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Africom conforte la position d'Alger
Estimant nécessaire le règlement négocié de la crise malienne
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 11 - 2012

L'Algérie avait une compréhension « très profonde » et « exhaustive » des défis qui se posent dans le nord du Mali. Ou encore, l'Algérie a toujours fait une lecture « positive, documentée et renseignée » du problème touareg. Ces déclarations sont du commandant des Forces américaines en Afrique (Africom), le général Carter Ham. C'est dire que dans la crise malienne, la position de l'Algérie qui est contre l'intervention militaire au Nord-Mali est des plus rationnelles.
L'Algérie avait une compréhension « très profonde » et « exhaustive » des défis qui se posent dans le nord du Mali. Ou encore, l'Algérie a toujours fait une lecture « positive, documentée et renseignée » du problème touareg. Ces déclarations sont du commandant des Forces américaines en Afrique (Africom), le général Carter Ham. C'est dire que dans la crise malienne, la position de l'Algérie qui est contre l'intervention militaire au Nord-Mali est des plus rationnelles.
La position d'Alger à l'égard du dossier malien vient de bénéficier encore une fois d'un soutien de poids. Et pas des moindres. Alger a toujours soutenu que la solution négociée est prioritaire avant de songer à une intervention militaire au Nord-Mali. C'est la position aussi du premier responsable de l'Africom. Le commandant des Forces américaines en Afrique (Africom), le général Carter Ham qui est intervenu à Londres devant le Think tank britannique des affaires internationales, Chatham House a soutenu que l'Algérie avait une compréhension « très
profonde » et « exhaustive » des défis qui se posent dans le nord du Mali, relevant la nécessité d'un « règlement négocié » de la crise malienne. Le général qui développait une analyse sur « la protection des intérêts des Etats-Unis et l'appui aux capacités africaines » a d'abord qualifié sa visite en Algérie en septembre dernier, de « très bonne ». Pour rappel, il a déclaré, à l'issue de l'audience que lui a accordée le président Bouteflika, que « l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique sont tout à fait d'accord sur une priorité : le peuple malien doit avoir l'opportunité de choisir librement son gouvernement et de vivre dans la paix et la sécurité ». Selon lui, l'Algérie a toujours fait une lecture « positive, documentée et renseignée » du problème touareg. Le général Ham, qui a effectué les 29 et 30 septembre, une visite en Algérie a indiqué devant le Think tank britannique des affaires internationales, Chatham House, avoir constaté que « les Algériens préfèrent absolument un règlement négocié » avant d'affirmer que
« tous les efforts doivent être déployés pour trouver une solution négociée pour le Nord du Mali ». Il considère cependant que « bien que des négociations soient en cours, il est prudent de se préparer à une éventuelle intervention militaire qui pourrait être nécessaire ». Une solution négociée à laquelle croit aussi le « Monsieur Sahel » des Nations unies, Romani Prodi, qui déclarait récemment que sa mission,
« est de faire tout pour la paix et d'éviter la guerre », se référant à des experts qui sont tous d'accord pour dire qu'une intervention militaire ne pourra avoir lieu dans le meilleur des cas qu'en septembre 2013. Ce calendrier est valable si l'on tient compte qu'il faut 7 à 8 semaines de formation pour chaque bataillon de l'armée malienne qui sera envoyé au Nord, soit au moins un délai de six mois à compter de janvier prochain, date à laquelle les Européens se disent prêts à déployer quelque 250 formateurs. Il faut aussi compter sur un délai de préparation des
3.300 hommes de la Cédéao et des autres pays associés qui interviendront, et d'ici-là trouver le financement pour l'ensemble des troupes. Alger avait donc raison. Elle est en phase d'obtenir un consensus international autour d'un plan politique plus global et étendu dans le temps.
« L'intervention armée reste un recours ultime après l'épuisement de toutes les voies du dialogue, ce qui n'est pas encore le cas », déclarait dernièrement à un journal algérien, Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines. Un dialogue qui a débuté il y a quelques jours avec le MNLA et Ançar Edddine qui se sont engagé à préserver l'intégrité territoriale du Mali et le refus de la présence dans la région d'Aqmi dans la région qui, estime le commandant des Forces américaines en Afrique, « est plus fort aujourd'hui qu'il ne l'était il y a un
an ». Il a attribué cette situation au fait que cette organisation terroriste régionale bénéficie d'un refuge au Nord-Mali et de financements. Selon lui, « l'Aqmi est la branche terroriste la mieux financée grâce aux fonds qu'elle reçoit par le biais des enlèvements contre rançon ou par son lien avec le trafic de stupéfiants et autres trafics illicites ». Il a rappelé, en outre, qu'Aqmi est une organisation terroriste qui « dispose de beaucoup d'armes et de combattants, dont un grand nombre est revenu au nord du Mali suite à l'intervention militaire en Libye en 2011 », et de ce fait, elle constitue « une grande menace » notamment en raison de son « extension ». Le patron d'Africom a estimé que « si rien n'est fait contre ce groupe, cette situation présentera un risque croissant pour les pays et les peuples de la région, et de plus en plus pour l'Europe et les Etats-Unis ».
La position d'Alger à l'égard du dossier malien vient de bénéficier encore une fois d'un soutien de poids. Et pas des moindres. Alger a toujours soutenu que la solution négociée est prioritaire avant de songer à une intervention militaire au Nord-Mali. C'est la position aussi du premier responsable de l'Africom. Le commandant des Forces américaines en Afrique (Africom), le général Carter Ham qui est intervenu à Londres devant le Think tank britannique des affaires internationales, Chatham House a soutenu que l'Algérie avait une compréhension « très
profonde » et « exhaustive » des défis qui se posent dans le nord du Mali, relevant la nécessité d'un « règlement négocié » de la crise malienne. Le général qui développait une analyse sur « la protection des intérêts des Etats-Unis et l'appui aux capacités africaines » a d'abord qualifié sa visite en Algérie en septembre dernier, de « très bonne ». Pour rappel, il a déclaré, à l'issue de l'audience que lui a accordée le président Bouteflika, que « l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique sont tout à fait d'accord sur une priorité : le peuple malien doit avoir l'opportunité de choisir librement son gouvernement et de vivre dans la paix et la sécurité ». Selon lui, l'Algérie a toujours fait une lecture « positive, documentée et renseignée » du problème touareg. Le général Ham, qui a effectué les 29 et 30 septembre, une visite en Algérie a indiqué devant le Think tank britannique des affaires internationales, Chatham House, avoir constaté que « les Algériens préfèrent absolument un règlement négocié » avant d'affirmer que
« tous les efforts doivent être déployés pour trouver une solution négociée pour le Nord du Mali ». Il considère cependant que « bien que des négociations soient en cours, il est prudent de se préparer à une éventuelle intervention militaire qui pourrait être nécessaire ». Une solution négociée à laquelle croit aussi le « Monsieur Sahel » des Nations unies, Romani Prodi, qui déclarait récemment que sa mission,
« est de faire tout pour la paix et d'éviter la guerre », se référant à des experts qui sont tous d'accord pour dire qu'une intervention militaire ne pourra avoir lieu dans le meilleur des cas qu'en septembre 2013. Ce calendrier est valable si l'on tient compte qu'il faut 7 à 8 semaines de formation pour chaque bataillon de l'armée malienne qui sera envoyé au Nord, soit au moins un délai de six mois à compter de janvier prochain, date à laquelle les Européens se disent prêts à déployer quelque 250 formateurs. Il faut aussi compter sur un délai de préparation des
3.300 hommes de la Cédéao et des autres pays associés qui interviendront, et d'ici-là trouver le financement pour l'ensemble des troupes. Alger avait donc raison. Elle est en phase d'obtenir un consensus international autour d'un plan politique plus global et étendu dans le temps.
« L'intervention armée reste un recours ultime après l'épuisement de toutes les voies du dialogue, ce qui n'est pas encore le cas », déclarait dernièrement à un journal algérien, Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines. Un dialogue qui a débuté il y a quelques jours avec le MNLA et Ançar Edddine qui se sont engagé à préserver l'intégrité territoriale du Mali et le refus de la présence dans la région d'Aqmi dans la région qui, estime le commandant des Forces américaines en Afrique, « est plus fort aujourd'hui qu'il ne l'était il y a un
an ». Il a attribué cette situation au fait que cette organisation terroriste régionale bénéficie d'un refuge au Nord-Mali et de financements. Selon lui, « l'Aqmi est la branche terroriste la mieux financée grâce aux fonds qu'elle reçoit par le biais des enlèvements contre rançon ou par son lien avec le trafic de stupéfiants et autres trafics illicites ». Il a rappelé, en outre, qu'Aqmi est une organisation terroriste qui « dispose de beaucoup d'armes et de combattants, dont un grand nombre est revenu au nord du Mali suite à l'intervention militaire en Libye en 2011 », et de ce fait, elle constitue « une grande menace » notamment en raison de son « extension ». Le patron d'Africom a estimé que « si rien n'est fait contre ce groupe, cette situation présentera un risque croissant pour les pays et les peuples de la région, et de plus en plus pour l'Europe et les Etats-Unis ».


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