Les plages de la wilaya d'El- Tarf connaissent en ce mois de Ramadhan, marqué par une canicule exceptionnelle, une grande affluence malgré le jeûne, a-t-on constaté. Les plages de la wilaya d'El- Tarf connaissent en ce mois de Ramadhan, marqué par une canicule exceptionnelle, une grande affluence malgré le jeûne, a-t-on constaté. Avec des températures qui dépassent, selon les services locaux de la météorologie, les 40 degrés Celsius, les plages de cette région de l'extrême est du pays font régulièrement le plein, particulièrement celles qui se trouvent à quelques encablures des agglomérations urbaines, telles la Vieille Calle, la Grande plage, la Messida et Chatt. Décidés à échapper à ces températures caniculaires qui, avec les feux de forêt enregistrés ces derniers jours, rendent l'air des plus irrespirables, des dizaines de citoyens en quête de fraîcheur succombent volontiers à l'appel de la mer. Les plages sont ainsi prises d'assaut par des jeunes et des moins jeunes fuyant leur logis transformés en étuves durant ces longues journées de jeûne. Munis de parasols et autres équipements de plage, toutes ces personnes cherchent avant tout à se mettre à l'abri des fortes chaleurs en s'installant à proximité des rochers où l'air est plus doux. Pour Abdelhamid S., la trentaine, allongé sous un parasol, "même si la mer creuse encore plus l'estomac et donne davantage soif, je préfère encore faire trempette et humer l'air marin plutôt que de rester à la maison devant la télévision". D'autres jeunes s'installent pour toute la journée au bord de l'eau et ne rentrent chez eux que quelques instants avant le f'tour, le temps de prendre une douche pour se dessaler avant de s'installer confortablement devant la télé en attendant l'Adhan du Maghreb. Dans l'eau, il n'y a que les têtes qui apparaissent, comme si ces gens immobiles, souvent coiffés de chapeaux de paille ou de casquette pour se prémunir du soleil ardent, étaient plantés là depuis des heures, savourant sur leur corps le frais clapotis de l'onde bleue. De temps à autre des baigneurs sortent une main de l'eau pour se mouiller la tête, façon d'éviter les insolations. Durant ces journées de canicule, les jeunes veulent profiter au maximum des bienfaits de la mer, loin des interminables parties de beach-soccer ou de beach-volley auxquelles ils aiment tant s'adonner, des heures durant, en dehors du mois de jeûne. En groupe sous les parasols, ou à l'ombre d'un rocher, ces jeunes parlent de tout, gesticulent, bavardent pour tuer le temps avant de piquer une sieste réparatrice en attendant une baisse du mercure pour rentrer chez eux. La mer n'interpelle pas uniquement les jeunes car le soir, après la rupture du jeûne, de nombreuses familles se rendent sur les plages pour se détendre et respirer un bol d'air "iodé", tout en sirotant un café et en grignotant quelques gourmandises. Rachid, père de famille, accompagné de ses enfants souligne que le fait de venir à la plage le "réconforte" et efface le stress de la canicule. Cela lui permet surtout de se ressourcer pour affronter le lendemain, une nouvelle journée de jeûne sous une chaleur suffocante. Avec des températures qui dépassent, selon les services locaux de la météorologie, les 40 degrés Celsius, les plages de cette région de l'extrême est du pays font régulièrement le plein, particulièrement celles qui se trouvent à quelques encablures des agglomérations urbaines, telles la Vieille Calle, la Grande plage, la Messida et Chatt. Décidés à échapper à ces températures caniculaires qui, avec les feux de forêt enregistrés ces derniers jours, rendent l'air des plus irrespirables, des dizaines de citoyens en quête de fraîcheur succombent volontiers à l'appel de la mer. Les plages sont ainsi prises d'assaut par des jeunes et des moins jeunes fuyant leur logis transformés en étuves durant ces longues journées de jeûne. Munis de parasols et autres équipements de plage, toutes ces personnes cherchent avant tout à se mettre à l'abri des fortes chaleurs en s'installant à proximité des rochers où l'air est plus doux. Pour Abdelhamid S., la trentaine, allongé sous un parasol, "même si la mer creuse encore plus l'estomac et donne davantage soif, je préfère encore faire trempette et humer l'air marin plutôt que de rester à la maison devant la télévision". D'autres jeunes s'installent pour toute la journée au bord de l'eau et ne rentrent chez eux que quelques instants avant le f'tour, le temps de prendre une douche pour se dessaler avant de s'installer confortablement devant la télé en attendant l'Adhan du Maghreb. Dans l'eau, il n'y a que les têtes qui apparaissent, comme si ces gens immobiles, souvent coiffés de chapeaux de paille ou de casquette pour se prémunir du soleil ardent, étaient plantés là depuis des heures, savourant sur leur corps le frais clapotis de l'onde bleue. De temps à autre des baigneurs sortent une main de l'eau pour se mouiller la tête, façon d'éviter les insolations. Durant ces journées de canicule, les jeunes veulent profiter au maximum des bienfaits de la mer, loin des interminables parties de beach-soccer ou de beach-volley auxquelles ils aiment tant s'adonner, des heures durant, en dehors du mois de jeûne. En groupe sous les parasols, ou à l'ombre d'un rocher, ces jeunes parlent de tout, gesticulent, bavardent pour tuer le temps avant de piquer une sieste réparatrice en attendant une baisse du mercure pour rentrer chez eux. La mer n'interpelle pas uniquement les jeunes car le soir, après la rupture du jeûne, de nombreuses familles se rendent sur les plages pour se détendre et respirer un bol d'air "iodé", tout en sirotant un café et en grignotant quelques gourmandises. Rachid, père de famille, accompagné de ses enfants souligne que le fait de venir à la plage le "réconforte" et efface le stress de la canicule. Cela lui permet surtout de se ressourcer pour affronter le lendemain, une nouvelle journée de jeûne sous une chaleur suffocante.
