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Traitements et type de cancer
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 06 - 2012


Leucémies
Il existe 2 grands groupes de leucémies chez l'enfant : les leucémies lymphoblastiques, qui représentent environ 85% des cas, et les leucémies myéloblastiques beaucoup plus rares. Initiés dans les années 70 les polychimiothérapies permettent aujourd'hui et grâce aux progrès des traitements associés (traitements antibiotiques, support transfusionnel, utilisation des cathéters centraux) d'obtenir la guérison de 80% des enfants porteurs de leucémie aiguë lymphoblastique avec des variations selon les sous groupes de pronostic. Les leucémies aiguës myéloblastiques ont actuellement un taux de guérison d'environ 50%
Lymphomes et maladie de Hodgkin
Comme les autres tumeurs de l'enfant, les lymphomes de l'enfant diffèrent de ceux de l'adulte par leur évolution rapide qu'il s'agisse des tumeurs abdominales correspondant au lymphome de Burkitt ou de lymphomes médiastinaux. Les lymphomes abdominaux et thoraciques guérissent actuellement dans les proportions de 75 à 90 % des cas selon les rapports publiés. Dans le cas de la maladie de Hodgkin, il y a au moins 20 ans que l'on guérit 80 à 90% des enfants qui en sont atteints par un traitement associant chimiothérapie et radiothérapie, mais les séquelles observées avec les traitements des années 70 étaient très importantes. Au cours de la dernière décennie, les efforts ont surtout porté progressivement et conjointement sur la diminution des volumes et des doses de rayonnement et sur l'élimination progressive des médicaments les plus agressifs et générateurs de séquelles
Néphroblastome ou tumeur de Wilms
Cette tumeur du rein de l'enfant, a été l'une des premières à bénéficier de l'essor de la chimiothérapie. Plus de la moitié des néphroblastomes sont aujourd'hui traités par une chimiothérapie brève suivie d'une intervention chirurgicale (ablation du rein malade) et quelques semaines de chimiothérapie. Les formes un peu plus étendues doivent être traitées sans radiothérapie, mais avec une chimiothérapie plus appuyée. Environ 25 % des malades ont encore besoin d'une irradiation et d'une chimiothérapie agressive. Actuellement 90 % des néphroblastomes sont guéris par ces traitements.
Ostéosarcomes
Les ostéosarcomes sont des tumeurs osseuses des os longs (tibia, fémur, humérus). Actuellement, la chimiothérapie première, par le méthotrexate principalement permet une réduction de la tumeur, suivie d'une intervention chirurgicale permettant la résection de la partie malade de l'os, remplacée très largement par une prothèse métallique préparée à l'avance aux mesures du malade. Les résultats fonctionnels de ces traitements sont excellents. On peut maintenant les appliquer aux trois quart des patients atteints d'ostéosarcomes des membres. Autrefois les métastases représentaient un risque important chez ces enfants et la fréquence de celles-ci est maintenant passée de 80 à 90 % il y a 20 ans à moins de 25 % actuellement grâce à l'utilisation systématique de la chimiothérapie avant et après l'intervention chirurgicale.
Rhabdomyosarcomes, sarcomes d'Ewing et neuroblastomes
Les rhabdomyosarcomes sont l'apanage du petit enfant ; ils touchent avant tout la sphère ORL et la sphère uro-génitale. Les résultats, très encourageants, n'en sont pas moins encore incomplets avec des chances de guérison estimées à 65 %.
Il en est de même pour la tumeur d'Ewing, tumeur osseuse atteignant surtout les os plats (cotes, vertèbres, bassin) et qui pose dans ces cas des problèmes thérapeutiques difficiles. Le traitement repose le plus souvent sur une association chimiothérapie-radiothérapie-chirurgie. Les taux de guérison sont estimés à 65%. Les neuroblastomes sont des tumeurs du système nerveux sympathique (glande surrénale et ganglions sympathiques) qui peuvent être divisées en 3 entités : les tumeurs des nouveaux nés tout à fait exceptionnelles et dont le pronostic est très favorable, les tumeurs localisées dont le traitement est essentiellement chirurgical après une éventuelle chimiothérapie de réduction tumorale et dont les taux de guérison sont également très élevés ; enfinles tumeurs métastatiques en particulier au niveau de la moelle osseuse et du squelette. Elles sont chimiosensibles, mais difficilement chimiocurables. Les neuroblastomes métastatiques ne guérissent actuellement que dans environ 30 % des cas.
Tumeurs cérébrales
Ce sont les plus fréquentes des tumeurs solides de l'enfant. Ce sont aussi celles pour lesquelles les progrès thérapeutiques ont été les moins importants au cours des dernières décennies. Cependant les techniques neurochirurgicales, l'imagerie médicale par scanner et résonance magnétique nucléaire et la radiothérapie permettent aujourd'hui de proposer un traitement plus adapté et entraînant moins de séquelles que par le passé.
Douleur chez l'enfant
La douleur de l'enfant touché par un cancer est très souvent présente. Le médecin doit systématiquement la rechercher. Selon l'âge de l'enfant, différentes échelles de mesure sont utilisables comme l'échelle DEGR, l'Echelle visuelle analogique, le dessin sur le bonhomme, et l'échelle des mots. Une fois mesurée, la douleur est localisée et caractérisée par l'examen clinique et l'interrogatoire.
Les douleurs liées à une lésion tissulaire (nociceptives), localisées, mais pouvant diffuser à partir du point d'origine, durables, pénibles et répétées, répondent aux traitements médicamenteux de la douleur, classés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les douleurs liées à une lésion nerveuse (neuropathiques) associent signes objectifs et subjectifs de douleur, sont sensibles aux médicaments habituellement destinés au traitement de la dépression ou de l'épilepsie. Les douleurs liées à la diffusion des cellules cancéreuses dans les méninges sont des douleurs neuropathiques qui doivent être prises en charge de manière spécifique.
La lutte contre la douleur nécessite une association entre les traitements dirigés contre la tumeur, le traitement dirigé contre la douleur elle même et les traitements complémentaires.
Leucémies
Il existe 2 grands groupes de leucémies chez l'enfant : les leucémies lymphoblastiques, qui représentent environ 85% des cas, et les leucémies myéloblastiques beaucoup plus rares. Initiés dans les années 70 les polychimiothérapies permettent aujourd'hui et grâce aux progrès des traitements associés (traitements antibiotiques, support transfusionnel, utilisation des cathéters centraux) d'obtenir la guérison de 80% des enfants porteurs de leucémie aiguë lymphoblastique avec des variations selon les sous groupes de pronostic. Les leucémies aiguës myéloblastiques ont actuellement un taux de guérison d'environ 50%
Lymphomes et maladie de Hodgkin
Comme les autres tumeurs de l'enfant, les lymphomes de l'enfant diffèrent de ceux de l'adulte par leur évolution rapide qu'il s'agisse des tumeurs abdominales correspondant au lymphome de Burkitt ou de lymphomes médiastinaux. Les lymphomes abdominaux et thoraciques guérissent actuellement dans les proportions de 75 à 90 % des cas selon les rapports publiés. Dans le cas de la maladie de Hodgkin, il y a au moins 20 ans que l'on guérit 80 à 90% des enfants qui en sont atteints par un traitement associant chimiothérapie et radiothérapie, mais les séquelles observées avec les traitements des années 70 étaient très importantes. Au cours de la dernière décennie, les efforts ont surtout porté progressivement et conjointement sur la diminution des volumes et des doses de rayonnement et sur l'élimination progressive des médicaments les plus agressifs et générateurs de séquelles
Néphroblastome ou tumeur de Wilms
Cette tumeur du rein de l'enfant, a été l'une des premières à bénéficier de l'essor de la chimiothérapie. Plus de la moitié des néphroblastomes sont aujourd'hui traités par une chimiothérapie brève suivie d'une intervention chirurgicale (ablation du rein malade) et quelques semaines de chimiothérapie. Les formes un peu plus étendues doivent être traitées sans radiothérapie, mais avec une chimiothérapie plus appuyée. Environ 25 % des malades ont encore besoin d'une irradiation et d'une chimiothérapie agressive. Actuellement 90 % des néphroblastomes sont guéris par ces traitements.
Ostéosarcomes
Les ostéosarcomes sont des tumeurs osseuses des os longs (tibia, fémur, humérus). Actuellement, la chimiothérapie première, par le méthotrexate principalement permet une réduction de la tumeur, suivie d'une intervention chirurgicale permettant la résection de la partie malade de l'os, remplacée très largement par une prothèse métallique préparée à l'avance aux mesures du malade. Les résultats fonctionnels de ces traitements sont excellents. On peut maintenant les appliquer aux trois quart des patients atteints d'ostéosarcomes des membres. Autrefois les métastases représentaient un risque important chez ces enfants et la fréquence de celles-ci est maintenant passée de 80 à 90 % il y a 20 ans à moins de 25 % actuellement grâce à l'utilisation systématique de la chimiothérapie avant et après l'intervention chirurgicale.
Rhabdomyosarcomes, sarcomes d'Ewing et neuroblastomes
Les rhabdomyosarcomes sont l'apanage du petit enfant ; ils touchent avant tout la sphère ORL et la sphère uro-génitale. Les résultats, très encourageants, n'en sont pas moins encore incomplets avec des chances de guérison estimées à 65 %.
Il en est de même pour la tumeur d'Ewing, tumeur osseuse atteignant surtout les os plats (cotes, vertèbres, bassin) et qui pose dans ces cas des problèmes thérapeutiques difficiles. Le traitement repose le plus souvent sur une association chimiothérapie-radiothérapie-chirurgie. Les taux de guérison sont estimés à 65%. Les neuroblastomes sont des tumeurs du système nerveux sympathique (glande surrénale et ganglions sympathiques) qui peuvent être divisées en 3 entités : les tumeurs des nouveaux nés tout à fait exceptionnelles et dont le pronostic est très favorable, les tumeurs localisées dont le traitement est essentiellement chirurgical après une éventuelle chimiothérapie de réduction tumorale et dont les taux de guérison sont également très élevés ; enfinles tumeurs métastatiques en particulier au niveau de la moelle osseuse et du squelette. Elles sont chimiosensibles, mais difficilement chimiocurables. Les neuroblastomes métastatiques ne guérissent actuellement que dans environ 30 % des cas.
Tumeurs cérébrales
Ce sont les plus fréquentes des tumeurs solides de l'enfant. Ce sont aussi celles pour lesquelles les progrès thérapeutiques ont été les moins importants au cours des dernières décennies. Cependant les techniques neurochirurgicales, l'imagerie médicale par scanner et résonance magnétique nucléaire et la radiothérapie permettent aujourd'hui de proposer un traitement plus adapté et entraînant moins de séquelles que par le passé.
Douleur chez l'enfant
La douleur de l'enfant touché par un cancer est très souvent présente. Le médecin doit systématiquement la rechercher. Selon l'âge de l'enfant, différentes échelles de mesure sont utilisables comme l'échelle DEGR, l'Echelle visuelle analogique, le dessin sur le bonhomme, et l'échelle des mots. Une fois mesurée, la douleur est localisée et caractérisée par l'examen clinique et l'interrogatoire.
Les douleurs liées à une lésion tissulaire (nociceptives), localisées, mais pouvant diffuser à partir du point d'origine, durables, pénibles et répétées, répondent aux traitements médicamenteux de la douleur, classés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les douleurs liées à une lésion nerveuse (neuropathiques) associent signes objectifs et subjectifs de douleur, sont sensibles aux médicaments habituellement destinés au traitement de la dépression ou de l'épilepsie. Les douleurs liées à la diffusion des cellules cancéreuses dans les méninges sont des douleurs neuropathiques qui doivent être prises en charge de manière spécifique.
La lutte contre la douleur nécessite une association entre les traitements dirigés contre la tumeur, le traitement dirigé contre la douleur elle même et les traitements complémentaires.


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