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"Femmes algériennes 1960"
Exposition de photographies à Paris
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 12 - 2012

Le photographe et cinéaste français Marc Garanger exposera, à partir de mercredi au Centre culturel algérien de Paris, une série de photographies représentant des femmes algériennes en 1960 et en 2004, selon le site Internet du centre.
Le photographe et cinéaste français Marc Garanger exposera, à partir de mercredi au Centre culturel algérien de Paris, une série de photographies représentant des femmes algériennes en 1960 et en 2004, selon le site Internet du centre.
Sous le thème "Femmes algériennes 1960", les photographies de Marc Garanger qui, en 1960 était un soldat appelé dans les rangs de l'armée coloniale française, représentent des femmes algériennes rurales obligées de poser têtes nues et qui fixaient l'objectif de l'appaeil avec des yeux où se mêlent colère et crainte.
L'administration coloniale, qui avait ordonné la prise de ces photos de manière humiliante, se proposait de recenser les populations des villages dans le but de mieux les maîtriser et de resserrer l'étau autour des éléments de l'Armée de libération nationale (ALN).
Marc Garanger a avoué avoir été profondément touché par l'expression de ces femmes "qui n'avaient d'autres choix que le silence pour manifester leur refus", ajoutant qu'il leur rendait hommage par cette exposition.
Sous le thème "Retour en Algérie", le photographe présente d'autres photographies prises en 2004 dans l'Algérie indépendante dans sa quête de retrouver les mêmes femmes et de les "réhabiliter".
Marc Garanger était passionné par la photographie dans les années 1950. Il rejoignit l'armée française, 12 ans après, pour accomplir son service militaire et fut chargé de photographier près de 2.000 femmes algériennes en majorité rurales dans la wilaya de Bouira (Ain Terzine et El-Mardoud, notamment) dont les populations avaient été transférées dans les camps de concentration.
Les photographies avaient été publiées pour la première fois dans une revue suisse et avaient été considérées comme un témoignage de la barbarie coloniale française avec son corollaire le racisme. Elles ont été ensuite exposées dans plusieurs villes françaises, en Grèce et en Finlande.
Marc Garanger a reçu plusieurs distinctions internationales, dont le prix français Niepce de photographie (1966), le prix du New York photo festival (2010) pour ses photographies sur des peuples et communautés dans différentes parties du monde.
Sous le thème "Femmes algériennes 1960", les photographies de Marc Garanger qui, en 1960 était un soldat appelé dans les rangs de l'armée coloniale française, représentent des femmes algériennes rurales obligées de poser têtes nues et qui fixaient l'objectif de l'appaeil avec des yeux où se mêlent colère et crainte.
L'administration coloniale, qui avait ordonné la prise de ces photos de manière humiliante, se proposait de recenser les populations des villages dans le but de mieux les maîtriser et de resserrer l'étau autour des éléments de l'Armée de libération nationale (ALN).
Marc Garanger a avoué avoir été profondément touché par l'expression de ces femmes "qui n'avaient d'autres choix que le silence pour manifester leur refus", ajoutant qu'il leur rendait hommage par cette exposition.
Sous le thème "Retour en Algérie", le photographe présente d'autres photographies prises en 2004 dans l'Algérie indépendante dans sa quête de retrouver les mêmes femmes et de les "réhabiliter".
Marc Garanger était passionné par la photographie dans les années 1950. Il rejoignit l'armée française, 12 ans après, pour accomplir son service militaire et fut chargé de photographier près de 2.000 femmes algériennes en majorité rurales dans la wilaya de Bouira (Ain Terzine et El-Mardoud, notamment) dont les populations avaient été transférées dans les camps de concentration.
Les photographies avaient été publiées pour la première fois dans une revue suisse et avaient été considérées comme un témoignage de la barbarie coloniale française avec son corollaire le racisme. Elles ont été ensuite exposées dans plusieurs villes françaises, en Grèce et en Finlande.
Marc Garanger a reçu plusieurs distinctions internationales, dont le prix français Niepce de photographie (1966), le prix du New York photo festival (2010) pour ses photographies sur des peuples et communautés dans différentes parties du monde.


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