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33 entrepreneurs arrêtés dans un vaste trafic de ciment
Ils ont fourni de faux dossiers pour des projets fictifs
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 07 - 2012

Un autre scandale dans le secteur de la cimenterie. Après les 80.000 tonnes de ciment «aspirés» illégalement par des entrepreneurs escrocs, à Alger, dans une affaire datant d'il y a près d'un an, voilà qu'une nouvelle grosse affaire vient d'éclater à Skikda. Cette fois-ci, 33 entrepreneurs sont arrêtés dans le cadre d'une vaste affaire de vol et de faux et usage de faux, lesquels entrepreneurs sont accusés d'avoir fourni de faux dossiers et présenté des projets fictifs. Tout cela pour pouvoir avoir autant de ciment qui sera revendu au profit des grossistes. Les gendarmes de la brigade de Bekkouche Lakhdar ont présenté, avant-hier, devant le procureur de la République près le tribunal d'Azzaba trente trois (33) entrepreneurs impliqués dans une grosse affaire de faux et usage de faux à la cimenterie de Hadjar Soud. Vingt quatre d'entre eux ont été placés sous contrôle judiciaire, deux cités à comparaitre à l'audience ce 29 juillet et les sept autres restants ont été relâchés. C'est à partir d'une longue enquête menée depuis l'année 2008 par les gendarmes que les faits de ce vaste scandale viennent d'être dévoilés, avec des preuves, devant la justice. Rappelons que les faits remontent exactement au 21 octobre 2008, lorsque la brigade de Gendarmerie nationale de Bekkouche Lakhdar avait ouvert une enquête sur la base de renseignements. Des renseignements faisant état que des entrepreneurs liés par contrat avec ladite cimenterie procèdent à l'introduction de faux dossiers auprès de l'administration mentionnant des projets fictifs, en vue d'obtenir de grandes quantités de ciment, destiné en fait à la spéculation. Et c'est à partir de là, aussi, que les entrepreneurs avaient obtenu ce qu'ils cherchaient. En quelques années, ces entrepreneurs ont réussi à avoir des tonnes et des tonnes de ciments. De grosses quantités qui seront, par la suite, revendues au profit des grossistes en vente de ciment. Pis, les entrepreneurs impliqués dans ce scandale avaient déjà volé plusieurs tonnes de ciment, cela avant l'année 2008, à savoir la période où les gendarmes avaient débuté leur enquête.
D'année en année les scandales dans les cimenteries se suivent et se ressemblent
Ce qui vient de se produire dans la cimenterie de Skikda nous rappelle bien l'affaire d'Alger où, il y a plus de deux ans, plusieurs entrepreneurs avaient été arrêtés pour avoir fourni de faux dossiers techniques, dont le but n'était autre que de s'accaparer des tonnes de ciment. 80 000 tonnes de ciment avaient été dérobées en l'espace de quelques mois seulement par plusieurs entrepreneurs, c'est ce qu'avait révélée une enquête de la section de recherche et d'investigation du Groupement de la Gendarmerie nationale de Bab J'did. En effet, les enquêteurs de cette brigade avaient découvert que de faux dossiers techniques achetés à un million de centimes chacun ont été utilisés pour permettre à certains entrepreneurs de s'alimenter en quantités importantes en ciment auprès de cimenteries. Le procédé est simple : utiliser ces faux documents pour «attester» de l'octroi d'importants projets «fictifs» ; présenter ces faux dossiers et, ainsi, s'alimenter auprès de ces cimenteries. Le pot-aux-roses avait été découvert, en premier lieu, à la cimenterie de Raïs Hamidou et celle de Sour El Ghozlane. Ici, des entrepreneurs avaient présenté, à travers ces faux dossiers, des projets fictifs de réalisation de logements sociaux et participatifs. Dans la plupart des cas, ces entrepreneurs avaient présenté de faux contrats avec l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Ce que les enquêteurs ont noté, c'est l'absence de contrôle de la part des services commerciaux des cimenteries concernées par cette affaire. Des déplacements avaient été effectués par les enquêteurs de la brigade de recherche du groupement de la wilaya d'Alger de la Gendarmerie nationale sur les lieux censés, selon ces faux dossiers, abriter ces projets et avaient permis de découvrir qu'aucun chantier n'était installé. Il s'agit de projets fictifs. L'enquête de la Gendarmerie nationale avait découvert que ces entrepreneurs écoulaient ensuite ces quantités de ciment achetées auprès de ces cimenteries au prix de 280 DA ou 320 DA le sac, à des acheteurs au prix de 400 DA le sac, qui, à leur tour, les revendent à un prix pouvant atteindre 700 DA le sac.
Un autre scandale dans le secteur de la cimenterie. Après les 80.000 tonnes de ciment «aspirés» illégalement par des entrepreneurs escrocs, à Alger, dans une affaire datant d'il y a près d'un an, voilà qu'une nouvelle grosse affaire vient d'éclater à Skikda. Cette fois-ci, 33 entrepreneurs sont arrêtés dans le cadre d'une vaste affaire de vol et de faux et usage de faux, lesquels entrepreneurs sont accusés d'avoir fourni de faux dossiers et présenté des projets fictifs. Tout cela pour pouvoir avoir autant de ciment qui sera revendu au profit des grossistes. Les gendarmes de la brigade de Bekkouche Lakhdar ont présenté, avant-hier, devant le procureur de la République près le tribunal d'Azzaba trente trois (33) entrepreneurs impliqués dans une grosse affaire de faux et usage de faux à la cimenterie de Hadjar Soud. Vingt quatre d'entre eux ont été placés sous contrôle judiciaire, deux cités à comparaitre à l'audience ce 29 juillet et les sept autres restants ont été relâchés. C'est à partir d'une longue enquête menée depuis l'année 2008 par les gendarmes que les faits de ce vaste scandale viennent d'être dévoilés, avec des preuves, devant la justice. Rappelons que les faits remontent exactement au 21 octobre 2008, lorsque la brigade de Gendarmerie nationale de Bekkouche Lakhdar avait ouvert une enquête sur la base de renseignements. Des renseignements faisant état que des entrepreneurs liés par contrat avec ladite cimenterie procèdent à l'introduction de faux dossiers auprès de l'administration mentionnant des projets fictifs, en vue d'obtenir de grandes quantités de ciment, destiné en fait à la spéculation. Et c'est à partir de là, aussi, que les entrepreneurs avaient obtenu ce qu'ils cherchaient. En quelques années, ces entrepreneurs ont réussi à avoir des tonnes et des tonnes de ciments. De grosses quantités qui seront, par la suite, revendues au profit des grossistes en vente de ciment. Pis, les entrepreneurs impliqués dans ce scandale avaient déjà volé plusieurs tonnes de ciment, cela avant l'année 2008, à savoir la période où les gendarmes avaient débuté leur enquête.
D'année en année les scandales dans les cimenteries se suivent et se ressemblent
Ce qui vient de se produire dans la cimenterie de Skikda nous rappelle bien l'affaire d'Alger où, il y a plus de deux ans, plusieurs entrepreneurs avaient été arrêtés pour avoir fourni de faux dossiers techniques, dont le but n'était autre que de s'accaparer des tonnes de ciment. 80 000 tonnes de ciment avaient été dérobées en l'espace de quelques mois seulement par plusieurs entrepreneurs, c'est ce qu'avait révélée une enquête de la section de recherche et d'investigation du Groupement de la Gendarmerie nationale de Bab J'did. En effet, les enquêteurs de cette brigade avaient découvert que de faux dossiers techniques achetés à un million de centimes chacun ont été utilisés pour permettre à certains entrepreneurs de s'alimenter en quantités importantes en ciment auprès de cimenteries. Le procédé est simple : utiliser ces faux documents pour «attester» de l'octroi d'importants projets «fictifs» ; présenter ces faux dossiers et, ainsi, s'alimenter auprès de ces cimenteries. Le pot-aux-roses avait été découvert, en premier lieu, à la cimenterie de Raïs Hamidou et celle de Sour El Ghozlane. Ici, des entrepreneurs avaient présenté, à travers ces faux dossiers, des projets fictifs de réalisation de logements sociaux et participatifs. Dans la plupart des cas, ces entrepreneurs avaient présenté de faux contrats avec l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Ce que les enquêteurs ont noté, c'est l'absence de contrôle de la part des services commerciaux des cimenteries concernées par cette affaire. Des déplacements avaient été effectués par les enquêteurs de la brigade de recherche du groupement de la wilaya d'Alger de la Gendarmerie nationale sur les lieux censés, selon ces faux dossiers, abriter ces projets et avaient permis de découvrir qu'aucun chantier n'était installé. Il s'agit de projets fictifs. L'enquête de la Gendarmerie nationale avait découvert que ces entrepreneurs écoulaient ensuite ces quantités de ciment achetées auprès de ces cimenteries au prix de 280 DA ou 320 DA le sac, à des acheteurs au prix de 400 DA le sac, qui, à leur tour, les revendent à un prix pouvant atteindre 700 DA le sac.


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