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Le temps des spéculations
Le gouvernement post-10 mai tarde à être installé
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 05 - 2012

Les spéculations vont bon train sur le changement du gouvernement. Ces spéculations contradictoires évoquent tantôt un simple remaniement, tantôt la formation d'un cabinet complet avec à la clé la nomination d'un Premier ministre, toujours est-il que la chose tarde à venir. Quelles peuvent en être les raisons ? A se fier à certains observateurs de la vie politique nationale, le retard ne peut s'expliquer que par le fait que le prochain gouvernement devrait s'élargir aux partis n'ayant pas intégré l'ancienne coalition gouvernementale (FLN-RND-MSP). La déconvenue électorale qu'a essuyée le parti de Bouguerra Soltani, mais aussi l'intention affichée par ce parti de ne pas faire partie du prochain exécutif sont de nature à inciter le chef de l'Etat à se tourner vers d'autres partenaires.
Des tractations seraient engagées en vue de faire participer le courant démocratique. Dans cet ordre d'idées, le FFS et le PT seraient particulièrement sollicités. «La participation à un gouvernement est à mettre en corrélation avec une volonté et des mesures politiques», avait déclaré le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri. Ce qui veut dire que le doyen des partis d'opposition n'exclut guère l'éventualité de figurer dans le prochain gouvernement. Aussi, la contestation dont la direction de ce parti fait l'objet depuis quelques jours risque de rendre difficile la concrétisation de cet objectif, si tant est qu'il soit dans les cordes du parti d'Aït Ahmed. En tous les cas, la fronde menée par Karim Tabbou, l'ex-premier secrétaire, élu député vient en rescousse de Samir Bouakouir, son collègue, représentant du FFS à l'étranger. Ainsi tous les deux remettent en cause la démarche globale adoptée par le parti. La direction du FFS aurait conclu un «deal» avec des cercles du pouvoir, accuse Samir Bouakouir. Face à ces remous très pesants, le FFS n'aura pas beaucoup de choix à faire. Soit il déclinera l'invitation, soit il exigera des autorités, en échange d'une participation, qu'elles prennent des mesures concrètes et significatives allant dans le sens de l'ouverture. Si on susurre que le parti de Amara Benyounès pourrait se retrouver parmi la composante du futur cabinet, ceci déplairait, dit-on, aux autres partenaires qui y verraient un acte de «rabaissement» de la dimension politique, qu'on dit pourtant vouloir conférer au nouveau gouvernement. Le PT de Louisa Hanoune pourrait aussi se voir inviter à faire partie de la future équipe gouvernementale, mais on voit mal comment il pourra le faire à moins que ce parti de l'extrême gauche, sacrifie ses principes. La dame de fer du PT a toujours soutenu qu'elle ne pouvait assumer les options économiques (entendez libérales) du gouvernement. Cela dit, d'autres observateurs pensent que le chef de l'Etat ferait, cette fois-ci, tout son possible pour former un staff gouvernemental qui viendrait «amortir» les effets du scrutin du 10 mai qui a été marqué par une forte abstention. La victoire du FLN, y serait appréciée en haut lieu ,très relativement.
C'est pourquoi, il n'est pas sûr que le futur Premier ministre soit choisi d'une manière mécanique parmi les rangs du vieux Front. Toute reconduction à la tête de l'exécutif d'une vieille figure du FLN est susceptible de diminuer de la portée politique des législatives du 10 mai. Le futur gouvernement devrait normalement révéler les contours de ce que sera le «printemps algérien» promis par Bouteflika en alternative au printemps arabe. Attendons pour voir…
Les spéculations vont bon train sur le changement du gouvernement. Ces spéculations contradictoires évoquent tantôt un simple remaniement, tantôt la formation d'un cabinet complet avec à la clé la nomination d'un Premier ministre, toujours est-il que la chose tarde à venir. Quelles peuvent en être les raisons ? A se fier à certains observateurs de la vie politique nationale, le retard ne peut s'expliquer que par le fait que le prochain gouvernement devrait s'élargir aux partis n'ayant pas intégré l'ancienne coalition gouvernementale (FLN-RND-MSP). La déconvenue électorale qu'a essuyée le parti de Bouguerra Soltani, mais aussi l'intention affichée par ce parti de ne pas faire partie du prochain exécutif sont de nature à inciter le chef de l'Etat à se tourner vers d'autres partenaires.
Des tractations seraient engagées en vue de faire participer le courant démocratique. Dans cet ordre d'idées, le FFS et le PT seraient particulièrement sollicités. «La participation à un gouvernement est à mettre en corrélation avec une volonté et des mesures politiques», avait déclaré le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri. Ce qui veut dire que le doyen des partis d'opposition n'exclut guère l'éventualité de figurer dans le prochain gouvernement. Aussi, la contestation dont la direction de ce parti fait l'objet depuis quelques jours risque de rendre difficile la concrétisation de cet objectif, si tant est qu'il soit dans les cordes du parti d'Aït Ahmed. En tous les cas, la fronde menée par Karim Tabbou, l'ex-premier secrétaire, élu député vient en rescousse de Samir Bouakouir, son collègue, représentant du FFS à l'étranger. Ainsi tous les deux remettent en cause la démarche globale adoptée par le parti. La direction du FFS aurait conclu un «deal» avec des cercles du pouvoir, accuse Samir Bouakouir. Face à ces remous très pesants, le FFS n'aura pas beaucoup de choix à faire. Soit il déclinera l'invitation, soit il exigera des autorités, en échange d'une participation, qu'elles prennent des mesures concrètes et significatives allant dans le sens de l'ouverture. Si on susurre que le parti de Amara Benyounès pourrait se retrouver parmi la composante du futur cabinet, ceci déplairait, dit-on, aux autres partenaires qui y verraient un acte de «rabaissement» de la dimension politique, qu'on dit pourtant vouloir conférer au nouveau gouvernement. Le PT de Louisa Hanoune pourrait aussi se voir inviter à faire partie de la future équipe gouvernementale, mais on voit mal comment il pourra le faire à moins que ce parti de l'extrême gauche, sacrifie ses principes. La dame de fer du PT a toujours soutenu qu'elle ne pouvait assumer les options économiques (entendez libérales) du gouvernement. Cela dit, d'autres observateurs pensent que le chef de l'Etat ferait, cette fois-ci, tout son possible pour former un staff gouvernemental qui viendrait «amortir» les effets du scrutin du 10 mai qui a été marqué par une forte abstention. La victoire du FLN, y serait appréciée en haut lieu ,très relativement.
C'est pourquoi, il n'est pas sûr que le futur Premier ministre soit choisi d'une manière mécanique parmi les rangs du vieux Front. Toute reconduction à la tête de l'exécutif d'une vieille figure du FLN est susceptible de diminuer de la portée politique des législatives du 10 mai. Le futur gouvernement devrait normalement révéler les contours de ce que sera le «printemps algérien» promis par Bouteflika en alternative au printemps arabe. Attendons pour voir…


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