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La syncope ou perte de connaissance
Pathologies cardio-vasculaires
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 09 - 2012

La syncope (malaise ou perte de connaissance) se définit comme l'apparition subite d'une perte de connaissance due à l'insuffisance brutale et passagère de la circulation sanguine qui nourrit le cerveau. Elle se rétablit spontanément en moins de trois minutes. Cette affection est parfois liée à une pathologie cardio-vasculaire (voir sous causes syncope).
La syncope (malaise ou perte de connaissance) se définit comme l'apparition subite d'une perte de connaissance due à l'insuffisance brutale et passagère de la circulation sanguine qui nourrit le cerveau. Elle se rétablit spontanément en moins de trois minutes. Cette affection est parfois liée à une pathologie cardio-vasculaire (voir sous causes syncope).
La différence entre la syncope et la lipothymie est l'absence d'une perte totale de connaissance pour cette dernière. La syncope se divise en trois catégories selon son origine qui peut être indéterminée, cardio-vasculaire ou non cardio-vasculaire.
Les syncopes dont les causes demeurent inexpliquées sont les plus fréquentes, elles occupent le tiers des cas.
Les troubles cardio-vasculaires, quant à eux, résultent souvent d'un ralentissement ou d'un trouble du rythme cardiaque (arythmie cardiaque). Ils peuvent également apparaître suite à l'existence de tumeurs ou de certaines maladies congénitales.
La syncope se manifeste en fait comme un mécanisme de protection du corps et de ce fait peut indiquer des problèmes cardiaques comme l'AVC ou l'embolie pulmonaire. C'est pourquoi il est toujours conseillé de consulter un médecin après une syncope.
Le dysfonctionnement des prothèses thérapeutiques fixées sur certains composants cardiaques peut aussi entrainer l'apparition de la syncope.
Le risque de syncope s'accroît avec l'âge, surtout si le patient présente une hypertension artérielle ou un antécédent de trouble de la circulation du sang dans le cerveau.
Quand les causes sont non cardio-vasculaires, les syncopes apparaissent par réflexe lors de toux, de la défécation ou de la miction, de la compression du cou, du contact brutal avec l'eau, de la vue du sang ou encore en cas de douleurs insoutenables. Ce sont les syncopes vagales ou malaises vagales. La diminution de la tension artérielle (voir hypotension) par le saignement abondant, la prise de certains médicaments, l'orthostatisme et le « voile noir » pour les pilotes des avions de chasse en pleine vitesse sont autant de facteurs qui peuvent nuire momentanément à la perfusion sanguine de l'encéphale.
Il en est de même pour le manque d'apport en oxygène de l'appareil respiratoire. Une apnée non contrôlée peut ainsi être à l'origine d'une syncope. Les bouleversements émotifs comme le stress, l'anxiété (crise d'angoisse par exemple) et la consommation abusive d'alcools ou de drogues favorisent également son apparition.
Certaines infections peuvent aussi provoquer une syncope. Par exemple en cas de septicémie.
Circonstances de survenue possibles de la syncope
Quant aux circonstances de survenue, cette affection apparaît généralement après les efforts physiques, le changement brusque de la position debout en position assise ou inversement, la station debout prolongée, lors de fortes émotions, de douleurs vives, du port d'un col trop serré, au moment du rasage, de la miction ou du contact avec l'eau comme lors de la baignade.
Les symptômes
La forme typique de la syncope se manifeste par une perte de connaissance brève d'apparition brutale, sans aucun symptôme avant-coureur ou prodrome. Elle entraine une chute instantanée du patient avec un risque de traumatisme. Elle peut s'accompagner d'une pâleur, d'un arrêt respiratoire, d'un ralentissement ou d'une accélération du battement du cœur. La victime se rétablit spontanément et soudainement en quelques secondes ou minutes sans se souvenir de ce qui lui est arrivé.
Les formes atypiques de la syncope sont précédées de prodromes tels que le vertige, la sueur ou les troubles visuels. Par ailleurs, l'apparition de crises convulsives peut révéler une origine neurologique (ex. épilepsie).
Diagnostic
Afin de préciser le diagnostic, et après avoir interrogé le patient et ses entourages, le professionnel de santé effectue un examen complet du patient. Il s'intéresse en particulier aux systèmes cardio-vasculaires et neurologiques. Il procède aussi à des analyses de sang et à des explorations d'autres organes. Toutes ces formes d'investigation permettent au médecin de confirmer le diagnostic de la syncope. En effet, certaines maladies psychiques ou neurologiques peuvent provoquer l'apparition de signes similaires à la syncope.
Les complications
La chute provoquée par la perte de connaissance peut engendrer des plaies, des fractures, des contusions ou des hémorragies. Ces lésions sont d'autant plus graves si elles atteignent l'encéphale. Par ailleurs, la syncope due au contact brutal avec l'eau ou hydrocution risque de noyer la victime.
La persistance de la syncope peut entraîner le coma et révéler l'existence d'une lésion cérébrale ou cardio-vasculaire plus ou moins importante.
Le traitement
Le traitement consiste à supprimer la cause par le moyen le plus adapté, allant de la prise de médicaments jusqu'au recours à l'opération chirurgicale. En outre, si le malade prend un médicament entraînant l'apparition de syncope, il doit consulter son médecin pour que ce dernier lui en prescrive un autre.
La prévention de la syncope consiste surtout à éviter ou limiter les circonstances qui l'occasionnent. En effet, une bonne hydratation et éventuellement l'apport de sel contribuent à réduire le risque de diminution de la tension artérielle.
Phytothérapie
Pour lutter contre la syncope (mesure complémentaire), infusez une cuillère à dessert de feuilles ou fleurs de romarin dans une tasse d'eau bouillante pendant dix minutes. Prenez une tasse de cette infusion avant ou après les repas. Vous pouvez également utiliser l'huile essentielle de romarin. Ingérez trois à quatre gouttes avec du miel, deux à trois fois quotidiennement.
La mélisse possède aussi une vertu thérapeutique intéressante. Infusez pendant dix minutes une cuillère à dessert de sommités fleuries dans une tasse d'eau bouillante. La dose de trois tasses d'infusion par jour devrait atténuer le problème.
L'olivier associé avec le ginkgo et ou la petite pervenche peuvent améliorer le flux sanguin au niveau de l'encéphale et l'oxygénation des neurones.
Remarquons qu'avant d'utiliser ces remèdes, vous devez consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils sur les précautions à prendre. En effet, le surdosage de romarin risque de provoquer des crises épileptiques.
Les bons conseils
Même une seule crise de syncope ne doit jamais être négligée, car une éventuelle origine cardiaque peut être fatale :
si vous êtes victime d'une ou plusieurs crises, consultez toujours un médecin pour détecter la cause éventuelle ; comme on l'a vu sous cause de la syncope, cette dernière peut servir aussi comme un mécanisme de protection du corps et peut indiquer des problèmes cardiaques comme l'AVC ou l'embolie pulmonaire.
Dès que vous sentez les signes annonciateurs de la syncope :
- prévenez immédiatement votre entourage ;
- allongez-vous immédiatement pour éviter la chute.
- lorsque vous reprenez conscience, ne vous relevez pas tant que votre état de santé ne vous semble pas revenir à la normale ;
- accordez-vous des moments de repos et de sommeils suffisants ;
- la nuit, utilisez un oreiller soulevant votre tête si vous avez une syncope orthostatique ;
- adoptez une alimentation équilibrée et une bonne hydratation ;
- évitez de vous énerver trop facilement.
Si vous êtes en face d'une personne en pleine crise de syncope
-gardez votre sang-froid ;
-si la personne est en début de crise, soutenez-la pour empêcher sa
chute ;
-mettez-la sur le côté pour éviter l'étouffement ;
-surélevez ses membres inférieurs ;
-desserrez ses habits et aérez le
lieu ;
-ne lui donnez pas à boire ;
-rafraîchissez-lui la nuque et le front à l'aide d'un linge mouillé ;
-rassurez-la et mettez-la au repos dans un endroit calme ;
-conduisez-la chez le médecin.
La différence entre la syncope et la lipothymie est l'absence d'une perte totale de connaissance pour cette dernière. La syncope se divise en trois catégories selon son origine qui peut être indéterminée, cardio-vasculaire ou non cardio-vasculaire.
Les syncopes dont les causes demeurent inexpliquées sont les plus fréquentes, elles occupent le tiers des cas.
Les troubles cardio-vasculaires, quant à eux, résultent souvent d'un ralentissement ou d'un trouble du rythme cardiaque (arythmie cardiaque). Ils peuvent également apparaître suite à l'existence de tumeurs ou de certaines maladies congénitales.
La syncope se manifeste en fait comme un mécanisme de protection du corps et de ce fait peut indiquer des problèmes cardiaques comme l'AVC ou l'embolie pulmonaire. C'est pourquoi il est toujours conseillé de consulter un médecin après une syncope.
Le dysfonctionnement des prothèses thérapeutiques fixées sur certains composants cardiaques peut aussi entrainer l'apparition de la syncope.
Le risque de syncope s'accroît avec l'âge, surtout si le patient présente une hypertension artérielle ou un antécédent de trouble de la circulation du sang dans le cerveau.
Quand les causes sont non cardio-vasculaires, les syncopes apparaissent par réflexe lors de toux, de la défécation ou de la miction, de la compression du cou, du contact brutal avec l'eau, de la vue du sang ou encore en cas de douleurs insoutenables. Ce sont les syncopes vagales ou malaises vagales. La diminution de la tension artérielle (voir hypotension) par le saignement abondant, la prise de certains médicaments, l'orthostatisme et le « voile noir » pour les pilotes des avions de chasse en pleine vitesse sont autant de facteurs qui peuvent nuire momentanément à la perfusion sanguine de l'encéphale.
Il en est de même pour le manque d'apport en oxygène de l'appareil respiratoire. Une apnée non contrôlée peut ainsi être à l'origine d'une syncope. Les bouleversements émotifs comme le stress, l'anxiété (crise d'angoisse par exemple) et la consommation abusive d'alcools ou de drogues favorisent également son apparition.
Certaines infections peuvent aussi provoquer une syncope. Par exemple en cas de septicémie.
Circonstances de survenue possibles de la syncope
Quant aux circonstances de survenue, cette affection apparaît généralement après les efforts physiques, le changement brusque de la position debout en position assise ou inversement, la station debout prolongée, lors de fortes émotions, de douleurs vives, du port d'un col trop serré, au moment du rasage, de la miction ou du contact avec l'eau comme lors de la baignade.
Les symptômes
La forme typique de la syncope se manifeste par une perte de connaissance brève d'apparition brutale, sans aucun symptôme avant-coureur ou prodrome. Elle entraine une chute instantanée du patient avec un risque de traumatisme. Elle peut s'accompagner d'une pâleur, d'un arrêt respiratoire, d'un ralentissement ou d'une accélération du battement du cœur. La victime se rétablit spontanément et soudainement en quelques secondes ou minutes sans se souvenir de ce qui lui est arrivé.
Les formes atypiques de la syncope sont précédées de prodromes tels que le vertige, la sueur ou les troubles visuels. Par ailleurs, l'apparition de crises convulsives peut révéler une origine neurologique (ex. épilepsie).
Diagnostic
Afin de préciser le diagnostic, et après avoir interrogé le patient et ses entourages, le professionnel de santé effectue un examen complet du patient. Il s'intéresse en particulier aux systèmes cardio-vasculaires et neurologiques. Il procède aussi à des analyses de sang et à des explorations d'autres organes. Toutes ces formes d'investigation permettent au médecin de confirmer le diagnostic de la syncope. En effet, certaines maladies psychiques ou neurologiques peuvent provoquer l'apparition de signes similaires à la syncope.
Les complications
La chute provoquée par la perte de connaissance peut engendrer des plaies, des fractures, des contusions ou des hémorragies. Ces lésions sont d'autant plus graves si elles atteignent l'encéphale. Par ailleurs, la syncope due au contact brutal avec l'eau ou hydrocution risque de noyer la victime.
La persistance de la syncope peut entraîner le coma et révéler l'existence d'une lésion cérébrale ou cardio-vasculaire plus ou moins importante.
Le traitement
Le traitement consiste à supprimer la cause par le moyen le plus adapté, allant de la prise de médicaments jusqu'au recours à l'opération chirurgicale. En outre, si le malade prend un médicament entraînant l'apparition de syncope, il doit consulter son médecin pour que ce dernier lui en prescrive un autre.
La prévention de la syncope consiste surtout à éviter ou limiter les circonstances qui l'occasionnent. En effet, une bonne hydratation et éventuellement l'apport de sel contribuent à réduire le risque de diminution de la tension artérielle.
Phytothérapie
Pour lutter contre la syncope (mesure complémentaire), infusez une cuillère à dessert de feuilles ou fleurs de romarin dans une tasse d'eau bouillante pendant dix minutes. Prenez une tasse de cette infusion avant ou après les repas. Vous pouvez également utiliser l'huile essentielle de romarin. Ingérez trois à quatre gouttes avec du miel, deux à trois fois quotidiennement.
La mélisse possède aussi une vertu thérapeutique intéressante. Infusez pendant dix minutes une cuillère à dessert de sommités fleuries dans une tasse d'eau bouillante. La dose de trois tasses d'infusion par jour devrait atténuer le problème.
L'olivier associé avec le ginkgo et ou la petite pervenche peuvent améliorer le flux sanguin au niveau de l'encéphale et l'oxygénation des neurones.
Remarquons qu'avant d'utiliser ces remèdes, vous devez consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils sur les précautions à prendre. En effet, le surdosage de romarin risque de provoquer des crises épileptiques.
Les bons conseils
Même une seule crise de syncope ne doit jamais être négligée, car une éventuelle origine cardiaque peut être fatale :
si vous êtes victime d'une ou plusieurs crises, consultez toujours un médecin pour détecter la cause éventuelle ; comme on l'a vu sous cause de la syncope, cette dernière peut servir aussi comme un mécanisme de protection du corps et peut indiquer des problèmes cardiaques comme l'AVC ou l'embolie pulmonaire.
Dès que vous sentez les signes annonciateurs de la syncope :
- prévenez immédiatement votre entourage ;
- allongez-vous immédiatement pour éviter la chute.
- lorsque vous reprenez conscience, ne vous relevez pas tant que votre état de santé ne vous semble pas revenir à la normale ;
- accordez-vous des moments de repos et de sommeils suffisants ;
- la nuit, utilisez un oreiller soulevant votre tête si vous avez une syncope orthostatique ;
- adoptez une alimentation équilibrée et une bonne hydratation ;
- évitez de vous énerver trop facilement.
Si vous êtes en face d'une personne en pleine crise de syncope
-gardez votre sang-froid ;
-si la personne est en début de crise, soutenez-la pour empêcher sa
chute ;
-mettez-la sur le côté pour éviter l'étouffement ;
-surélevez ses membres inférieurs ;
-desserrez ses habits et aérez le
lieu ;
-ne lui donnez pas à boire ;
-rafraîchissez-lui la nuque et le front à l'aide d'un linge mouillé ;
-rassurez-la et mettez-la au repos dans un endroit calme ;
-conduisez-la chez le médecin.


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