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La complainte des déracinés
Cheikh El Hasnaoui
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 08 - 2012

Cheikh El Hasnaoui, de son vrai nom Mohamed Khelouat pour l'état civil, est un musicien de chaâbi. Son nom d'emprunt , il le doit à sa région natale l'aarch des Ihassenaouen ((Ihesnawen), confédération des Aït Aïssi, où il naît le 23 juillet 1910 dans le hameau de Taâzibt, village de Tadart Tamuqrant, situé au sud de la ville de Tizi-Ouzou.
Cheikh El Hasnaoui, de son vrai nom Mohamed Khelouat pour l'état civil, est un musicien de chaâbi. Son nom d'emprunt , il le doit à sa région natale l'aarch des Ihassenaouen ((Ihesnawen), confédération des Aït Aïssi, où il naît le 23 juillet 1910 dans le hameau de Taâzibt, village de Tadart Tamuqrant, situé au sud de la ville de Tizi-Ouzou.
Orphelin de mère à deux ans, Mohamed est élevé par sa famille. L'enfant grandit dans le climat de la culture des zaouias, il fréquente le timaâmrin. Il dut quitter le village natal vers 1930 vers Alger où il fut embauché dans un travail de nuit sur les quais. Il loge à La Casbah et fera partie de l'orchestre de Hadj M'hamed El Anka. Sa première chanson A yema yema, une complainte de déracinés qu'il compose en 1936. En 1937, à l'orée de la Seconde Guerre mondiale, El Hasnaoui part en France, et s'installe à Paris, dans le 15e. De 1939 jusqu'au début des années 50, avant le déclenchement de la Guerre d'Algérie, il produit l'essentiel de son répertoire composé de 29 chansons en kabyle et de 17 en arabe dialectal. En 1968, il enregistre ses dernières chansons Cheïkh Amokrane, Haïla hop, Merhva, Ya noudjoum ellil, Rod balek. Il quitte définitivement la scène artistique après ces enregistrements. Cheïkh El Hasnaoui est considéré comme une figure de proue de son genre musical et un symbole aussi de l'Algérie réconciliée avec ses identités. En effet le chanteur alterne dans ses compositions l'arabe et le kabyle.
Cheikh El Hasnaoui souvent associé à un titre majeur intitulé La Maison Blanche s'illustre dès les années 30 en créant un style propre à lui et reconnaissable à sa cascade de voix grave, aux sonorités lancinantes du banjo et à ses textes qui évoquent la douleur sentimentale. Douleur pour laquelle Cheikh El Hasnaoui s'exile en France. Le thème de l'exil deviendra par ailleurs le leïtmotiv d'une grande partie de son œuvre : La Terre notre exil et le ciel son séjour (Lamartine). De Lounès Matoub à Lounis Aït Menguellet ou plus tard Takfarinas, Kamel Messaoudi et bien d'autres s'inspirent ou évoquent l'œuvre musicale de Cheikh El Hasnaoui, pour sa musique ou sa thématique récurrente de l'exil comme source d'inspiration. Il est décédé à Saint Pierre de la Réunion le 6 juillet 2002.
Orphelin de mère à deux ans, Mohamed est élevé par sa famille. L'enfant grandit dans le climat de la culture des zaouias, il fréquente le timaâmrin. Il dut quitter le village natal vers 1930 vers Alger où il fut embauché dans un travail de nuit sur les quais. Il loge à La Casbah et fera partie de l'orchestre de Hadj M'hamed El Anka. Sa première chanson A yema yema, une complainte de déracinés qu'il compose en 1936. En 1937, à l'orée de la Seconde Guerre mondiale, El Hasnaoui part en France, et s'installe à Paris, dans le 15e. De 1939 jusqu'au début des années 50, avant le déclenchement de la Guerre d'Algérie, il produit l'essentiel de son répertoire composé de 29 chansons en kabyle et de 17 en arabe dialectal. En 1968, il enregistre ses dernières chansons Cheïkh Amokrane, Haïla hop, Merhva, Ya noudjoum ellil, Rod balek. Il quitte définitivement la scène artistique après ces enregistrements. Cheïkh El Hasnaoui est considéré comme une figure de proue de son genre musical et un symbole aussi de l'Algérie réconciliée avec ses identités. En effet le chanteur alterne dans ses compositions l'arabe et le kabyle.
Cheikh El Hasnaoui souvent associé à un titre majeur intitulé La Maison Blanche s'illustre dès les années 30 en créant un style propre à lui et reconnaissable à sa cascade de voix grave, aux sonorités lancinantes du banjo et à ses textes qui évoquent la douleur sentimentale. Douleur pour laquelle Cheikh El Hasnaoui s'exile en France. Le thème de l'exil deviendra par ailleurs le leïtmotiv d'une grande partie de son œuvre : La Terre notre exil et le ciel son séjour (Lamartine). De Lounès Matoub à Lounis Aït Menguellet ou plus tard Takfarinas, Kamel Messaoudi et bien d'autres s'inspirent ou évoquent l'œuvre musicale de Cheikh El Hasnaoui, pour sa musique ou sa thématique récurrente de l'exil comme source d'inspiration. Il est décédé à Saint Pierre de la Réunion le 6 juillet 2002.


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