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“Il faut traiter avant que le handicap ne s'installe”
Pr Mohamed Areski, président de la Société algérienne de neurologie et de neurophysiologie clinique,
Publié dans Liberté le 15 - 09 - 2009

Egalement chef de service neurologie et président du Comité scientifique du CHU de Blida, le Pr Areski met l'accent sur l'impératif de veiller à établir un diagnostic juste sur la SEP, car le traitement est cher.
Liberté : Quelle est la prévalence de la sclérose en plaque en Algérie ?
Pr Mohamed Areski : Il existe 10 000 cas, au maximum, dans la population. La prévalence serait donc de 20 à 30 cas pour 100 000 habitants. Il n'y a pas eu d'enquête nationale pour officialiser ce chiffre, mais il se rapproche de près de la réalité. La maladie paraît plus fréquente, car les gens se soignent mieux et nous médecins, avons plus de facilités de diagnostic. Actuellement, aucun neurologue ne s'aventurerait à constater une sclérose en plaque sans demander au préalable une IRM.
Pouvez-vous nous donner une définition simple de la SEP ?
C'est une maladie du système nerveux central, chronique et inflammatoire, qui touche essentiellement la myéline. À un moment donné, le système immunitaire ne reconnaît plus la myéline et commence à la détruire. Jusqu'à présent, on ne connaît pas la cause ou les causes de la sclérose en plaque. On soupçonne une attaque virale ou des facteurs environnementaux. Elle atteint trois femmes pour un homme. Elle apparaît en moyenne vers 29 ou 30 ans, mais peut toucher l'adulte de plus de 50 ans et l'enfant. Dans notre consultation, nous avons un gosse de six ans, souffrant de la SEP. Quatre formes de sclérose en plaque sont connues. La plus fréquente (elle touche 80% des patients) évolue par poussées cliniques. Pour la forme progressive, la thérapeutique est encore chétive. On ne donne qu'un traitement symptomatique.
Comment se manifeste la maladie ?
Par de petits signes neurologiques, comme troubles de la vision, troubles sensitives, d'équilibre… Ce sont des signes qui surviennent, mais qui peuvent disparaître au bout d'un moment.
La SEP évolue par poussées-rémission. Mais il ne faut pas dire que c'est une maladie incurable.
Ce n'est pas bon pour les patients. Il n y a certes pas de traitement radical, car les causes ne sont pas encore déterminées, mais il existe beaucoup de thérapeutiques.
Cette année, l'Ectrims (Comité européen pour la recherche et le traitement de la sclérose en plaque) a organisé son 25e congrès sous le thème de “L'importance du traitement précoce”...
Le patient doit effectivement consulter le plus tôt possible. Il faut lui donner le traitement avant que la maladie n'entraîne un handicap pour qu'il soit plus efficace. En toute honnêteté, je vous dis que les médicaments coûtent tellement cher qu'on ne les donne qu'aux malades à un stade précoce de la pathologie, c'est-à-dire avec un score EDSS inférieur à 4.
La mise sous interférents d'un malade souffrant de la SEP revient à un million de dinars par an. C'est pour ça que je pense qu'il faut être sûr du diagnostic. Jusqu'à maintenant, les interférents ne sont disponibles que dans les CHU. À mon avis, c'est bien, car les mettre en officine peut mener au gaspillage et aux dérapages induits par les erreurs de diagnostic. De nouvelles molécules, mises récemment sur le marché, donnent de bon résultats. De quoi donner le sourire aux malades. Vous savez, la sclérose en plaque est une maladie qui touche énormément, car elle atteint des personnes jeunes qui entament leur vie active. Il y a beaucoup à faire pour améliorer le confort de vie de ces malades.


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