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La hausse des prix favorise la croissance en Afrique
Matières premières
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 10 - 2012

Le maintien des prix élevés des matières premières et la solide croissance des exportations dans les pays qui ont découvert des ressources minérales ces dernières années ont alimenté l'activité économique et devraient constituer le moteur de la croissance économique de l'Afrique qui devrait s'établir à 4,8% en 2012, quasiment inchangé par rapport aux 4,9% de 2011, selon l'analyse bisannuelle de la Banque mondiale, Africa's Pulse.
Le maintien des prix élevés des matières premières et la solide croissance des exportations dans les pays qui ont découvert des ressources minérales ces dernières années ont alimenté l'activité économique et devraient constituer le moteur de la croissance économique de l'Afrique qui devrait s'établir à 4,8% en 2012, quasiment inchangé par rapport aux 4,9% de 2011, selon l'analyse bisannuelle de la Banque mondiale, Africa's Pulse.
En excluant l'Afrique du Sud, l'économie la plus importante du continent, la croissance annuelle en Afrique subsaharienne devrait augmenter pour atteindre 6%. Les exportations africaines ont connu une importante reprise au premier trimestre 2012, avec une croissance d'une année sur l'autre de 32%, comparativement à une décroissance de -11% au premier trimestre 2011.
Les pays africains n'ont pas été épargnés par la récente période de volatilité sur les marchés, attribuable à la crise de l'euro, ni par le ralentissement de la croissance qui est constaté dans certaines des économies en développement les plus importantes, en particulier en Chine, laquelle demeure un important marché pour les exportations de minéraux d'Afrique.
«Un tiers des pays africains connaîtront une croissance supérieure ou égale à 6%. Ceux dont la croissance est la plus rapide bénéficient de nouvelles exportations minérales, telles que celles de minerai de fer en Sierra Leone et de l'uranium et du pétrole au Niger, d'autres facteurs, comme le retour à la paix en Côte d'Ivoire, ou d'une solide croissance macro-économique dans des pays comme l'Ethiopie», affirma le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique, Makhtar Diop. «Un important indicateur du dynamisme de l'Afrique est que l'intérêt des investisseurs de la région reste élevé, avec des flux de 31 milliards de dollars d'investissements étrangers directs prévus pour cette année en dépit des conditions économiques mondiales difficiles.»
Toutefois, certains clignotants invitent à la vigilance : la détérioration des conditions de marché dans la zone euro, les récentes flambées des prix des denrées alimentaires et des céréales, la crise dans la région du Sahel avec ses prix élevés des denrées alimentaires, son insécurité et maintenant l'invasion de criquets pèlerins, notamment au Mali et au Niger. Ces nuées pourraient se déplacer vers la Mauritanie ou le Tchad.
Africa's Pulse note également qu'avec une importante croissance de sa population, l'Afrique s'urbanise rapidement, un phénomène qui a de lourdes implications sur les possibilités sociales et économiques du continent, notamment sur son secteur agricole. Aucun pays n'a jamais atteint la catégorie de revenu élevé en ayant une faible urbanisation, note le rapport. Aujourd'hui, 41% des Africains vivent dans des villes et cette proportion augmente de 1% tous les deux ans. D'ici 2033, l'Afrique, comme le reste du monde, sera un continent majoritairement urbain. L'urbanisation et le développement vont de pair. Le taux de pauvreté sur le continent diminue à un rythme de plus de 1 point de pourcentage par an et, entre 2005 et 2008, le nombre absolu de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a diminué pour la toute première fois de l'histoire.
Richesses minérales en hausse
Selon la dernière édition d'Africa's Pulse, de nouvelles découvertes de pétrole, de gaz et d'autres minéraux dans les pays d'Afrique généreront une importante vague de nouvelles richesses minérales dans la région. De plus, l'importance des ressources naturelles dans l'économie d'un certain nombre de pays producteurs de pétrole et de minéraux de la région devrait se maintenir à moyen terme en raison de leurs stocks considérables de ressources naturelles et des perspectives du maintien des prix élevés des matières premières. Les producteurs de pétrole confirmés de la région représentent moins de 10% de la part des réserves mondiales et de la production annuelle. Le Nigeria, le producteur régional le plus important, peut continuer à fournir les mêmes niveaux qu'en 2011 pendant 41 ans, tandis que l'Angola, le deuxième producteur le plus important de la région, compte encore 21 années à son niveau actuel de production avant que ses réserves soient épuisées. Etant donné le volume de ces réserves, il est probable que ces pays resteront tributaires de leurs ressources pétrolières à moyen terme. La production dans de nouveaux pays producteurs tels que le Ghana, le Mozambique, la Sierra Leone et l'Ouganda, pourrait également durer pendant un grand nombre d'années.
La part des réserves mondiales et de la production annuelle de certains minéraux des pays africains est considérable. En 2010, la Guinée représentait, à elle seule, plus de 8% de la production mondiale totale de bauxite ; la Zambie et la République démocratique du Congo détenaient une part combinée de 6,7% de la production mondiale totale du cuivre ; et le Ghana et le Mali représentaient ensemble 5,8% de la production aurifère mondiale totale.
«Les pays africains riches en ressources naturelles doivent faire un choix judicieux d'investir dans l'amélioration de la santé et de l'éducation et dans la création d'emploi, tout en réduisant la pauvreté au sein de la population parce que cela ne se produira pas automatiquement lorsque les pays deviendront riches», indique l'économiste en chef pour la région Afrique de la Banque mondiale et auteur principal d'Africa's Pulse, Shantayanan Devarajan. «Le Gabon, par exemple, avec un revenu par habitant de 10.000 dollars, affiche un des taux d'immunisation des enfants les plus faibles d'Afrique.» Africa's Pulse note également qu'avec une importante croissance de sa population, l'Afrique s'urbanise rapidement, un phénomène qui a de lourdes implications sur les possibilités sociales et économiques. Aucun pays n'a jamais atteint la catégorie de revenu élevé en ayant une faible urbanisation. Aujourd'hui, 41% des Africains vivent dans des villes et cette proportion augmente de 1% tous les deux ans. D'ici 2033, l'Afrique, comme le reste du monde, sera un continent majoritairement urbain. L'urbanisation et le développement vont de pair. Le taux de pauvreté sur le continent diminue à un rythme de plus de 1 point de pourcentage par an et, entre 2005 et 2008, le nombre absolu de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a diminué pour la toute première fois de l'histoire. La mortalité infantile a également connu une baisse.
En excluant l'Afrique du Sud, l'économie la plus importante du continent, la croissance annuelle en Afrique subsaharienne devrait augmenter pour atteindre 6%. Les exportations africaines ont connu une importante reprise au premier trimestre 2012, avec une croissance d'une année sur l'autre de 32%, comparativement à une décroissance de -11% au premier trimestre 2011.
Les pays africains n'ont pas été épargnés par la récente période de volatilité sur les marchés, attribuable à la crise de l'euro, ni par le ralentissement de la croissance qui est constaté dans certaines des économies en développement les plus importantes, en particulier en Chine, laquelle demeure un important marché pour les exportations de minéraux d'Afrique.
«Un tiers des pays africains connaîtront une croissance supérieure ou égale à 6%. Ceux dont la croissance est la plus rapide bénéficient de nouvelles exportations minérales, telles que celles de minerai de fer en Sierra Leone et de l'uranium et du pétrole au Niger, d'autres facteurs, comme le retour à la paix en Côte d'Ivoire, ou d'une solide croissance macro-économique dans des pays comme l'Ethiopie», affirma le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique, Makhtar Diop. «Un important indicateur du dynamisme de l'Afrique est que l'intérêt des investisseurs de la région reste élevé, avec des flux de 31 milliards de dollars d'investissements étrangers directs prévus pour cette année en dépit des conditions économiques mondiales difficiles.»
Toutefois, certains clignotants invitent à la vigilance : la détérioration des conditions de marché dans la zone euro, les récentes flambées des prix des denrées alimentaires et des céréales, la crise dans la région du Sahel avec ses prix élevés des denrées alimentaires, son insécurité et maintenant l'invasion de criquets pèlerins, notamment au Mali et au Niger. Ces nuées pourraient se déplacer vers la Mauritanie ou le Tchad.
Africa's Pulse note également qu'avec une importante croissance de sa population, l'Afrique s'urbanise rapidement, un phénomène qui a de lourdes implications sur les possibilités sociales et économiques du continent, notamment sur son secteur agricole. Aucun pays n'a jamais atteint la catégorie de revenu élevé en ayant une faible urbanisation, note le rapport. Aujourd'hui, 41% des Africains vivent dans des villes et cette proportion augmente de 1% tous les deux ans. D'ici 2033, l'Afrique, comme le reste du monde, sera un continent majoritairement urbain. L'urbanisation et le développement vont de pair. Le taux de pauvreté sur le continent diminue à un rythme de plus de 1 point de pourcentage par an et, entre 2005 et 2008, le nombre absolu de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a diminué pour la toute première fois de l'histoire.
Richesses minérales en hausse
Selon la dernière édition d'Africa's Pulse, de nouvelles découvertes de pétrole, de gaz et d'autres minéraux dans les pays d'Afrique généreront une importante vague de nouvelles richesses minérales dans la région. De plus, l'importance des ressources naturelles dans l'économie d'un certain nombre de pays producteurs de pétrole et de minéraux de la région devrait se maintenir à moyen terme en raison de leurs stocks considérables de ressources naturelles et des perspectives du maintien des prix élevés des matières premières. Les producteurs de pétrole confirmés de la région représentent moins de 10% de la part des réserves mondiales et de la production annuelle. Le Nigeria, le producteur régional le plus important, peut continuer à fournir les mêmes niveaux qu'en 2011 pendant 41 ans, tandis que l'Angola, le deuxième producteur le plus important de la région, compte encore 21 années à son niveau actuel de production avant que ses réserves soient épuisées. Etant donné le volume de ces réserves, il est probable que ces pays resteront tributaires de leurs ressources pétrolières à moyen terme. La production dans de nouveaux pays producteurs tels que le Ghana, le Mozambique, la Sierra Leone et l'Ouganda, pourrait également durer pendant un grand nombre d'années.
La part des réserves mondiales et de la production annuelle de certains minéraux des pays africains est considérable. En 2010, la Guinée représentait, à elle seule, plus de 8% de la production mondiale totale de bauxite ; la Zambie et la République démocratique du Congo détenaient une part combinée de 6,7% de la production mondiale totale du cuivre ; et le Ghana et le Mali représentaient ensemble 5,8% de la production aurifère mondiale totale.
«Les pays africains riches en ressources naturelles doivent faire un choix judicieux d'investir dans l'amélioration de la santé et de l'éducation et dans la création d'emploi, tout en réduisant la pauvreté au sein de la population parce que cela ne se produira pas automatiquement lorsque les pays deviendront riches», indique l'économiste en chef pour la région Afrique de la Banque mondiale et auteur principal d'Africa's Pulse, Shantayanan Devarajan. «Le Gabon, par exemple, avec un revenu par habitant de 10.000 dollars, affiche un des taux d'immunisation des enfants les plus faibles d'Afrique.» Africa's Pulse note également qu'avec une importante croissance de sa population, l'Afrique s'urbanise rapidement, un phénomène qui a de lourdes implications sur les possibilités sociales et économiques. Aucun pays n'a jamais atteint la catégorie de revenu élevé en ayant une faible urbanisation. Aujourd'hui, 41% des Africains vivent dans des villes et cette proportion augmente de 1% tous les deux ans. D'ici 2033, l'Afrique, comme le reste du monde, sera un continent majoritairement urbain. L'urbanisation et le développement vont de pair. Le taux de pauvreté sur le continent diminue à un rythme de plus de 1 point de pourcentage par an et, entre 2005 et 2008, le nombre absolu de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour a diminué pour la toute première fois de l'histoire. La mortalité infantile a également connu une baisse.


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