qu'elles n'ont pas commis, dans une société qui pratique une tutelle vêtue par des couleurs de stéréotypes traditionnels qui ne reconnaissent pas les lois de la vraie vie.
Les héroïnes perdues, vivent avec autant d'amertume, de déceptions et de fissures. Le fantôme qui veut leurs vies décide à ce moment de distribuer des «chèques de pardon inconditionnels» et dicte la
«trahison » comme prix à payer pour rétablir le préjudice moral qu'elles ont subit. «Les femmes acceptent-elles le jeu ?»
Mohamed Islam Abbas est connu dans la scène dramatique par son jeu explosif mais il est également connu pour l'intérêt qu'il porte à la cause féminine. Avec cette pièce de théâtre d'un genre s'inscrivant dans un drame psychologique, il revient sur les conditions désastreuses des femmes qui perdurent dans une Algérie de 2012. Le texte relate l'histoire de trois femmes victimes de viol par une société masculine qui a ses propres lois. Elles sont restées pendant de nombreuses années un synonyme de «honte», et elles sont punies pour des «péchés» qu'elles n'ont pas commis, dans une société qui pratique une tutelle revêtue par des couleurs de stéréotypes traditionnels qui ne reconnaissent pas les lois de la vraie vie. Les héroïnes perdues vivent avec autant d'amertume, de déceptions et de fissures. Le fantôme qui veut leur vie décide à ce moment de distribuer des «chèques de pardon inconditionnels» et dicte la «trahison» comme prix à payer pour rétablir le préjudice moral subi. «Un raté... ce terme omniprésent dans le dictionnaire quotidien des Algériens, mais qui prend des proportions inouïes lorsqu'il prend un E de plus pour désigner une ratée. «Ce dernier pousse les gens à essayer de saisir le sens véritable de ce mot qui avait pris de nouvelles significations avec le temps», dira le metteur en scène pour exprimer sa perception de la vie mais surtout celle de sa pièce de théâtre.


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