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La bonne santé des relations économiques
Algérie-france
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 12 - 2012

Le locataire de l'Elysée est à Alger. Il s'agit là de la première visite en qualité de Président de Hollande en Algérie. Pour l'occasion les deux parties ont convenu d'un fait, en l'occurrence fluidifier les relations économiques et les rentabiliser pour chaque partie.
Le locataire de l'Elysée est à Alger. Il s'agit là de la première visite en qualité de Président de Hollande en Algérie. Pour l'occasion les deux parties ont convenu d'un fait, en l'occurrence fluidifier les relations économiques et les rentabiliser pour chaque partie.
A l'occasion, même si cette visite a été marquée ultérieurement par un ballet diplomatique à Alger en provenance de l'Hexagone, cette fois c'est une foule, estimée à à plus d'une centaine de personnes, qui accompagne Hollande en Algérie. Pour Paris cela illustre « de l'importance politique, mais aussi économique, que le président de la République attache à ce déplacement » dixit Romain Nadal le porte-parole diplomatique de l'Elysée. Du côté d'Alger le ton est plus pragmatique : « L'on souhaite aller vers une relation « gagnant-gagnant résolument tournée vers l'avenir », selon le premier ministre, Abdelmalek Sellal, lequel a ajouté comme préalable un transfert de technologie. En bref, ce qui est attendu de cette visite ce sont des relations économiques rentables, marquées par deux situations, entre les deux pays. La première situation étant en rapport avec une conjoncture économique marquée par une déroute financière en Occident et qui n'est pas sans conséquences sur l'Hexagone alors que la seconde est distinguée par la bonne santé économique du côté algérien, notamment sur le plan macroéconomique.
La macroéconomie au vert
Dans ses dernières prévisions le FMI avait estimé les réserves d'Algérie à 205,2 mds USD. Ces chiffres lui ont valu la deuxième place du plus gros détenteur de réserves officielles de change après l'Arabie saoudite dans la région Mena. La même source l'a classé aussi comme étant le moins endetté. Sa dette extérieure brute se soldera à 2,4% du PIB en 2012. Elle gardera le même cap en 2013 (contre 2,8% en 2011). Ses réserves de changes seront de 205,2 mds USD contre un matelas de devises de 224,1 mds USD en 2013 (contre 183,1 mds USD en 2011). La même source évalue la balance des comptes courants du pays, à 20,6 mds USD en 2012 et à 16,8 mds USD en 2013 (contre 19,6 mds USD en 2011).
S'agissant de la dette publique nationale la même source prédit une baisse pour atteindre 8,9% du PIB en 2012 et à 8,6% en 2013 (contre 9,9% en 2011). Pour ce qui est du PIB nominal national, la même source l'estime à 206,5 mds USD en 2012 et à 213,1 mds USD en 2013 (contre 190,7 mds USD en 2011). Sur le volume d'échanges, le FMI estime que les exportations algériennes afficheront 81 mds USD en 2012, elles seront en berne de 3 mds USD en 2013 (contre 76,8 mds USD en 2011). Pour ce qui est des importations, elle devraient se chiffrer à 57,4 mds USD en 2012 et à 58,1 mds USD en 2013 (contre 56,6 mds USD en 2011). De façon générale le FMI qualifie la croissance du PIB de positive. Au même titre que l'Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Koweït, Libye, Oman, Qatar, Soudan et Yémen. Il estime en outre que cette croissance se situera en moyenne aux alentours de 5%. Même perspective pour le PIB non pétrolier et pour ces mêmes pays la croissance du Pib non pétrolier globalement augmenté de 4,5 % en 2012. En cause l'intensification de l'activité du BTP entretenant les dépenses publiques. Pour information, le PIB non pétrolier détient un taux de main-d'œuvre plus élevé que le PIB pétrolier et représentera environ 75% de la croissance globale du PIB d'ici 2013. En revanche l'institution de Breton Wood's a tiré la sonnette d'alarme sur l'état des finances publiques de ces pays, détérioré par l'augmentation des salaires de la Fonction publique. En Algérie le problème se pose différemment. En effet, l'augmentation des salaires et pensions consentis en 2011 a induit une inflation, traditionnellement contenue à 5%, elle a grimpé à hauteur d'un peu moins de 3.5% pour se situer à 8.4%. S'en est suivie une flambée des prix des produits de consommation, à l'instar des aliments dopés par l'économie souterraine qu'est l'informel et la bureaucratie qui ont engendré des barons de la « distribution » et donc de la spéculation. Pour se désintoxiquer du fioul, assainir son économie et lutter contre le chômage (10%), elle s'est engagée dans un programme de diversification tous azimuts. Pour le dernier le dernier plan quinquennal (2009-2014) cet engagement s'est chiffré à 286 mds USD. De même que sur un plan sécuritaire économique l'Algérie a diversifié ses partenaires. Aujourd'hui les clients de l'Algérie sont de différents horizons. Parmi eux se trouvent les Etats-Unis, la Chine, la Turquie, l'Italie et l'Espagne. La France est le premier partenaire de l'Algérie à hauteur de 7,1 mds USD
La France vend plus de 7,1 mds USD à l'Algérie
La france est le quatrième client qui nous achète 6,6 milliards de dollars (en 2011). Les flux commerciaux sont classiques. L' Algérie fournit à la France du fioul et la France nous fournit des produits alimentaires, des médicaments et des voitures. Pour cette visite quatre projets d'investissement français en Algérie seront lancés dans le respect de la règle 49/51. le premier portera sur le partenariat énergétique. La signature de contrat se fera entre le groupe Sonatrach et le pétrolier français Total sur un projet d'usine de vapocraquage d'éthane en Algérie et dont les pourparlers sont entamés depuis 2007. L'autre projet porte sur une association entre Renault et la SNVI pour monter en Algérie un site de sous-traitance de la marque au losange d'une usine de sous-traitance de Renault à hauteur de 75.000 voitures par an dans un premier temps. Pour sa part le géant de la cimenterie Lafarge, tient à sa cimenterie en Algérie pour un prix de 360 millions d'euros avec une capacité de 2 millions de tonnes par an et enfin les industries pharmaceutiques Sanofi devront conclure avec le groupe Saidal un centre de biotechnologie. Pour d'autres secteurs comme les assurances, les ressources en eau, le BTP ou encore les banques, pour ne citer que ceux-là, à raison de 450 entreprises en Algérie il génèrent 35.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects, et avec des IDE, dont l'enveloppe financière est de 1.9 md € la France, déjà en place, compte encore renforcer sa présence.
A l'occasion, même si cette visite a été marquée ultérieurement par un ballet diplomatique à Alger en provenance de l'Hexagone, cette fois c'est une foule, estimée à à plus d'une centaine de personnes, qui accompagne Hollande en Algérie. Pour Paris cela illustre « de l'importance politique, mais aussi économique, que le président de la République attache à ce déplacement » dixit Romain Nadal le porte-parole diplomatique de l'Elysée. Du côté d'Alger le ton est plus pragmatique : « L'on souhaite aller vers une relation « gagnant-gagnant résolument tournée vers l'avenir », selon le premier ministre, Abdelmalek Sellal, lequel a ajouté comme préalable un transfert de technologie. En bref, ce qui est attendu de cette visite ce sont des relations économiques rentables, marquées par deux situations, entre les deux pays. La première situation étant en rapport avec une conjoncture économique marquée par une déroute financière en Occident et qui n'est pas sans conséquences sur l'Hexagone alors que la seconde est distinguée par la bonne santé économique du côté algérien, notamment sur le plan macroéconomique.
La macroéconomie au vert
Dans ses dernières prévisions le FMI avait estimé les réserves d'Algérie à 205,2 mds USD. Ces chiffres lui ont valu la deuxième place du plus gros détenteur de réserves officielles de change après l'Arabie saoudite dans la région Mena. La même source l'a classé aussi comme étant le moins endetté. Sa dette extérieure brute se soldera à 2,4% du PIB en 2012. Elle gardera le même cap en 2013 (contre 2,8% en 2011). Ses réserves de changes seront de 205,2 mds USD contre un matelas de devises de 224,1 mds USD en 2013 (contre 183,1 mds USD en 2011). La même source évalue la balance des comptes courants du pays, à 20,6 mds USD en 2012 et à 16,8 mds USD en 2013 (contre 19,6 mds USD en 2011).
S'agissant de la dette publique nationale la même source prédit une baisse pour atteindre 8,9% du PIB en 2012 et à 8,6% en 2013 (contre 9,9% en 2011). Pour ce qui est du PIB nominal national, la même source l'estime à 206,5 mds USD en 2012 et à 213,1 mds USD en 2013 (contre 190,7 mds USD en 2011). Sur le volume d'échanges, le FMI estime que les exportations algériennes afficheront 81 mds USD en 2012, elles seront en berne de 3 mds USD en 2013 (contre 76,8 mds USD en 2011). Pour ce qui est des importations, elle devraient se chiffrer à 57,4 mds USD en 2012 et à 58,1 mds USD en 2013 (contre 56,6 mds USD en 2011). De façon générale le FMI qualifie la croissance du PIB de positive. Au même titre que l'Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Koweït, Libye, Oman, Qatar, Soudan et Yémen. Il estime en outre que cette croissance se situera en moyenne aux alentours de 5%. Même perspective pour le PIB non pétrolier et pour ces mêmes pays la croissance du Pib non pétrolier globalement augmenté de 4,5 % en 2012. En cause l'intensification de l'activité du BTP entretenant les dépenses publiques. Pour information, le PIB non pétrolier détient un taux de main-d'œuvre plus élevé que le PIB pétrolier et représentera environ 75% de la croissance globale du PIB d'ici 2013. En revanche l'institution de Breton Wood's a tiré la sonnette d'alarme sur l'état des finances publiques de ces pays, détérioré par l'augmentation des salaires de la Fonction publique. En Algérie le problème se pose différemment. En effet, l'augmentation des salaires et pensions consentis en 2011 a induit une inflation, traditionnellement contenue à 5%, elle a grimpé à hauteur d'un peu moins de 3.5% pour se situer à 8.4%. S'en est suivie une flambée des prix des produits de consommation, à l'instar des aliments dopés par l'économie souterraine qu'est l'informel et la bureaucratie qui ont engendré des barons de la « distribution » et donc de la spéculation. Pour se désintoxiquer du fioul, assainir son économie et lutter contre le chômage (10%), elle s'est engagée dans un programme de diversification tous azimuts. Pour le dernier le dernier plan quinquennal (2009-2014) cet engagement s'est chiffré à 286 mds USD. De même que sur un plan sécuritaire économique l'Algérie a diversifié ses partenaires. Aujourd'hui les clients de l'Algérie sont de différents horizons. Parmi eux se trouvent les Etats-Unis, la Chine, la Turquie, l'Italie et l'Espagne. La France est le premier partenaire de l'Algérie à hauteur de 7,1 mds USD
La France vend plus de 7,1 mds USD à l'Algérie
La france est le quatrième client qui nous achète 6,6 milliards de dollars (en 2011). Les flux commerciaux sont classiques. L' Algérie fournit à la France du fioul et la France nous fournit des produits alimentaires, des médicaments et des voitures. Pour cette visite quatre projets d'investissement français en Algérie seront lancés dans le respect de la règle 49/51. le premier portera sur le partenariat énergétique. La signature de contrat se fera entre le groupe Sonatrach et le pétrolier français Total sur un projet d'usine de vapocraquage d'éthane en Algérie et dont les pourparlers sont entamés depuis 2007. L'autre projet porte sur une association entre Renault et la SNVI pour monter en Algérie un site de sous-traitance de la marque au losange d'une usine de sous-traitance de Renault à hauteur de 75.000 voitures par an dans un premier temps. Pour sa part le géant de la cimenterie Lafarge, tient à sa cimenterie en Algérie pour un prix de 360 millions d'euros avec une capacité de 2 millions de tonnes par an et enfin les industries pharmaceutiques Sanofi devront conclure avec le groupe Saidal un centre de biotechnologie. Pour d'autres secteurs comme les assurances, les ressources en eau, le BTP ou encore les banques, pour ne citer que ceux-là, à raison de 450 entreprises en Algérie il génèrent 35.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects, et avec des IDE, dont l'enveloppe financière est de 1.9 md € la France, déjà en place, compte encore renforcer sa présence.


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