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Les pouvoirs publics rassurent
Vacances des émigrés au pays : points d'accueil
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 06 - 2012

Début juillet, c'est-à-dire dans une dizaine de jours, ce sera le grand rush pour les vacances.
Début juillet, c'est-à-dire dans une dizaine de jours, ce sera le grand rush pour les vacances.
Nos "frères émigrés", du moins ceux qui ne sont pas touchés par la crise économique qui sévit en Europe et partout dans le monde, vont arriver pour retrouver et renouer avec l'ambiance «spécifique» du pays, le temps d'un séjour qui durera tout au plus un mois. Ce sera toujours la fête pour accueillir l'enfant «prodigue» et sa petite famille, parti pour un lointain pays pour réussir sa vie. Il se doit d'être accueilli comme il se doit au sein de la famille, des proches et des amis et même des autorités qui se mettent en quatre pour assurer un agréable séjour à nos frères émigrés. Chaque année en pareille période, les premiers jours du mois de juin, les mêmes rituels refont surface. C'est le branle-bas de combat des pouvoirs publics qui annoncent des mesures pour faciliter les arrivées dans les ports, aéroports et frontières terrestres du pays, des familles algériennes établies à l'étranger. C'est qu'il y a différents intervenants de différents secteurs qui doivent travailler dans une même direction. Il est souvent difficile de coordonner sur le terrain leurs actions pour être au plus près des souhaits de nos émigrés qui débarquent souvent dans un laps de temps très court. Ports et aéroports engorgés, des palabres, perte de temps, nervosité et bien d'autres désagréments qu'il va falloir éviter pour que nos émigrés sentent vraiment qu'ils sont chez eux et oublient, durant les vacances, les tracas qu'ils endurent «là-bas» en terre étrangère. C'est sérieux, les préparatifs pour réunir les moyens humains et matériels afin d'assurer des conditions d'accueil les plus favorables aux émigrés qui sont pointilleux sur la «forme» et les «détails» dès qu'ils font le premier pas au pays. Il faut tout un comité pour plancher sur la forme et les détails pour s'assurer que rien n'a été oublié par les dizaines de personnes qui font partie de ce comité. Et cette tâche est dévolue à un comité interministériel qui aura pour tâche de coordonner et de suivre le dispositif d'accueil des nationaux établis à l'étranger. Les responsables de l'Etat ont pris des mesures en prévision de l'arrivée massive des nationaux établis à l'étranger. Il a fallu d'abord passer, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, en revue la situation dans chaque port et aéroport en fonction de sa spécificité. Premier accroc relevé, le cas de l'aéroport de Bejaia où la situation avait été jugée particulièrement difficile «du fait de problèmes d'engorgement rencontrés par les voyageurs". Ce qui veut dire en termes plus clairs : les arrivées par cette structure aéroportuaire seront assez mouvementées, les réactions épidermiques de nos émigrés dès qu'ils mettent les pieds au pays refont surface aux premiers contacts de leurs compatriotes du pays. Le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-vivre sont vite «oubliés» par nos nationaux résidant à l'étranger pour adopter une attitude qui paraît «normale» à tous les Algériens. Et c'est tout à fait «normal» qu'ils réagissent «normalement». Selon M. Balani et il faut le croire, «les intervenants, chacun dans son domaine particulier, ont fait état des dispositions déjà prises et que des points d'accueil au niveau des wilayas sont déjà opérationnels».
Les effets des contraintes
structurelles
On imagine les points d'accueil «opérationnels», c'est-à-dire prêts à parer à toutes les éventualités, trouver des solutions aux cas qui se présentent et les mettre en pratique avec célérité. Et le même M. Belani de faire dans la spontanéité. Il avoue que des contraintes d'ordre structurel, tenant notamment à la configuration de certaines enceintes aéroportuaires «risquaient de réduire l'impact des actions» entreprises. Ce qui veut dire aussi en termes plus clairs : tout ce qui a été imaginé, pensé et étudié par le comité interministériel, excusez du peu, n'aura finalement servi à rien. On ne peut pas penser que l'engorgement rencontré par les voyageurs en période creuse disparaîtra comme par enchantement dès que le comité interministériel élèvera la voix. Les nationaux établis à l'étranger qui débarqueront dans cet aéroport devront s'armer de beaucoup de patience. Ils sont habitués à cette situation. Ce sera également le même scénario pour toutes les "entrées" du pays. Les ports d'Alger, d'Oran, d'Annaba ou de Bejaïa n'ont pas changé. Les mêmes tares seront étalées, une belle ambiance de pagaille dès qu'un bateau accoste sur les quais du fait d'un personnel débordé, de voyageurs exténués par un voyage assez long et de «pratiques» qui sont dénoncées régulièrement mais qui ont la peau dure dans ces enceintes, livrées parfois à l'anarchie. Du côté des aéroports, les responsables de la compagnie nationale Air Algérie ont pris des dispositions. On jure que cette année diffèrera des autres années. Qu'est- ce qui a changé, serions-nous tentés de dire. Pas grand-chose, les mêmes structures sont en place et le même personnel y officie. Un stage de mise à niveau ou de perfectionnement en faveur du personnel affecté au point d'accueil, personne ne le suggère. Le comité interministériel a-t-il pensé à ce volet humain pour «humaniser» l'accueil des émigrés ? Le doute est permis quand on a pour idée que le fait de décréter une chose, elle se fait automatiquement d'une manière administrative. On ne mesure l'efficacité d'une mesure que dans son application. Le mot de la fin revient au secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah. Il avoue en toute humilité que "quels que soient les efforts consentis, le critère d'évaluation de l'efficacité du dispositif est lié au temps de traitement global de chaque arrivée ou départ". Rendez-vous à la fin des vacances pour évaluer ce dispositif qui ne changera pas «grand-chose» au train-train quotidien de nos ports et aéroports et ce n'est pas le ministère des Transports qui a décrété «la mobilisation des ports et aéroports afin de mettre en œuvre l'ensemble des mesures et dispositions nécessaires pour faciliter et rendre agréables l'accueil et le transfert des voyageurs au niveau de ces infrastructures, en visant particulièrement, entre autres, la communauté nationale vivant à l'étranger», qui risque de bousculer les habitudes acquises au bout de longues années de pratique. Question d'habitude !
Nos "frères émigrés", du moins ceux qui ne sont pas touchés par la crise économique qui sévit en Europe et partout dans le monde, vont arriver pour retrouver et renouer avec l'ambiance «spécifique» du pays, le temps d'un séjour qui durera tout au plus un mois. Ce sera toujours la fête pour accueillir l'enfant «prodigue» et sa petite famille, parti pour un lointain pays pour réussir sa vie. Il se doit d'être accueilli comme il se doit au sein de la famille, des proches et des amis et même des autorités qui se mettent en quatre pour assurer un agréable séjour à nos frères émigrés. Chaque année en pareille période, les premiers jours du mois de juin, les mêmes rituels refont surface. C'est le branle-bas de combat des pouvoirs publics qui annoncent des mesures pour faciliter les arrivées dans les ports, aéroports et frontières terrestres du pays, des familles algériennes établies à l'étranger. C'est qu'il y a différents intervenants de différents secteurs qui doivent travailler dans une même direction. Il est souvent difficile de coordonner sur le terrain leurs actions pour être au plus près des souhaits de nos émigrés qui débarquent souvent dans un laps de temps très court. Ports et aéroports engorgés, des palabres, perte de temps, nervosité et bien d'autres désagréments qu'il va falloir éviter pour que nos émigrés sentent vraiment qu'ils sont chez eux et oublient, durant les vacances, les tracas qu'ils endurent «là-bas» en terre étrangère. C'est sérieux, les préparatifs pour réunir les moyens humains et matériels afin d'assurer des conditions d'accueil les plus favorables aux émigrés qui sont pointilleux sur la «forme» et les «détails» dès qu'ils font le premier pas au pays. Il faut tout un comité pour plancher sur la forme et les détails pour s'assurer que rien n'a été oublié par les dizaines de personnes qui font partie de ce comité. Et cette tâche est dévolue à un comité interministériel qui aura pour tâche de coordonner et de suivre le dispositif d'accueil des nationaux établis à l'étranger. Les responsables de l'Etat ont pris des mesures en prévision de l'arrivée massive des nationaux établis à l'étranger. Il a fallu d'abord passer, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, en revue la situation dans chaque port et aéroport en fonction de sa spécificité. Premier accroc relevé, le cas de l'aéroport de Bejaia où la situation avait été jugée particulièrement difficile «du fait de problèmes d'engorgement rencontrés par les voyageurs". Ce qui veut dire en termes plus clairs : les arrivées par cette structure aéroportuaire seront assez mouvementées, les réactions épidermiques de nos émigrés dès qu'ils mettent les pieds au pays refont surface aux premiers contacts de leurs compatriotes du pays. Le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-vivre sont vite «oubliés» par nos nationaux résidant à l'étranger pour adopter une attitude qui paraît «normale» à tous les Algériens. Et c'est tout à fait «normal» qu'ils réagissent «normalement». Selon M. Balani et il faut le croire, «les intervenants, chacun dans son domaine particulier, ont fait état des dispositions déjà prises et que des points d'accueil au niveau des wilayas sont déjà opérationnels».
Les effets des contraintes
structurelles
On imagine les points d'accueil «opérationnels», c'est-à-dire prêts à parer à toutes les éventualités, trouver des solutions aux cas qui se présentent et les mettre en pratique avec célérité. Et le même M. Belani de faire dans la spontanéité. Il avoue que des contraintes d'ordre structurel, tenant notamment à la configuration de certaines enceintes aéroportuaires «risquaient de réduire l'impact des actions» entreprises. Ce qui veut dire aussi en termes plus clairs : tout ce qui a été imaginé, pensé et étudié par le comité interministériel, excusez du peu, n'aura finalement servi à rien. On ne peut pas penser que l'engorgement rencontré par les voyageurs en période creuse disparaîtra comme par enchantement dès que le comité interministériel élèvera la voix. Les nationaux établis à l'étranger qui débarqueront dans cet aéroport devront s'armer de beaucoup de patience. Ils sont habitués à cette situation. Ce sera également le même scénario pour toutes les "entrées" du pays. Les ports d'Alger, d'Oran, d'Annaba ou de Bejaïa n'ont pas changé. Les mêmes tares seront étalées, une belle ambiance de pagaille dès qu'un bateau accoste sur les quais du fait d'un personnel débordé, de voyageurs exténués par un voyage assez long et de «pratiques» qui sont dénoncées régulièrement mais qui ont la peau dure dans ces enceintes, livrées parfois à l'anarchie. Du côté des aéroports, les responsables de la compagnie nationale Air Algérie ont pris des dispositions. On jure que cette année diffèrera des autres années. Qu'est- ce qui a changé, serions-nous tentés de dire. Pas grand-chose, les mêmes structures sont en place et le même personnel y officie. Un stage de mise à niveau ou de perfectionnement en faveur du personnel affecté au point d'accueil, personne ne le suggère. Le comité interministériel a-t-il pensé à ce volet humain pour «humaniser» l'accueil des émigrés ? Le doute est permis quand on a pour idée que le fait de décréter une chose, elle se fait automatiquement d'une manière administrative. On ne mesure l'efficacité d'une mesure que dans son application. Le mot de la fin revient au secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah. Il avoue en toute humilité que "quels que soient les efforts consentis, le critère d'évaluation de l'efficacité du dispositif est lié au temps de traitement global de chaque arrivée ou départ". Rendez-vous à la fin des vacances pour évaluer ce dispositif qui ne changera pas «grand-chose» au train-train quotidien de nos ports et aéroports et ce n'est pas le ministère des Transports qui a décrété «la mobilisation des ports et aéroports afin de mettre en œuvre l'ensemble des mesures et dispositions nécessaires pour faciliter et rendre agréables l'accueil et le transfert des voyageurs au niveau de ces infrastructures, en visant particulièrement, entre autres, la communauté nationale vivant à l'étranger», qui risque de bousculer les habitudes acquises au bout de longues années de pratique. Question d'habitude !


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