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Honorer la profession
Sous la Plume
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 09 - 2012

Les maternités sont les parents pauvres du secteur public. Elles n'ont jamais connu de métamorphose. Vu le nombre de parturientes qui préfèrent l'hôpital, et on en devine les raisons, les pouvoirs publics ne pensent pas à opérer une extension appréciable de ces services où l'on ne verrait plus deux voire trois malades par lit où quelques fois sur un matelas miteux à même le sol. L'accueil, n'en parlons pas, au-delà des souffrances physiques et psychologiques que les femmes endurent, le langage des préposées à la maternité frise la vulgarité ce qui est le plus souvent source d'angoisse pour les futures mères. Quant à la propreté des lieux, c'est loin d'être la priorité des responsables. Les tables de travail très peu ou pas désinfectées, les toilettes en particulier dépourvues d'eau sont de véritables nids à microbes. Bref, la salubrité qui devrait être la règle première dans les hôpitaux est de sortie. Les nourrissons sont les premiers à faire les frais des négligences d'hygiène et chopent le plus souvent des microbes qui les emportent adigere ad mortem sans parler du manque de couveuses pour les prématurés. Certes, il ne fait pas bon accoucher dans les maternités du secteur public mais que peut faire le citoyen lambda qui n'a pas les moyens d'emmener son épouse dans une des cliniques privées, où il devra consentir à débourser une somme aux multiples zéros, conscients que les futures mamans seront davantage chouchoutées, que la faïence des salles de travail est nickel et que le berceau du bébé est flambant neuf. Mais tout cela est tape-à-l'œil car en matière de prise en charge médicale, rien ne vaut les hôpitaux qui possèdent matériel et médicaments contrairement au secteur privé qui, en cas de pépin, dirigera fatalement la parturiente vers le secteur public qui doit le plus clair du temps réparer les «gaucheries» de ces cliniques que l'on dit huppées. L'effort à consentir doit se faire en direction de la prise en charge au niveau des urgences. C'est le véritable point noir. Il ne doit plus être question de voir les femmes sur le point d'accoucher se faire remballer pour X raisons. Les services de gynécologie obstétrique ont une mission de service public, une mission noble, celle de donner la vie, c'est ce qu'il y a de plus beau. Alors honorez la profession !
Les maternités sont les parents pauvres du secteur public. Elles n'ont jamais connu de métamorphose. Vu le nombre de parturientes qui préfèrent l'hôpital, et on en devine les raisons, les pouvoirs publics ne pensent pas à opérer une extension appréciable de ces services où l'on ne verrait plus deux voire trois malades par lit où quelques fois sur un matelas miteux à même le sol. L'accueil, n'en parlons pas, au-delà des souffrances physiques et psychologiques que les femmes endurent, le langage des préposées à la maternité frise la vulgarité ce qui est le plus souvent source d'angoisse pour les futures mères. Quant à la propreté des lieux, c'est loin d'être la priorité des responsables. Les tables de travail très peu ou pas désinfectées, les toilettes en particulier dépourvues d'eau sont de véritables nids à microbes. Bref, la salubrité qui devrait être la règle première dans les hôpitaux est de sortie. Les nourrissons sont les premiers à faire les frais des négligences d'hygiène et chopent le plus souvent des microbes qui les emportent adigere ad mortem sans parler du manque de couveuses pour les prématurés. Certes, il ne fait pas bon accoucher dans les maternités du secteur public mais que peut faire le citoyen lambda qui n'a pas les moyens d'emmener son épouse dans une des cliniques privées, où il devra consentir à débourser une somme aux multiples zéros, conscients que les futures mamans seront davantage chouchoutées, que la faïence des salles de travail est nickel et que le berceau du bébé est flambant neuf. Mais tout cela est tape-à-l'œil car en matière de prise en charge médicale, rien ne vaut les hôpitaux qui possèdent matériel et médicaments contrairement au secteur privé qui, en cas de pépin, dirigera fatalement la parturiente vers le secteur public qui doit le plus clair du temps réparer les «gaucheries» de ces cliniques que l'on dit huppées. L'effort à consentir doit se faire en direction de la prise en charge au niveau des urgences. C'est le véritable point noir. Il ne doit plus être question de voir les femmes sur le point d'accoucher se faire remballer pour X raisons. Les services de gynécologie obstétrique ont une mission de service public, une mission noble, celle de donner la vie, c'est ce qu'il y a de plus beau. Alors honorez la profession !

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