Le Premier ministre égyptien, Hicham Kandil, a souligné, hier, à Alger qu'il y avait une "forte" volonté politique d'intensifier la coopération entre l'Algérie et l'Egypte. M. Kandil a précisé, lors d'une conférence de presse au deuxième jour de sa visite en Algérie, qu'il y avait "un besoin et une forte volonté politique d'intensifier et de renforcer la coopération bilatérale". Il a qualifié sa visite en Algérie de "réussie", précisant qu'il a été convenu d'un échange de visites entre les responsables des deux pays afin de "hisser les relations bilatérales au niveau qui leur sied" car il s'agit, a-t-il dit, de "deux grands Etats, que ce soit en termes de population ou de moyens". Il a indiqué s'être entretenu lors de cette visite sur les voies et moyens de consolider la coopération bilatérale dans tous les domaines, notamment économique. S'agissant de la coordination politique, le Premier ministre égyptien a rappelé la rencontre qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères des deux pays, MM. Mourad Medelci et Mohamed Kamel Amrou, dans le cadre de la coordination sur les questions intéressant le continent africain. Il a souligné dans ce cadre l'organisation de rencontres bilatérales au niveau des ministres et des hommes d'affaires des deux pays pour booster l'investissement commun. Concernant une éventuelle visite en Algérie du président égyptien, M. Mohamed Morsi, le Premier ministre égyptien a indiqué qu'il était porteur d'une invitation au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour une visite en Egypte. Il a exprimé à ce propos son souhait que les dirigeants des deux pays puissent se réunir "dans un proche avenir". A propos de la situation en Libye, M. Kandil a affirmé que l'Egypte "compatit" avec ce pays soulignant l'existence d'une "coordination" entre les deux pays (Egypte et Libye) pour échanger les informations sur les questions sécuritaires, ainsi que l'existence d'un mécanisme de concertation et de coordination dans ce domaine entre l'Egypte, la Libye et la Tunisie. M. Kandil a indiqué que son pays souffrait "terriblement" du phénomène de trafic d'armes en rappelant la "coordination entre le gouvernement égyptien et ses homologues algérien et libyen autour des questions sécuritaires et de lutte antidrogue". Abordant la question de la promotion de la coopération dans le domaine touristique, M. Kandil a appelé à faciliter les mesures de déplacement des personnes entre l'Algérie et l'Egypte soulignant que les ministères des Affaires étrangères des deux pays avaient été chargés d'œuvrer ensemble pour lever les obstacles à l'obtention de visas. A une question sur la situation en Syrie, M. Kandil a souhaité que le régime syrien respecte la trêve proposée par l'envoyé des Nations unies, M. Lakhdar Brahimi. "Ce qui nous préoccupe le plus c'est le respect des initiatives proposées sur le terrain, tant dans le cadre des efforts des Nations unies que dans le cadre du quartette, pour la rétablissement de la paix dans ce pays frère", a souligné M. Kandil. Il a relevé dans ce contexte "un consensus" entre l'Algérie et l'Egypte sur le rejet d'une intervention militaire pour résoudre la crise syrienne car une telle intervention, a-t-il dit, "est susceptible de rendre ce problème plus complexe et plus délicat". Le Premier ministre égyptien, Hicham Kandil, a souligné, hier, à Alger qu'il y avait une "forte" volonté politique d'intensifier la coopération entre l'Algérie et l'Egypte. M. Kandil a précisé, lors d'une conférence de presse au deuxième jour de sa visite en Algérie, qu'il y avait "un besoin et une forte volonté politique d'intensifier et de renforcer la coopération bilatérale". Il a qualifié sa visite en Algérie de "réussie", précisant qu'il a été convenu d'un échange de visites entre les responsables des deux pays afin de "hisser les relations bilatérales au niveau qui leur sied" car il s'agit, a-t-il dit, de "deux grands Etats, que ce soit en termes de population ou de moyens". Il a indiqué s'être entretenu lors de cette visite sur les voies et moyens de consolider la coopération bilatérale dans tous les domaines, notamment économique. S'agissant de la coordination politique, le Premier ministre égyptien a rappelé la rencontre qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères des deux pays, MM. Mourad Medelci et Mohamed Kamel Amrou, dans le cadre de la coordination sur les questions intéressant le continent africain. Il a souligné dans ce cadre l'organisation de rencontres bilatérales au niveau des ministres et des hommes d'affaires des deux pays pour booster l'investissement commun. Concernant une éventuelle visite en Algérie du président égyptien, M. Mohamed Morsi, le Premier ministre égyptien a indiqué qu'il était porteur d'une invitation au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour une visite en Egypte. Il a exprimé à ce propos son souhait que les dirigeants des deux pays puissent se réunir "dans un proche avenir". A propos de la situation en Libye, M. Kandil a affirmé que l'Egypte "compatit" avec ce pays soulignant l'existence d'une "coordination" entre les deux pays (Egypte et Libye) pour échanger les informations sur les questions sécuritaires, ainsi que l'existence d'un mécanisme de concertation et de coordination dans ce domaine entre l'Egypte, la Libye et la Tunisie. M. Kandil a indiqué que son pays souffrait "terriblement" du phénomène de trafic d'armes en rappelant la "coordination entre le gouvernement égyptien et ses homologues algérien et libyen autour des questions sécuritaires et de lutte antidrogue". Abordant la question de la promotion de la coopération dans le domaine touristique, M. Kandil a appelé à faciliter les mesures de déplacement des personnes entre l'Algérie et l'Egypte soulignant que les ministères des Affaires étrangères des deux pays avaient été chargés d'œuvrer ensemble pour lever les obstacles à l'obtention de visas. A une question sur la situation en Syrie, M. Kandil a souhaité que le régime syrien respecte la trêve proposée par l'envoyé des Nations unies, M. Lakhdar Brahimi. "Ce qui nous préoccupe le plus c'est le respect des initiatives proposées sur le terrain, tant dans le cadre des efforts des Nations unies que dans le cadre du quartette, pour la rétablissement de la paix dans ce pays frère", a souligné M. Kandil. Il a relevé dans ce contexte "un consensus" entre l'Algérie et l'Egypte sur le rejet d'une intervention militaire pour résoudre la crise syrienne car une telle intervention, a-t-il dit, "est susceptible de rendre ce problème plus complexe et plus délicat".
