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Une affection invalidante touchant les femmes
SCLEROSE EN PLAQUES
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 05 - 2012

Cette affection chronique du système nerveux débute généralement entre 20 ans et 40 ans et affecte principalement les femmes. La sclérose en plaques est la première cause de handicap sévère, acquise sans traumatisme du sujet jeune. Néanmoins, cette maladie a largement bénéficié ces dernières années des progrès diagnostiques et thérapeutiques.
Cette affection chronique du système nerveux débute généralement entre 20 ans et 40 ans et affecte principalement les femmes. La sclérose en plaques est la première cause de handicap sévère, acquise sans traumatisme du sujet jeune. Néanmoins, cette maladie a largement bénéficié ces dernières années des progrès diagnostiques et thérapeutiques.
L'évolution de la sclérose en plaques est principalement marquée par une succession de poussées (apparition ou aggravation de signes neurologiques qui disparaissent partiellement ou en totalité), mais il existe des formes progressives, correspondant à une aggravation sur 6 à 12 mois.
Dans les formes bénignes de sclérose en plaques, la vie professionnelle reste normale ou est peu gênée. Dans les formes communes, le handicap est net après environ 10 ans, la perte de la marche survient en moyenne 20 ans après le début de la maladie.
Dans les formes graves de la sclérose en plaques, le handicap est majeur en 1 à 2 ans, grevant l'espérance de vie à court terme (5 à 10 ans).
C'est la dissémination dans le temps et dans l'espace de lésions de la substance blanche du système nerveux central (cerveau et moelle épinière).
Une hypothèse suggère l'incorporation d'une particule virale dans la cellule nerveuse, responsable de la dénaturation d'une partie de ses constituants (myéline).
Se faire suivre par son médecin généraliste et son neurologue. Gardant un rythme de base d'une consultation spécialisée par an, il faut les rapprocher si l'état physique ou la surveillance du traitement le justifient.
Maintenir le plus longtemps possible son activité professionnelle, quitte à adapter le poste de travail. Le médecin du travail doit être un partenaire.
Suivre des séances
de rééducation selon le stade de la maladie
Au départ, des exercices d'assouplissement, des séquences de marche, d'entretien musculaire et d'équilibre. Plus tard, il faudra lutter contre les comportements délétères et la perte des activités de la vie quotidienne. Enfin, l'objectif est de s'adapter aux aides matérielles (fauteuil roulant, aménagement de l'habitat) et maintenir la fonction respiratoire.
A propos de la grossesse : il n'y a pas de risque d'aggravation du handicap en raison de la grossesse. Il n'y a pas d'augmentation du risque obstétrical et néonatal. La péridurale ou l'allaitement ne changent pas le cours de la maladie. Par contre, le risque de faire une poussée, qui diminue fortement au troisième trimestre de la grossesse, augmente nettement dans les trois mois suivant l'accouchement.
Les vaccinations n'ont pas démontré d'augmentation du risque de déclenchement ou d'aggravation de la maladie, par rapport à la population générale.
Dès l'installation en quelques jours ou quelques semaines, plus rarement en quelques heures d'une gêne dans les mouvements ou les perceptions sensitives.
Symptômes
Une baisse de la vision, la fatigue inexpliquée, les crampes, l'apparition de mouvements anormaux, la raideur et parfois les troubles sphinctériens sont autant de signaux qui doivent alerter, d'autant qu'ils touchent un sujet âgé de 15 à 40 ans.
Le diagnostic de sclérose en plaques repose sur un faisceau d'arguments, comme des signes physiques, le résultat d'examens complémentaires, l'évolution et l'absence d'autre maladie susceptible d'expliquer l'ensemble des signes observés.
Le neurologue posera
le diagnostic
Juste après l'examen clinique à la recherche de signes neurologiques particuliers (modification de certains réflexes, troubles du mouvement ou paralysie d'un membre, sensation de fourmillements, de crampes ou de décharges électriques, troubles de la vision, de l'équilibre, etc.), l'examen clef est l'IRM. Il permet de compter les lésions, de définir leur forme, leur taille, leur localisation, leur évolution.
En revanche, la ponction lombaire, pour l'étude du liquide céphalo-rachidien, n'est plus indispensable, sauf pour éliminer une autre hypothèse diagnostique.
Les potentiels évoqués, très utilisés avant les progrès de l'IRM, ont également perdu beaucoup d'intérêt.
Enfin, une prise de sang permet de rechercher un syndrome inflammatoire (numération de la formule sanguine, vitesse de sédimentation, protéine C réactive).
L'intérêt du diagnostic précoce, c'est qu'il y a maintenant des solutions à proposer, modifiant l'évolution naturelle de la sclérose en plaques, au moins dans les premières années.
Compte-tenu de la lente évolution de la sclérose en plaques, le malade et ses proches doivent s'impliquer activement dans la démarche thérapeutique, pour mieux s'adapter aux changements.
Des corticoïdes lors
des poussées
On administre des corticoïdes par voie intraveineuse, en cure de quelques jours. Ce médicament est bien toléré et semble réduire la durée des poussées.
Les formes récidivantes
Des interférons dont l'efficacité a été démontrée : baisse du nombre des poussées, ralentissement de l'aggravation du handicap, meilleure qualité de vie. En général, cette thérapie est utilisée quand il y a eu au moins 2 poussées au cours des 2 ou 3 années précédentes, mais certains préconisent son emploi dès la première, quand les patients sont considérés à haut risque.
Traitement des signes
associés
La fatigue de la sclérose en plaques est très spécifique à cette pathologie : indépendante des poussées, elle est permanente et est souvent considérée comme le symptôme le plus gênant. Elle n'est pas identique à celle accompagnant la prise de médicaments ou la dépression. Elle ne contre-indique pas l'effort physique, mais peut être améliorée par le fractionnement des efforts.
La douleur, souvent présente, peut être maîtrisée sous réserve qu'elle soit correctement définie, selon son type, son origine (musculaire ou neurologique), etc.
In Top Santé
L'évolution de la sclérose en plaques est principalement marquée par une succession de poussées (apparition ou aggravation de signes neurologiques qui disparaissent partiellement ou en totalité), mais il existe des formes progressives, correspondant à une aggravation sur 6 à 12 mois.
Dans les formes bénignes de sclérose en plaques, la vie professionnelle reste normale ou est peu gênée. Dans les formes communes, le handicap est net après environ 10 ans, la perte de la marche survient en moyenne 20 ans après le début de la maladie.
Dans les formes graves de la sclérose en plaques, le handicap est majeur en 1 à 2 ans, grevant l'espérance de vie à court terme (5 à 10 ans).
C'est la dissémination dans le temps et dans l'espace de lésions de la substance blanche du système nerveux central (cerveau et moelle épinière).
Une hypothèse suggère l'incorporation d'une particule virale dans la cellule nerveuse, responsable de la dénaturation d'une partie de ses constituants (myéline).
Se faire suivre par son médecin généraliste et son neurologue. Gardant un rythme de base d'une consultation spécialisée par an, il faut les rapprocher si l'état physique ou la surveillance du traitement le justifient.
Maintenir le plus longtemps possible son activité professionnelle, quitte à adapter le poste de travail. Le médecin du travail doit être un partenaire.
Suivre des séances
de rééducation selon le stade de la maladie
Au départ, des exercices d'assouplissement, des séquences de marche, d'entretien musculaire et d'équilibre. Plus tard, il faudra lutter contre les comportements délétères et la perte des activités de la vie quotidienne. Enfin, l'objectif est de s'adapter aux aides matérielles (fauteuil roulant, aménagement de l'habitat) et maintenir la fonction respiratoire.
A propos de la grossesse : il n'y a pas de risque d'aggravation du handicap en raison de la grossesse. Il n'y a pas d'augmentation du risque obstétrical et néonatal. La péridurale ou l'allaitement ne changent pas le cours de la maladie. Par contre, le risque de faire une poussée, qui diminue fortement au troisième trimestre de la grossesse, augmente nettement dans les trois mois suivant l'accouchement.
Les vaccinations n'ont pas démontré d'augmentation du risque de déclenchement ou d'aggravation de la maladie, par rapport à la population générale.
Dès l'installation en quelques jours ou quelques semaines, plus rarement en quelques heures d'une gêne dans les mouvements ou les perceptions sensitives.
Symptômes
Une baisse de la vision, la fatigue inexpliquée, les crampes, l'apparition de mouvements anormaux, la raideur et parfois les troubles sphinctériens sont autant de signaux qui doivent alerter, d'autant qu'ils touchent un sujet âgé de 15 à 40 ans.
Le diagnostic de sclérose en plaques repose sur un faisceau d'arguments, comme des signes physiques, le résultat d'examens complémentaires, l'évolution et l'absence d'autre maladie susceptible d'expliquer l'ensemble des signes observés.
Le neurologue posera
le diagnostic
Juste après l'examen clinique à la recherche de signes neurologiques particuliers (modification de certains réflexes, troubles du mouvement ou paralysie d'un membre, sensation de fourmillements, de crampes ou de décharges électriques, troubles de la vision, de l'équilibre, etc.), l'examen clef est l'IRM. Il permet de compter les lésions, de définir leur forme, leur taille, leur localisation, leur évolution.
En revanche, la ponction lombaire, pour l'étude du liquide céphalo-rachidien, n'est plus indispensable, sauf pour éliminer une autre hypothèse diagnostique.
Les potentiels évoqués, très utilisés avant les progrès de l'IRM, ont également perdu beaucoup d'intérêt.
Enfin, une prise de sang permet de rechercher un syndrome inflammatoire (numération de la formule sanguine, vitesse de sédimentation, protéine C réactive).
L'intérêt du diagnostic précoce, c'est qu'il y a maintenant des solutions à proposer, modifiant l'évolution naturelle de la sclérose en plaques, au moins dans les premières années.
Compte-tenu de la lente évolution de la sclérose en plaques, le malade et ses proches doivent s'impliquer activement dans la démarche thérapeutique, pour mieux s'adapter aux changements.
Des corticoïdes lors
des poussées
On administre des corticoïdes par voie intraveineuse, en cure de quelques jours. Ce médicament est bien toléré et semble réduire la durée des poussées.
Les formes récidivantes
Des interférons dont l'efficacité a été démontrée : baisse du nombre des poussées, ralentissement de l'aggravation du handicap, meilleure qualité de vie. En général, cette thérapie est utilisée quand il y a eu au moins 2 poussées au cours des 2 ou 3 années précédentes, mais certains préconisent son emploi dès la première, quand les patients sont considérés à haut risque.
Traitement des signes
associés
La fatigue de la sclérose en plaques est très spécifique à cette pathologie : indépendante des poussées, elle est permanente et est souvent considérée comme le symptôme le plus gênant. Elle n'est pas identique à celle accompagnant la prise de médicaments ou la dépression. Elle ne contre-indique pas l'effort physique, mais peut être améliorée par le fractionnement des efforts.
La douleur, souvent présente, peut être maîtrisée sous réserve qu'elle soit correctement définie, selon son type, son origine (musculaire ou neurologique), etc.
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