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Le souhait de Carlos Ghosn et les assurances du gouvernement algérien
Manque de carburant pour le projet Renault en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2012

Le P.-dg du groupe automobile français Renault, Carlos Ghosn, a souhaité jeudi à Paris l'ouverture prochaine d'une usine de la marque au losange en Algérie. Il n'écarte pas aussi la possibilité de venir en Algérie pour concrétiser le projet. Les propos de l'industriel français ont été rapportés par l'Aps. Il semble que le gouvernement algérien peine à convaincre Renault de s'implanter dans le pays. Mohamed Benmeradi, lui, était convaincu que le projet de partenariat avec Renault serait finalisé à la mi-septembre. Léger contretemps ou des « contraintes » de dernière minute qui laissent à penser que les choses ne se déroulent pas comme prévu.
Le feuilleton de l'implantation d'une usine de la marque Renault continue
Depuis 2 ans, le gouvernement algérien négocie avec Renault l'implantation d'une usine dans le pays. Depuis mai dernier les choses se sont accélérées. Le dossier avançait bien. Les négociations entre les deux parties allaient se concrétiser, selon le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, à la mi-septembre. Il n'en fut rien. Un léger retard sur le calendrier prévu ? Jeudi, le P.-dg du groupe automobile français Renault, Carlos Ghosn, n'était pas si sûr que les négociations allaient aboutir très prochainement comme annoncé par Mohamed Benmeradi, décidemment trop optimiste pour un projet de réalisation qui traîne en longueur. « Nous négocions et j'espère que bientôt nous allons pouvoir finalement concrétiser. Nous communiquons sur décision. Pour l'instant, on n'en n'est pas là, mais ça progresse bien », a-t-il déclaré à l'APS, en marge du lancement d'une nouvelle gamme de voitures Renault, à la veille de l'ouverture du Salon de l'automobile à Paris. « On avance » selon les propos les propos de Benmeradi puis on « progresse », selon les propos de l'industriel français qui espère une prochaine visite en Algérie pour concrétiser le projet. « J'espère que bientôt nous pourrons aboutir et que j'aurais la charge moi-même de visiter l'Algérie pour pouvoir concrétiser ce projet », a-t-il affirmé selon l'Aps qui a rapporté ces déclarations. Depuis deux ans, le constructeur français et les autorités algériennes bataillent autour de l'implantation d'une usine en Algérie. Enfin, le dossier semblait avoir avancé et bien avancé. Le 25 mai dernier, un protocole d'accord a finalement été signé entre le constructeur français et les autorités du pays.
Le 3 septembre dernier, en marge de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, dans une déclaration à la presse, a annoncé la finalisation de l'accord-cadre entre les deux parties. « La commission mixte en charge du dossier doit finaliser aujourd'hui (jour de l'ouverture de la session d'automne du Parlement) un accord pour la création à la mi-septembre d'une société mixte » pour la construction d'une usine de voitures dans l'ouest de l'Algérie. La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le Fonds national d'investissement, représentant les intérêts de l'Algérie, détiendront 51% du capital de cette société, et le groupe Renault les 49% restants, selon M. Benmeradi. La fabrication des premiers véhicules devrait débuter « 14 mois après la création de la société mixte et non 18 mois comme initialement prévu », a précisé le ministre algérien. Mohamed Benmeradi a également précisé que le gouvernement algérien a proposé la zone industrielle de Oued Tlelat, dans la région d'Oran, pour l'implantation de l'usine. Le choix du lieu pour ce projet a pris une partie du temps des négociateurs. Sur le choix du lieu, les deux parties ont également bataillé dur.
Le souhait du gouvernement de voir le projet s'implanter à Bellara (Jijel) a été contesté par l'industriel français. Finalement la partie algérienne et la partie française se sont entendues sur Oued Tlélat (Oran). C'est à l'ouest du pays que sortira la première voiture fabriquée en Algérie sous le label Renault. Le protocole d'accord signé le 25 mai 2012 entre Algériens et Français pour la réalisation de cette usine stipulait que cette fabrique devrait produire 75.000 voitures par an, avant d'atteindre progressivement 150.000 unités, dont une partie sera destinée à l'exportation. L'usine produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage.
Le P.-dg du groupe automobile français Renault, Carlos Ghosn, a souhaité jeudi à Paris l'ouverture prochaine d'une usine de la marque au losange en Algérie. Il n'écarte pas aussi la possibilité de venir en Algérie pour concrétiser le projet. Les propos de l'industriel français ont été rapportés par l'Aps. Il semble que le gouvernement algérien peine à convaincre Renault de s'implanter dans le pays. Mohamed Benmeradi, lui, était convaincu que le projet de partenariat avec Renault serait finalisé à la mi-septembre. Léger contretemps ou des « contraintes » de dernière minute qui laissent à penser que les choses ne se déroulent pas comme prévu.
Le feuilleton de l'implantation d'une usine de la marque Renault continue
Depuis 2 ans, le gouvernement algérien négocie avec Renault l'implantation d'une usine dans le pays. Depuis mai dernier les choses se sont accélérées. Le dossier avançait bien. Les négociations entre les deux parties allaient se concrétiser, selon le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, à la mi-septembre. Il n'en fut rien. Un léger retard sur le calendrier prévu ? Jeudi, le P.-dg du groupe automobile français Renault, Carlos Ghosn, n'était pas si sûr que les négociations allaient aboutir très prochainement comme annoncé par Mohamed Benmeradi, décidemment trop optimiste pour un projet de réalisation qui traîne en longueur. « Nous négocions et j'espère que bientôt nous allons pouvoir finalement concrétiser. Nous communiquons sur décision. Pour l'instant, on n'en n'est pas là, mais ça progresse bien », a-t-il déclaré à l'APS, en marge du lancement d'une nouvelle gamme de voitures Renault, à la veille de l'ouverture du Salon de l'automobile à Paris. « On avance » selon les propos les propos de Benmeradi puis on « progresse », selon les propos de l'industriel français qui espère une prochaine visite en Algérie pour concrétiser le projet. « J'espère que bientôt nous pourrons aboutir et que j'aurais la charge moi-même de visiter l'Algérie pour pouvoir concrétiser ce projet », a-t-il affirmé selon l'Aps qui a rapporté ces déclarations. Depuis deux ans, le constructeur français et les autorités algériennes bataillent autour de l'implantation d'une usine en Algérie. Enfin, le dossier semblait avoir avancé et bien avancé. Le 25 mai dernier, un protocole d'accord a finalement été signé entre le constructeur français et les autorités du pays.
Le 3 septembre dernier, en marge de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, le ministre algérien de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, dans une déclaration à la presse, a annoncé la finalisation de l'accord-cadre entre les deux parties. « La commission mixte en charge du dossier doit finaliser aujourd'hui (jour de l'ouverture de la session d'automne du Parlement) un accord pour la création à la mi-septembre d'une société mixte » pour la construction d'une usine de voitures dans l'ouest de l'Algérie. La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le Fonds national d'investissement, représentant les intérêts de l'Algérie, détiendront 51% du capital de cette société, et le groupe Renault les 49% restants, selon M. Benmeradi. La fabrication des premiers véhicules devrait débuter « 14 mois après la création de la société mixte et non 18 mois comme initialement prévu », a précisé le ministre algérien. Mohamed Benmeradi a également précisé que le gouvernement algérien a proposé la zone industrielle de Oued Tlelat, dans la région d'Oran, pour l'implantation de l'usine. Le choix du lieu pour ce projet a pris une partie du temps des négociateurs. Sur le choix du lieu, les deux parties ont également bataillé dur.
Le souhait du gouvernement de voir le projet s'implanter à Bellara (Jijel) a été contesté par l'industriel français. Finalement la partie algérienne et la partie française se sont entendues sur Oued Tlélat (Oran). C'est à l'ouest du pays que sortira la première voiture fabriquée en Algérie sous le label Renault. Le protocole d'accord signé le 25 mai 2012 entre Algériens et Français pour la réalisation de cette usine stipulait que cette fabrique devrait produire 75.000 voitures par an, avant d'atteindre progressivement 150.000 unités, dont une partie sera destinée à l'exportation. L'usine produira des véhicules avec un taux d'intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l'intégration des segments pneumatique et vitrage.


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