Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a déclaré ,durant la fin de la semaine, que les médicaments sont "disponibles", regrettant cependant des "dysfonctionnements" dans le réseau de distribution. Le ministre a relevé que les "dysfonctionnements" et la "désorganisation" se situent au niveau d'Alger notamment, soulignant que dans les régions du Sud et des Haut-Plateaux, les médicaments et les vaccins demeurent "disponibles". Le ministre qui s'exprimait lors d'une réunion tenue au siège de son département pour faire le point sur la disponibilité et la régularité de la distribution des médicaments dans le milieu hospitalier, a tout de même "reconnu" qu'il est "inadmissible" que le vaccin antiscorpionique ne soit pas disponible en quantité suffisante. Selon M. Ould Abbès, l'Algérie ne produit que 8.000 vaccins contre les piqûres de scorpion, alors que les besoins sont de l'ordre de 80.000 unités. A cet effet une partie du vaccin devrait être importée d'Egypte et une autre du Mexique, a-t-il dit, assurant que le vaccin contre les piqûres de scorpion sera disponible dans deux semaines. En marge de la réunion, et à une question de la presse concernant les syndicats ayant fait part de "la pénurie de médicaments", le ministre a précisé qu'il s'agit de "deux syndicats dont les mandats sont arrivés à leur terme et qui n'ont pas de ce fait la légitimité d'activer". "Ce sont des syndicats dont les objectifs sont politiciens car ils avaient déjà appelé à la grève à la veille des élections législatives" du 10 mai 2012, a-t-il encore fait remarquer. M. Ould Abbès a aussi soutenu que des "ponctions" sur salaires seront appliquées contre ceux ayant recouru à la grève, citant l'exemple d'un médecin spécialiste qui n'a ausculté aucun patient en 26 jours. "Comment voulez-vous que ce médecin spécialiste perçoive son salaire mensuel de 100 000 dinars", s'est interrogé le ministre, expliquant qu'"en droit, il s'agit là d'un service non fait". Enchaînant sur la surfacturation des importations de médicaments, le ministre a indiqué que son département a touché à des "intérêts", précisant que la justice a déjà tranché concernant un laboratoire, alors que l'affaire du deuxième laboratoire est en cours. Interrogé sur la "fuite des médicaments" dans les hôpitaux, le ministre a annoncé que des enquêtes seront menées par les inspecteurs du ministère, les médecins, les comités scientifiques et les directeurs d'hôpitaux. Par ailleurs, M. Ould Abbès a annoncé que le projet sur la loi sanitaire sera présenté en automne prochain au gouvernement. Il a ajouté que le Premier ministre a instruit l'ensemble des ministres, dont celui de la Santé, pour prendre des dispositions afin d'assurer le service public durant la période estivale et du Ramadhan. M. Ould Abbès a également indiqué qu'à l'instar d'autres ministères, son département s'attèle à préparer les dossiers relatifs aux auditions des différents secteurs programmées par le président de la République durant chaque mois de Ramadhan. Répondant à une question de la presse relative au "maintien du gouvernement actuel", il a précisé que la Constitution " ne fait pas obligation au gouvernement de démissionner", précisant que "le président de la République a la prérogative de nommer le Premier ministre et le gouvernement". "Actuellement nous sommes en fonction et nous continuons à travailler", a ajouté M.Ould Abbès. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a déclaré ,durant la fin de la semaine, que les médicaments sont "disponibles", regrettant cependant des "dysfonctionnements" dans le réseau de distribution. Le ministre a relevé que les "dysfonctionnements" et la "désorganisation" se situent au niveau d'Alger notamment, soulignant que dans les régions du Sud et des Haut-Plateaux, les médicaments et les vaccins demeurent "disponibles". Le ministre qui s'exprimait lors d'une réunion tenue au siège de son département pour faire le point sur la disponibilité et la régularité de la distribution des médicaments dans le milieu hospitalier, a tout de même "reconnu" qu'il est "inadmissible" que le vaccin antiscorpionique ne soit pas disponible en quantité suffisante. Selon M. Ould Abbès, l'Algérie ne produit que 8.000 vaccins contre les piqûres de scorpion, alors que les besoins sont de l'ordre de 80.000 unités. A cet effet une partie du vaccin devrait être importée d'Egypte et une autre du Mexique, a-t-il dit, assurant que le vaccin contre les piqûres de scorpion sera disponible dans deux semaines. En marge de la réunion, et à une question de la presse concernant les syndicats ayant fait part de "la pénurie de médicaments", le ministre a précisé qu'il s'agit de "deux syndicats dont les mandats sont arrivés à leur terme et qui n'ont pas de ce fait la légitimité d'activer". "Ce sont des syndicats dont les objectifs sont politiciens car ils avaient déjà appelé à la grève à la veille des élections législatives" du 10 mai 2012, a-t-il encore fait remarquer. M. Ould Abbès a aussi soutenu que des "ponctions" sur salaires seront appliquées contre ceux ayant recouru à la grève, citant l'exemple d'un médecin spécialiste qui n'a ausculté aucun patient en 26 jours. "Comment voulez-vous que ce médecin spécialiste perçoive son salaire mensuel de 100 000 dinars", s'est interrogé le ministre, expliquant qu'"en droit, il s'agit là d'un service non fait". Enchaînant sur la surfacturation des importations de médicaments, le ministre a indiqué que son département a touché à des "intérêts", précisant que la justice a déjà tranché concernant un laboratoire, alors que l'affaire du deuxième laboratoire est en cours. Interrogé sur la "fuite des médicaments" dans les hôpitaux, le ministre a annoncé que des enquêtes seront menées par les inspecteurs du ministère, les médecins, les comités scientifiques et les directeurs d'hôpitaux. Par ailleurs, M. Ould Abbès a annoncé que le projet sur la loi sanitaire sera présenté en automne prochain au gouvernement. Il a ajouté que le Premier ministre a instruit l'ensemble des ministres, dont celui de la Santé, pour prendre des dispositions afin d'assurer le service public durant la période estivale et du Ramadhan. M. Ould Abbès a également indiqué qu'à l'instar d'autres ministères, son département s'attèle à préparer les dossiers relatifs aux auditions des différents secteurs programmées par le président de la République durant chaque mois de Ramadhan. Répondant à une question de la presse relative au "maintien du gouvernement actuel", il a précisé que la Constitution " ne fait pas obligation au gouvernement de démissionner", précisant que "le président de la République a la prérogative de nommer le Premier ministre et le gouvernement". "Actuellement nous sommes en fonction et nous continuons à travailler", a ajouté M.Ould Abbès.