Le ministre d'Etat, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné, hier, la volonté de l'Algérie de consolider la présence des entreprises européennes sur son marché, à travers des investissements dans les secteurs des hydrocarbures et des ressources minières. Mettant en avant les réformes législatives et réglementaires récemment engagées, offrant un cadre plus attractif, transparent et flexible pour les investisseurs étrangers. « Les nouvelles lois sur l'investissement et sur les hydrocarbures garantissent un cadre attractif, flexible et transparent, propice à l'établissement de partenariats solides et mutuellement bénéfiques », a-t-il fait savoir. C'était, a indiqué un communiqué du ministère, lors d'une rencontre, au siège de son département ministériel, avec l'ambassadeur de l'Union européenne en Algérie, Diego Mellado, en présence, a noté la même source, de la secrétaire d'Etat chargée des Mines, Mme Karima Bakir Tafer, ainsi que de plusieurs cadres du ministère. Précisant que les échanges ont porté sur l'état et les perspectives des relations entre l'Algérie et l'Union européenne, notamment dans le cadre du dialogue stratégique sur l'énergie. La rencontre, a poursuivi la même source, a également permis de passer en revue les progrès enregistrés dans la coopération énergétique, en particulier en matière d'approvisionnement de l'Europe en gaz naturel, de développement des champs de production et d'intégration des technologies visant à réduire les émissions et l'empreinte carbone. Les deux parties, a ajouté la même source, ont passé en revue les avancées réalisées dans les domaines des hydrocarbures et des mines, notamment en matière de fourniture de gaz naturel à l'Europe, de développement des champs énergétiques et de réduction des émissions de carbone grâce à l'adoption de technologies propres et de projets de capture du CO2. Les discussions ont également porté sur les projets de captage du carbone, la protection de l'environnement et le développement de l'hydrogène dans le cadre du Corridor Sud H2, reliant l'Algérie à l'Europe via l'Italie, l'Allemagne et l'Autriche. Ce projet vise à promouvoir l'exportation de l'hydrogène et à contribuer à la transition énergétique du continent, lit-on à travers ce communiqué. Pour sa part, l'ambassadeur Diego Mellado a exprimé le souhait de renforcer la coopération dans les domaines de l'hydrogène vert et bleu, ainsi que dans l'exploitation et la transformation des minerais stratégiques au service des industries, notamment celles liées aux énergies renouvelables. Saluant, à l'occasion, la qualité du dialogue énergétique entre l'Algérie et l'Union européenne et réaffirmant l'intérêt croissant des entreprises européennes pour le marché algérien. Il a souligné le rôle essentiel de l'Algérie en tant que partenaire fiable pour la sécurité énergétique européenne.