Cyclisme: participation simultanée d'une équipe professionnelle algérienne à deux prestigieux tours européens    Famine à Ghaza: l'Algérie condamne "avec fermeté" les pratiques imposées au peuple palestinien par l'occupation sioniste    La première édition des "Spectacles Humoristiques d'Oran" du 25 au 29 août au cinéma Es-Sâada    Préparatifs du concours de recrutement au grade d'"éducateur d'animation de la jeunesse" au profit des wilayas du Sud    Agression sioniste: le PAM appelle à "une action urgente" face à la famine à Ghaza    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 62.622 martyrs    IATF 2025 en Algérie: Un leadership économique au service du développement du continent    Pluies orageuses et rafales de vent sur plusieurs wilayas du pays samedi après-midi    APN-PARLACEN: examen des moyens de renforcement de la coopération et de l'échange d'expertises    Oran : clôture de la 14e édition du festival culturel national de la chanson Raï au théâtre en plein air "Hasni Chakroun"    Des centaines de centres de santé et de nutrition fermés    500 000 personnes au bord de la famine    Tout contrat doit évaluer les opportunités et les risques    Algérie A' : le sélectionneur national libère Akram Bouras    Championnats arabes d'athlétisme (U18) : 18 pays ont confirmé leur participation au rendez-vous de Tunis    L'Association italienne des entraîneurs appelle à la suspension d'Israël par l'UEFA et la FIFA    Bientôt un groupe de travail entre Sonarem et MCC (China Metallurgical Group Corporation)    222 infractions routières relevées en un mois    Ouverture exceptionnelle de la plate-forme numérique du 25 au 31 août pour le recrutement d'enseignants    En fort déclin sur les 20 dernières années    M. Sayoud préside une réunion sur les préparatifs de son secteur pour contribuer à sa réussite    De la nourriture dans les entrepôts attend le feu vert de l'occupant sioniste    Célébration du double anniversaire du 20 août 1955-1956    Un temps de réflexion : « 20 août 1956 – 20 août 2025 »    Un régime juridique discriminatoire    Salon Africa Lounge à Yokohama: le stand algérien suscite l'intérêt des entreprises japonaises    Domestic Airlines: lancement du premier vol Alger-Tamanrasset lundi prochain    CHAN 2024: première séance d'entrainement de la sélection algérienne à Zanzibar    De nouvelles réformes législatives pour renforcer la culture et les arts en Algérie    Khenchela : la dépouille mortelle du moudjahid Belkacem Hagass inhumée au cimetière de la commune d'El Hamma    Lancement de la 5ème édition des caravanes médicales à destination des Hauts Plateaux et du Grand Sud    Foot/ CHAN-2024 (décalé à 2025): la sélection algérienne à pied d'oeuvre à Zanzibar    Secousse tellurique de 3,0 degrés dans la wilaya de Tébessa    Le message du Général d'Armée Saïd Chanegriha    Merad rend visite à des familles de victimes à Biskra et Ouled Djellal et leur présente ses condoléances    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach Les dépouilles mortelles de 3 victimes inhumées au cimetière de Biskra    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les pouvoirs publics rassurent
Vacances des émigrés au pays : points d'accueil
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 06 - 2012

Début juillet, c'est-à-dire dans une dizaine de jours, ce sera le grand rush pour les vacances.
Début juillet, c'est-à-dire dans une dizaine de jours, ce sera le grand rush pour les vacances.
Nos "frères émigrés", du moins ceux qui ne sont pas touchés par la crise économique qui sévit en Europe et partout dans le monde, vont arriver pour retrouver et renouer avec l'ambiance «spécifique» du pays, le temps d'un séjour qui durera tout au plus un mois. Ce sera toujours la fête pour accueillir l'enfant «prodigue» et sa petite famille, parti pour un lointain pays pour réussir sa vie. Il se doit d'être accueilli comme il se doit au sein de la famille, des proches et des amis et même des autorités qui se mettent en quatre pour assurer un agréable séjour à nos frères émigrés. Chaque année en pareille période, les premiers jours du mois de juin, les mêmes rituels refont surface. C'est le branle-bas de combat des pouvoirs publics qui annoncent des mesures pour faciliter les arrivées dans les ports, aéroports et frontières terrestres du pays, des familles algériennes établies à l'étranger. C'est qu'il y a différents intervenants de différents secteurs qui doivent travailler dans une même direction. Il est souvent difficile de coordonner sur le terrain leurs actions pour être au plus près des souhaits de nos émigrés qui débarquent souvent dans un laps de temps très court. Ports et aéroports engorgés, des palabres, perte de temps, nervosité et bien d'autres désagréments qu'il va falloir éviter pour que nos émigrés sentent vraiment qu'ils sont chez eux et oublient, durant les vacances, les tracas qu'ils endurent «là-bas» en terre étrangère. C'est sérieux, les préparatifs pour réunir les moyens humains et matériels afin d'assurer des conditions d'accueil les plus favorables aux émigrés qui sont pointilleux sur la «forme» et les «détails» dès qu'ils font le premier pas au pays. Il faut tout un comité pour plancher sur la forme et les détails pour s'assurer que rien n'a été oublié par les dizaines de personnes qui font partie de ce comité. Et cette tâche est dévolue à un comité interministériel qui aura pour tâche de coordonner et de suivre le dispositif d'accueil des nationaux établis à l'étranger. Les responsables de l'Etat ont pris des mesures en prévision de l'arrivée massive des nationaux établis à l'étranger. Il a fallu d'abord passer, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, en revue la situation dans chaque port et aéroport en fonction de sa spécificité. Premier accroc relevé, le cas de l'aéroport de Bejaia où la situation avait été jugée particulièrement difficile «du fait de problèmes d'engorgement rencontrés par les voyageurs". Ce qui veut dire en termes plus clairs : les arrivées par cette structure aéroportuaire seront assez mouvementées, les réactions épidermiques de nos émigrés dès qu'ils mettent les pieds au pays refont surface aux premiers contacts de leurs compatriotes du pays. Le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-vivre sont vite «oubliés» par nos nationaux résidant à l'étranger pour adopter une attitude qui paraît «normale» à tous les Algériens. Et c'est tout à fait «normal» qu'ils réagissent «normalement». Selon M. Balani et il faut le croire, «les intervenants, chacun dans son domaine particulier, ont fait état des dispositions déjà prises et que des points d'accueil au niveau des wilayas sont déjà opérationnels».
Les effets des contraintes
structurelles
On imagine les points d'accueil «opérationnels», c'est-à-dire prêts à parer à toutes les éventualités, trouver des solutions aux cas qui se présentent et les mettre en pratique avec célérité. Et le même M. Belani de faire dans la spontanéité. Il avoue que des contraintes d'ordre structurel, tenant notamment à la configuration de certaines enceintes aéroportuaires «risquaient de réduire l'impact des actions» entreprises. Ce qui veut dire aussi en termes plus clairs : tout ce qui a été imaginé, pensé et étudié par le comité interministériel, excusez du peu, n'aura finalement servi à rien. On ne peut pas penser que l'engorgement rencontré par les voyageurs en période creuse disparaîtra comme par enchantement dès que le comité interministériel élèvera la voix. Les nationaux établis à l'étranger qui débarqueront dans cet aéroport devront s'armer de beaucoup de patience. Ils sont habitués à cette situation. Ce sera également le même scénario pour toutes les "entrées" du pays. Les ports d'Alger, d'Oran, d'Annaba ou de Bejaïa n'ont pas changé. Les mêmes tares seront étalées, une belle ambiance de pagaille dès qu'un bateau accoste sur les quais du fait d'un personnel débordé, de voyageurs exténués par un voyage assez long et de «pratiques» qui sont dénoncées régulièrement mais qui ont la peau dure dans ces enceintes, livrées parfois à l'anarchie. Du côté des aéroports, les responsables de la compagnie nationale Air Algérie ont pris des dispositions. On jure que cette année diffèrera des autres années. Qu'est- ce qui a changé, serions-nous tentés de dire. Pas grand-chose, les mêmes structures sont en place et le même personnel y officie. Un stage de mise à niveau ou de perfectionnement en faveur du personnel affecté au point d'accueil, personne ne le suggère. Le comité interministériel a-t-il pensé à ce volet humain pour «humaniser» l'accueil des émigrés ? Le doute est permis quand on a pour idée que le fait de décréter une chose, elle se fait automatiquement d'une manière administrative. On ne mesure l'efficacité d'une mesure que dans son application. Le mot de la fin revient au secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah. Il avoue en toute humilité que "quels que soient les efforts consentis, le critère d'évaluation de l'efficacité du dispositif est lié au temps de traitement global de chaque arrivée ou départ". Rendez-vous à la fin des vacances pour évaluer ce dispositif qui ne changera pas «grand-chose» au train-train quotidien de nos ports et aéroports et ce n'est pas le ministère des Transports qui a décrété «la mobilisation des ports et aéroports afin de mettre en œuvre l'ensemble des mesures et dispositions nécessaires pour faciliter et rendre agréables l'accueil et le transfert des voyageurs au niveau de ces infrastructures, en visant particulièrement, entre autres, la communauté nationale vivant à l'étranger», qui risque de bousculer les habitudes acquises au bout de longues années de pratique. Question d'habitude !
Nos "frères émigrés", du moins ceux qui ne sont pas touchés par la crise économique qui sévit en Europe et partout dans le monde, vont arriver pour retrouver et renouer avec l'ambiance «spécifique» du pays, le temps d'un séjour qui durera tout au plus un mois. Ce sera toujours la fête pour accueillir l'enfant «prodigue» et sa petite famille, parti pour un lointain pays pour réussir sa vie. Il se doit d'être accueilli comme il se doit au sein de la famille, des proches et des amis et même des autorités qui se mettent en quatre pour assurer un agréable séjour à nos frères émigrés. Chaque année en pareille période, les premiers jours du mois de juin, les mêmes rituels refont surface. C'est le branle-bas de combat des pouvoirs publics qui annoncent des mesures pour faciliter les arrivées dans les ports, aéroports et frontières terrestres du pays, des familles algériennes établies à l'étranger. C'est qu'il y a différents intervenants de différents secteurs qui doivent travailler dans une même direction. Il est souvent difficile de coordonner sur le terrain leurs actions pour être au plus près des souhaits de nos émigrés qui débarquent souvent dans un laps de temps très court. Ports et aéroports engorgés, des palabres, perte de temps, nervosité et bien d'autres désagréments qu'il va falloir éviter pour que nos émigrés sentent vraiment qu'ils sont chez eux et oublient, durant les vacances, les tracas qu'ils endurent «là-bas» en terre étrangère. C'est sérieux, les préparatifs pour réunir les moyens humains et matériels afin d'assurer des conditions d'accueil les plus favorables aux émigrés qui sont pointilleux sur la «forme» et les «détails» dès qu'ils font le premier pas au pays. Il faut tout un comité pour plancher sur la forme et les détails pour s'assurer que rien n'a été oublié par les dizaines de personnes qui font partie de ce comité. Et cette tâche est dévolue à un comité interministériel qui aura pour tâche de coordonner et de suivre le dispositif d'accueil des nationaux établis à l'étranger. Les responsables de l'Etat ont pris des mesures en prévision de l'arrivée massive des nationaux établis à l'étranger. Il a fallu d'abord passer, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, en revue la situation dans chaque port et aéroport en fonction de sa spécificité. Premier accroc relevé, le cas de l'aéroport de Bejaia où la situation avait été jugée particulièrement difficile «du fait de problèmes d'engorgement rencontrés par les voyageurs". Ce qui veut dire en termes plus clairs : les arrivées par cette structure aéroportuaire seront assez mouvementées, les réactions épidermiques de nos émigrés dès qu'ils mettent les pieds au pays refont surface aux premiers contacts de leurs compatriotes du pays. Le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-vivre sont vite «oubliés» par nos nationaux résidant à l'étranger pour adopter une attitude qui paraît «normale» à tous les Algériens. Et c'est tout à fait «normal» qu'ils réagissent «normalement». Selon M. Balani et il faut le croire, «les intervenants, chacun dans son domaine particulier, ont fait état des dispositions déjà prises et que des points d'accueil au niveau des wilayas sont déjà opérationnels».
Les effets des contraintes
structurelles
On imagine les points d'accueil «opérationnels», c'est-à-dire prêts à parer à toutes les éventualités, trouver des solutions aux cas qui se présentent et les mettre en pratique avec célérité. Et le même M. Belani de faire dans la spontanéité. Il avoue que des contraintes d'ordre structurel, tenant notamment à la configuration de certaines enceintes aéroportuaires «risquaient de réduire l'impact des actions» entreprises. Ce qui veut dire aussi en termes plus clairs : tout ce qui a été imaginé, pensé et étudié par le comité interministériel, excusez du peu, n'aura finalement servi à rien. On ne peut pas penser que l'engorgement rencontré par les voyageurs en période creuse disparaîtra comme par enchantement dès que le comité interministériel élèvera la voix. Les nationaux établis à l'étranger qui débarqueront dans cet aéroport devront s'armer de beaucoup de patience. Ils sont habitués à cette situation. Ce sera également le même scénario pour toutes les "entrées" du pays. Les ports d'Alger, d'Oran, d'Annaba ou de Bejaïa n'ont pas changé. Les mêmes tares seront étalées, une belle ambiance de pagaille dès qu'un bateau accoste sur les quais du fait d'un personnel débordé, de voyageurs exténués par un voyage assez long et de «pratiques» qui sont dénoncées régulièrement mais qui ont la peau dure dans ces enceintes, livrées parfois à l'anarchie. Du côté des aéroports, les responsables de la compagnie nationale Air Algérie ont pris des dispositions. On jure que cette année diffèrera des autres années. Qu'est- ce qui a changé, serions-nous tentés de dire. Pas grand-chose, les mêmes structures sont en place et le même personnel y officie. Un stage de mise à niveau ou de perfectionnement en faveur du personnel affecté au point d'accueil, personne ne le suggère. Le comité interministériel a-t-il pensé à ce volet humain pour «humaniser» l'accueil des émigrés ? Le doute est permis quand on a pour idée que le fait de décréter une chose, elle se fait automatiquement d'une manière administrative. On ne mesure l'efficacité d'une mesure que dans son application. Le mot de la fin revient au secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah. Il avoue en toute humilité que "quels que soient les efforts consentis, le critère d'évaluation de l'efficacité du dispositif est lié au temps de traitement global de chaque arrivée ou départ". Rendez-vous à la fin des vacances pour évaluer ce dispositif qui ne changera pas «grand-chose» au train-train quotidien de nos ports et aéroports et ce n'est pas le ministère des Transports qui a décrété «la mobilisation des ports et aéroports afin de mettre en œuvre l'ensemble des mesures et dispositions nécessaires pour faciliter et rendre agréables l'accueil et le transfert des voyageurs au niveau de ces infrastructures, en visant particulièrement, entre autres, la communauté nationale vivant à l'étranger», qui risque de bousculer les habitudes acquises au bout de longues années de pratique. Question d'habitude !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.