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Une définition erronée en Algérie
L'art du monologue-analysé
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 08 - 2012

Le monologue en tant que discipline théâtrale doit obéir à des règles artistiques et à des références de qualité, a estimé lundi à Alger Omar Fetmouche, directeur du Théâtre régional de Bejaia (TRB), qui considère la définition du monologue en Algérie comme erronée.
Lors d'une rencontre-débat autour de l'art du monologue, organisée par le quotidien Algérie news, pour la dernière soirée de la semaine du monologue, avec Omar Fetmouche et le journaliste Mohamed Kali, le directeur du TRB considère qu'une "grande confusion règne dans le théâtre algérien entre monologue, monodrame et one man show" qui sont trois disciplines distinctes d'un théâtre à distribution unique (un seul comédien).
Les trois disciplines ne peuvent être perçues de la même manière selon Fetmouche puisque le monodrame est un travail théâtral à part entière, (comprenant l'écriture dramaturgique, la mise en scène, la performance du comédien et parfois la chorégraphie) le monologue n'est qu'une performance individuelle dans une pièce théâtrale alors que le one man show et basé sur le rire et la dérision.
De ce fait les trois disciplines ne peuvent être jugées ou produites de la même façon surtout qu'elles sont fondues toutes les trois dans le moule du monologue auquel sont consacrées aujourd'hui des journées nationales. Le plus dangereux, aux yeux du dramaturge, est que le monologue devient aujourd'hui "un choix de facilité même pour les jeunes comédiens", alors que, selon lui, cet exercice nécessite "un grand capital d'expérience sur la scène".
Il est rejoint sur ce point par le journaliste Mohamed Kali qui estime que l'orientation des artistes vers cette discipline est "due aux coûts de montage du monologue qui sont nettement inférieurs à ceux d'une pièce à large distribution" (avec un grand nombre d'acteurs).
Kali a démontré, par une communication sur l'apparition et l'évolution du monologue algérien, que cette discipline était celle des comédiens dont les troupes se sont séparées en citant l'exemple de Homk Salim (la folie de Salim) qu'Abdelkader Alloula avait monté une fois son théâtre fermé. Il estime donc qu'au delà des coûts financiers, le monologue a été le produit de conditions particulières beaucoup plus qu'un choix artistique, en appuyant ses propos par la multitude de monologues féminins au début des années 90 tels que Fatma écrit par Mhamed Benguettaf et joué par Sonia.
A la fin de la rencontre Omar Fetmouche a conseillé aux jeunes comédiens de "se forger au théâtre de large distribution et de capitaliser une expérience conséquente" avant de s'attaquer au monologue et surtout d'éviter "les imitations et les one man shows stériles".
Après cette rencontre la comédienne Tounes Aït Ali a présenté le monologue Ouarda, extrait de son prochain spectacle intitulé Les poupées, suivi de Toufik Mezaiche et son spectacle Retard qui marque la clôture de la semaine du monologue qui s'est tenue à l'espace Plasti du quotidien Algérie news depuis le 31 juillet.
Le monologue en tant que discipline théâtrale doit obéir à des règles artistiques et à des références de qualité, a estimé lundi à Alger Omar Fetmouche, directeur du Théâtre régional de Bejaia (TRB), qui considère la définition du monologue en Algérie comme erronée.
Lors d'une rencontre-débat autour de l'art du monologue, organisée par le quotidien Algérie news, pour la dernière soirée de la semaine du monologue, avec Omar Fetmouche et le journaliste Mohamed Kali, le directeur du TRB considère qu'une "grande confusion règne dans le théâtre algérien entre monologue, monodrame et one man show" qui sont trois disciplines distinctes d'un théâtre à distribution unique (un seul comédien).
Les trois disciplines ne peuvent être perçues de la même manière selon Fetmouche puisque le monodrame est un travail théâtral à part entière, (comprenant l'écriture dramaturgique, la mise en scène, la performance du comédien et parfois la chorégraphie) le monologue n'est qu'une performance individuelle dans une pièce théâtrale alors que le one man show et basé sur le rire et la dérision.
De ce fait les trois disciplines ne peuvent être jugées ou produites de la même façon surtout qu'elles sont fondues toutes les trois dans le moule du monologue auquel sont consacrées aujourd'hui des journées nationales. Le plus dangereux, aux yeux du dramaturge, est que le monologue devient aujourd'hui "un choix de facilité même pour les jeunes comédiens", alors que, selon lui, cet exercice nécessite "un grand capital d'expérience sur la scène".
Il est rejoint sur ce point par le journaliste Mohamed Kali qui estime que l'orientation des artistes vers cette discipline est "due aux coûts de montage du monologue qui sont nettement inférieurs à ceux d'une pièce à large distribution" (avec un grand nombre d'acteurs).
Kali a démontré, par une communication sur l'apparition et l'évolution du monologue algérien, que cette discipline était celle des comédiens dont les troupes se sont séparées en citant l'exemple de Homk Salim (la folie de Salim) qu'Abdelkader Alloula avait monté une fois son théâtre fermé. Il estime donc qu'au delà des coûts financiers, le monologue a été le produit de conditions particulières beaucoup plus qu'un choix artistique, en appuyant ses propos par la multitude de monologues féminins au début des années 90 tels que Fatma écrit par Mhamed Benguettaf et joué par Sonia.
A la fin de la rencontre Omar Fetmouche a conseillé aux jeunes comédiens de "se forger au théâtre de large distribution et de capitaliser une expérience conséquente" avant de s'attaquer au monologue et surtout d'éviter "les imitations et les one man shows stériles".
Après cette rencontre la comédienne Tounes Aït Ali a présenté le monologue Ouarda, extrait de son prochain spectacle intitulé Les poupées, suivi de Toufik Mezaiche et son spectacle Retard qui marque la clôture de la semaine du monologue qui s'est tenue à l'espace Plasti du quotidien Algérie news depuis le 31 juillet.


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