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La sécurité au Sahel domine les débats
Poursuite des travaux du Sommet 5+5 à Malte
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 10 - 2012

Une solution politique ou militaire, la question de la sécurité au Sahel, notamment au nord du Mali domine les débats. Deux options sont sur la table.
Une solution politique ou militaire, la question de la sécurité au Sahel, notamment au nord du Mali domine les débats. Deux options sont sur la table.
La politique, défendue ardemment par l'Algérie et sur laquelle insiste le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci et celle de l'intervention armée, une ligne de conduite préférée par la France et souhaitée par le chef de l'Etat français, François Hollande.
Le 2e sommet de haut niveau du dialogue 5+5, entre pays du pourtour méditerranéen, a poursuivi, hier, à La Valette (Malte) ses travaux axés sur la sécurité et la coopération économique. Les travaux de ce sommet ont débuté vendredi à La Valette en présence des chefs d'Etat et de gouvernement du dialogue des pays de la Méditerranée occidentale 5+5, dont le premier ministre, Abdelmalek Sellal, désigné par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour diriger la délégation algérienne au Sommet 5+5. Un premier engagement à peine les travaux de la première séance terminée : «Les pays membres du dialogue 5+5 se sont engagés à mobiliser toutes les énergies pour lutter contre le terrorisme», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Et une volonté : celle, «d'aider le gouvernement malien jusqu'à ce qu'il puisse arriver à sécuriser son territoire et l'unité du Mali». Et un soutien aussi aux pays de la région notamment ceux du Sahel. «L'aide au Mali doit être politique», insiste Mourad Medelci qui affirme que «l'Algérie ne ménagera aucun effort pour mobiliser toutes les énergies pour la paix» dans la région. Ce n'est pas l'avis du président français, François Hollande. Il a souligné, lors de la conférence de presse qu'il a tenue, vendredi, à la Valette, que «le 5+5 est une occasion de rappeler cet enjeu (la sécurité au Sahel) et de faire en sorte que rapidement le Conseil de sécurité puisse être saisi, il va l'être", a-t-il déclaré, au sujet de l'intervention militaire africaine envisagée au Nord-Mali, sous l'égide des Nations unies. Autant dire que la question de la sécurité a aussi été largement abordée pendant le sommet, notamment au Sahel. Cependant, Mourad Medelci a qualifié de «sereines» et de «franches» les discussions entre les membres des pays du dialogue 5+5. Il a indiqué, par ailleurs, que l'Algérie va plaider, lors de ce sommet, en faveur de la mise en place de dispositions permettant de faciliter les déplacements des personnes dans la région euro-méditerranéenne où subsistent encore des obstacles. «Nous allons saisir l'opportunité de ce sommet pour évoquer cette question et appeler les pays (du nord de la Méditerranée) à prendre les dispositions nécessaires pour faciliter ces déplacements en prenant en considération la dignité et le respect des gens», a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat français, a, quant à lui, évoqué, lors de sa conférence de presse, «deux défis» dans les relations entre les deux rives de la Méditerranée : «Accompagner la transition démocratique» et «le développement économique» de la rive Sud. Plus explicite, il affirme que «le premier défi est d'accompagner le processus politique, la transition démocratique et le respect des droits des peuples» en faisant «en sorte que la dignité des personnes soit partout respectée». Et puis il y a, a-t-il ajouté, «un défi économique qui est celui du développement de la rive sud de la Méditerranée, avec aussi la croissance qui doit être stimulée au nord de la Méditerranée». Il estime que «les deux vont de pair». Le président tunisien, Moncef Merzouki, pour sa part a considéré, que «c'est maintenant l'heure d'établir un chemin démocratique commun pour la stabilité et la paix», dans la région, appelant, à cette occasion, au «respect du caractère spécifique et des valeurs sacrées de chaque pays». De son côté, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a estimé, que la rencontre de Malte offre l'opportunité pour les pays du pourtour méditerranéen de relancer le dialogue politique et de discuter en profondeur de la question de l'immigration illégale. "L'objectif principal de ce sommet est aussi de contrecarrer le phénomène négatif de la migration illégale", a-t-il précisé, soulignant la nécessité d'une coopération "équitable et équilibrée" entre les pays du dialogue 5+5.
La politique, défendue ardemment par l'Algérie et sur laquelle insiste le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci et celle de l'intervention armée, une ligne de conduite préférée par la France et souhaitée par le chef de l'Etat français, François Hollande.
Le 2e sommet de haut niveau du dialogue 5+5, entre pays du pourtour méditerranéen, a poursuivi, hier, à La Valette (Malte) ses travaux axés sur la sécurité et la coopération économique. Les travaux de ce sommet ont débuté vendredi à La Valette en présence des chefs d'Etat et de gouvernement du dialogue des pays de la Méditerranée occidentale 5+5, dont le premier ministre, Abdelmalek Sellal, désigné par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour diriger la délégation algérienne au Sommet 5+5. Un premier engagement à peine les travaux de la première séance terminée : «Les pays membres du dialogue 5+5 se sont engagés à mobiliser toutes les énergies pour lutter contre le terrorisme», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Et une volonté : celle, «d'aider le gouvernement malien jusqu'à ce qu'il puisse arriver à sécuriser son territoire et l'unité du Mali». Et un soutien aussi aux pays de la région notamment ceux du Sahel. «L'aide au Mali doit être politique», insiste Mourad Medelci qui affirme que «l'Algérie ne ménagera aucun effort pour mobiliser toutes les énergies pour la paix» dans la région. Ce n'est pas l'avis du président français, François Hollande. Il a souligné, lors de la conférence de presse qu'il a tenue, vendredi, à la Valette, que «le 5+5 est une occasion de rappeler cet enjeu (la sécurité au Sahel) et de faire en sorte que rapidement le Conseil de sécurité puisse être saisi, il va l'être", a-t-il déclaré, au sujet de l'intervention militaire africaine envisagée au Nord-Mali, sous l'égide des Nations unies. Autant dire que la question de la sécurité a aussi été largement abordée pendant le sommet, notamment au Sahel. Cependant, Mourad Medelci a qualifié de «sereines» et de «franches» les discussions entre les membres des pays du dialogue 5+5. Il a indiqué, par ailleurs, que l'Algérie va plaider, lors de ce sommet, en faveur de la mise en place de dispositions permettant de faciliter les déplacements des personnes dans la région euro-méditerranéenne où subsistent encore des obstacles. «Nous allons saisir l'opportunité de ce sommet pour évoquer cette question et appeler les pays (du nord de la Méditerranée) à prendre les dispositions nécessaires pour faciliter ces déplacements en prenant en considération la dignité et le respect des gens», a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat français, a, quant à lui, évoqué, lors de sa conférence de presse, «deux défis» dans les relations entre les deux rives de la Méditerranée : «Accompagner la transition démocratique» et «le développement économique» de la rive Sud. Plus explicite, il affirme que «le premier défi est d'accompagner le processus politique, la transition démocratique et le respect des droits des peuples» en faisant «en sorte que la dignité des personnes soit partout respectée». Et puis il y a, a-t-il ajouté, «un défi économique qui est celui du développement de la rive sud de la Méditerranée, avec aussi la croissance qui doit être stimulée au nord de la Méditerranée». Il estime que «les deux vont de pair». Le président tunisien, Moncef Merzouki, pour sa part a considéré, que «c'est maintenant l'heure d'établir un chemin démocratique commun pour la stabilité et la paix», dans la région, appelant, à cette occasion, au «respect du caractère spécifique et des valeurs sacrées de chaque pays». De son côté, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a estimé, que la rencontre de Malte offre l'opportunité pour les pays du pourtour méditerranéen de relancer le dialogue politique et de discuter en profondeur de la question de l'immigration illégale. "L'objectif principal de ce sommet est aussi de contrecarrer le phénomène négatif de la migration illégale", a-t-il précisé, soulignant la nécessité d'une coopération "équitable et équilibrée" entre les pays du dialogue 5+5.


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