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30.000 retraits de permis et 158.000 infractions au code de la route
Bilan sur une année de la sécurité routière
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 01 - 2013

Embouteillages, retards, conduite en état d'ivresse mettent sous tension les automobilistes algérois, un peu plus prompts, dans ces cas, à perdre leur calme. Résultat, des accidents mortels,des infractions "gratuites" et retraits de permis à gogo. La Sûreté de wilaya d'Alger vient de rendre son bilan annuel sur le phénomène des accidents routiers constatés à Alger. Un bilan qui explique bien comment la nervosité a gagné les automobilistes à Alger. 158.463 infractions au code de la route verbalisées (contre 101.762 en 2011), 30.705 retraits de permis de conduire (contre 19.999 en 2011), 1.319 accidents routiers engendrant 1.512 blessés et 55 décès (contre 2.525 en 2011 avec 1.828 blessés et 52 décès), Alger a connu une année tragique sur les routes. La faute revient aux automobilistes qui conduisent, selon la Sûreté de wilaya d'Alger, trop nerveusement au volant. Chaque jour une moyenne de 100 permis de retraits de permis de conduire est faire par les policiers chargés de gérer la sécurité routière. A l'occasion de la fin d'année 2012, la Sûreté de wilaya d'Alger a rendu public un bilan dévoilant des dégâts colossaux sur la vie humaine et sur le nombre des véhicules endommagés. En réplique à cette hécatombe les policiers chargés de sécuriser les citoyens et leurs biens ont tenté, à travers des opérations répressives et préventives à la fois, de faire respecter la loi en opérant des retraits de permis de conduire des automobilistes ne respectant pas les "règles" de la route. Le bilan est affreux. En plus de la mort de 55 personnes, les accidents routiers ont engendré 1.512 blessés dans 1.310 accidents. A Alger, une moyenne de quatre accidents est signalée chaque jour engendrant, aussi, une moyenne de six personnes blessées. La capitale est classée deuxième ville la plus meurtrière sur les routes, après la wilaya de Sétif. En réplique à cette situation, la Sûreté de wilaya d'Alger a instauré un plan spécial pour tenter d'arrêter cette hémorragie. Un plan qui porte sur deux volets essentiels. Le premier est la machine répressive qui consiste à sanctionner chaque conducteur ayant commis une erreur irréparable sur les routes. Le deuxième volet est celui de l'opération préventive, dont la Sûreté de wilaya d'Alger souhaite arriver à convaincre les automobilistes algérois d'éviter le recours à l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, cela à travers des manifestations à caractères de sensibilisation. Face à cette réplique des policiers, beaucoup d'automobilistes continuent de conduire sous les nerfs. Ils sont trop nerveux et c'est à partir de ce comportement dangereux que beaucoup d'accidents ont été enregistrés au cours des douze mois de l'année passée. Selon un policier expert sur la sécurité routière, "Les automobilistes algérois ont été sondés sur leur comportement au volant. Bilan, ils ont du chemin à parcourir avant de pouvoir offrir une attitude responsable". Il ajoute, "L'automobiliste développe une double personnalité au volant. Mais je pense que si les automobilistes conduisent avec plus de gentillesse les routes seraient plus sûres. Moins d'accidents, moins de consommation d'essence et moins de points perdus: telles sont les retombées positives."
Conduite en état d'ivresse, le phénomène en hausse
Ce qui est inquiétant, aujourd'hui, c'est l'apparition d'un nouveau phénomène à Alger à l'instar des autres wilayas du pays, la conduite en état d'ivresse. Un constat dévoilé par les services de sécurité (Police et Gendarmerie). Ils sont nombreux, les automobilistes à être interpellés en état d'ivresse, suite à des contrôles alcootests effectués.
Ce phénomène nouveau peut "contribuer" à la hausse des accidents sur les routes de la capitale. D'autres "ingrédients" ont "participé" à cette montée, parmi elles l'excès de vitesse qui constitue la première cause mortelle sur les routes à Alger. La plupart des conducteurs impliqués dans ces accidents sont de personnes âgées généralement entre 19 et 35 ans. Les embouteillages, les retards et les manifestations de signes d'agacement sont à l'origine de cette nervosité au volant et donc des accidents.
Embouteillages, retards, conduite en état d'ivresse mettent sous tension les automobilistes algérois, un peu plus prompts, dans ces cas, à perdre leur calme. Résultat, des accidents mortels,des infractions "gratuites" et retraits de permis à gogo. La Sûreté de wilaya d'Alger vient de rendre son bilan annuel sur le phénomène des accidents routiers constatés à Alger. Un bilan qui explique bien comment la nervosité a gagné les automobilistes à Alger. 158.463 infractions au code de la route verbalisées (contre 101.762 en 2011), 30.705 retraits de permis de conduire (contre 19.999 en 2011), 1.319 accidents routiers engendrant 1.512 blessés et 55 décès (contre 2.525 en 2011 avec 1.828 blessés et 52 décès), Alger a connu une année tragique sur les routes. La faute revient aux automobilistes qui conduisent, selon la Sûreté de wilaya d'Alger, trop nerveusement au volant. Chaque jour une moyenne de 100 permis de retraits de permis de conduire est faire par les policiers chargés de gérer la sécurité routière. A l'occasion de la fin d'année 2012, la Sûreté de wilaya d'Alger a rendu public un bilan dévoilant des dégâts colossaux sur la vie humaine et sur le nombre des véhicules endommagés. En réplique à cette hécatombe les policiers chargés de sécuriser les citoyens et leurs biens ont tenté, à travers des opérations répressives et préventives à la fois, de faire respecter la loi en opérant des retraits de permis de conduire des automobilistes ne respectant pas les "règles" de la route. Le bilan est affreux. En plus de la mort de 55 personnes, les accidents routiers ont engendré 1.512 blessés dans 1.310 accidents. A Alger, une moyenne de quatre accidents est signalée chaque jour engendrant, aussi, une moyenne de six personnes blessées. La capitale est classée deuxième ville la plus meurtrière sur les routes, après la wilaya de Sétif. En réplique à cette situation, la Sûreté de wilaya d'Alger a instauré un plan spécial pour tenter d'arrêter cette hémorragie. Un plan qui porte sur deux volets essentiels. Le premier est la machine répressive qui consiste à sanctionner chaque conducteur ayant commis une erreur irréparable sur les routes. Le deuxième volet est celui de l'opération préventive, dont la Sûreté de wilaya d'Alger souhaite arriver à convaincre les automobilistes algérois d'éviter le recours à l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, cela à travers des manifestations à caractères de sensibilisation. Face à cette réplique des policiers, beaucoup d'automobilistes continuent de conduire sous les nerfs. Ils sont trop nerveux et c'est à partir de ce comportement dangereux que beaucoup d'accidents ont été enregistrés au cours des douze mois de l'année passée. Selon un policier expert sur la sécurité routière, "Les automobilistes algérois ont été sondés sur leur comportement au volant. Bilan, ils ont du chemin à parcourir avant de pouvoir offrir une attitude responsable". Il ajoute, "L'automobiliste développe une double personnalité au volant. Mais je pense que si les automobilistes conduisent avec plus de gentillesse les routes seraient plus sûres. Moins d'accidents, moins de consommation d'essence et moins de points perdus: telles sont les retombées positives."
Conduite en état d'ivresse, le phénomène en hausse
Ce qui est inquiétant, aujourd'hui, c'est l'apparition d'un nouveau phénomène à Alger à l'instar des autres wilayas du pays, la conduite en état d'ivresse. Un constat dévoilé par les services de sécurité (Police et Gendarmerie). Ils sont nombreux, les automobilistes à être interpellés en état d'ivresse, suite à des contrôles alcootests effectués.
Ce phénomène nouveau peut "contribuer" à la hausse des accidents sur les routes de la capitale. D'autres "ingrédients" ont "participé" à cette montée, parmi elles l'excès de vitesse qui constitue la première cause mortelle sur les routes à Alger. La plupart des conducteurs impliqués dans ces accidents sont de personnes âgées généralement entre 19 et 35 ans. Les embouteillages, les retards et les manifestations de signes d'agacement sont à l'origine de cette nervosité au volant et donc des accidents.


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