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Fête ou guerre !
Les pétards à des prix explosifs
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 01 - 2013

El Mawlid Ennabaoui, ou le Mouloud en dialecte algérien, est la célébration de la naissance de notre prophète Mohamed Qsssl. C'est une grande fête populaire sur fond de gaité, de lumières et de chants religieux dans tous les quartiers et cela jusqu'à l'aube.
Cette fête a été instituée au XIe siècle en Egypte. Certains la considèrent comme une innovation «Bidâa» elle reste cependant une fête célébrée par la plupart des musulmans. Les médias lui consacrent beaucoup d'émissions, débats, documents et films notamment El Rissala que tous les musulmans connaissent bien. La veille de cet évènement et plus particulièrement en Algérie : On récite le Coran (de nombreux concours de chants coraniques sont organisés « Tajwid » et on met l'accent sur la vie de notre prophète QSSSL.
Veillées religieuses jusqu'à l'aube
A partir de la prière du Maghreb, commencent les veillées religieuses. Très vite, les mosquées et les zaouïas accueillent les fidèles. Les grandes maisons regroupent tous les membres des familles, ainsi plusieurs générations se retrouvent rassemblées pour fêter ensemble la naissance du prophète QSSSL. Les plus âgés saisissent ces instants placés sous le signe de la foi et de la ferveur pour transmettre aux plus jeunes les secrets d'une culture que la patine du temps a jalousement protégée et embellie. Jusqu'aux premières lueurs du Sobh, on lit le Coran et, dans une profonde communion des cœurs et des âmes, on psalmodie les dikrs, appelés «el-mouloudiyates». Certains parents saisissent cette occasion pour faire circoncire leurs garçons. Le jour du Mouloud les mamans préparent la «tamina» (gâteau à base de semoule grillée, miel et smen ou beurre) et lancent des youyous dès l'aube. On mange du couscous ou de la «rechta» (pâtes fraîches à la sauce blanche) ou bien
«rougag» (feuilles à base de semouline très fine arrosées de sauce) ou autres plats comme la fameuse «tchakhtchoukha» à l'est du pays. C'est aussi l'occasion pour les nombreuses zaouïas qui existent à travers l'ensemble du pays, d'organiser de grandes tablées dans une immense convivialité. La convivialité de cette fête rend ce moment très apprécié par la communauté musulmane. Il parait même que le club Mouloudia a été créé un jour de Mouloud.
Zad ennabi ou frahna bih
La veille, dès que la nuit commence à tisser ses fils noirs on allume des bougies pour chaque membre de la famille et même les absents ne sont pas oubliés, les mamans mettent du henné sur les mains des enfants en chantant «Zad anabi wa frahna bih» (le prophète est né et nous en sommes ravis). La veillée pour les enfants commence avec l'explosion des pétards et des feux d'artifices auxquels répondent les youyous des femmes, les cris de liesse des enfants, les rires en cascades... le bonheur est partout : dans les gestes comme sur les visages des grands et des petits. Cependant les pétards et feux d'artifices ne sont pas sans danger, et engendrent parfois de graves accidents d'où la nécessité d'avoir un adulte pour surveiller ces jeux dangereux.
Mais combien sont-ils celles et ceux, enfants et adultes, qui sont victimes chaque année, en cette occasion, de ces dangereux produits pyrotechniques qui, comme par enchantement, inondent nos rues et ruelles, et que l'on trouve même dans certains magasins avec pignon sur rue. Des pétards, des fusées, des fumigènes et même des... mini grenades vendus, au vu et au su de tout le monde ! Des produits pyrotechniques très dangereux, de tous les calibres et à tous les prix et dont certains comme les fameuses batteries de feux d'artifice qui coûtent cette année la bagatelle de 3.500 DA ! A ces accidents corporels, les brûlures à différents degrés et très graves dans beaucoup de cas, s'ajoutent les incendies qu'on déplore dans les habitations et les commerces.
Des pétards pour faire la fête,
à n'importe quel prix !
Paradoxe pour paradoxe, l'autre
«anomalie» qui mérite d'être citée est cet «étrange enthousiasme» dont font preuve de nombreux parents pour «brûler» leur argent en achetant à leurs enfants ces produits pyrotechniques. Ces mêmes citoyens qui se lamentent, à longueur d'année, sur leur faible pouvoir d'achat. Les prix de ces produits pyrotechniques qui se sont littéralement «envolés» cette année par suite des grosses saisies qui ont été opérées, à travers tout le pays, par les services de sécurité concernés (sûreté nationale, gendarmerie nationale et douanes). Des prix qui ont doublé, voire triplé comparativement aux prix «affichés» l'année dernière.
Nous avons pris notre courage à deux mains et nous avons parcouru les ruelles de «Sahat Chouhada» où des étals sont tenus par des adolescents de 15 à 20 ans. Ils vendent n'importe quoi à n'importe qui, sans se soucier des normes de sécurités portés sur les boîte des produits proposés. La tension commence à monter, et les battements de nos cœurs commencent à s'accélérer car, on arrive enfin au célèbre marché de «Djamaa Lihoud» Mosquée Ben Fares ancienne Grande Synagogue de la place Grand Rabbin Bloch. Cet édifice construit en 1850, qui fait partie du patrimoine algérien s'est transformé en un endroit fréquenté par les dealers et les repris de justice qui y installent leurs étals garnis de de pétards et feux d'artifices de tous calibres.
Foin des lois pourvu qu'il y ait
l'... explosion
En dépit de la nouvelle lois qui porte sur l'éradication des marché informels, il y a de tout sur les étals «informels» qui contiennent de 300 à 600 millions de marchandises. Beaucoup de commerçants informels viennent s'approvisionner dans ce marché truffé de voyous armés jusqu'aux dents et prêts à tout pour protéger leur précieuse marchandise : en
voyant ces étals chargés de «munitions» pour le Mouloud, des feux d'artifice de toutes sortes qui proviennent de Chine et même d'Europe. Avec une durée de 25 secondes atteignant une hauteur de 30 mètres le feu d'artifice rond-point recèle plus de 24 effets mixant des étoiles crépitantes, étoiles bleues, queues de comète rouge, queues de comète bleues, feu d'artifice maxi nuit avec ces 60 départs et des effets de comètes ! Des boîtes de 50 pétards Petsec. On les lance sur une surface rigide, ils explosent, ça marche à tous les coups. Si on le place dans sa main et que l'on claque dessus avec l'autre main, il explose également, des feux d'artifices d'extérieur contiennent 4 vampires ascensionnel, toupie volante de gros calibre qui produit un grand tourbillon volant, les pétards K2 réservés aux adultes, pétards, mitraillettes, fumigènes, maxi boom, pétard ficelle, les prix des fusées de 6 est de 2.200 DA, plus un paquet de double miche est de 500 DA un ensemble de 10 paquets contenant le 10 petit pétards dans le paquet coûte 1.800 DA sans oublier les fumigènes qui coûtent entre 7.000 et 9.000 DA : des prix ahurissants. En dépit de tous les accidents durant cette fête et de la cherté des produits les Algériens continuent d'acheter. Un jeune homme H. D., abordé à Djamaa Lihoud nous a dira : « J'aurai aimé pouvoir vendre des pétards, mais malheureusement je n'avais pas assez d'argent, je n'avais que 60 millions et le bonhomme avec qui je voulais m'associer m'a dit : tu as le droit de parler à partir de 200 million DA, le prix d'un bolide quoi ? »
Eh bien oui les étals de pétards ici valent entre 300 et 600 millions ! Ils ont même un dépôt gardé jour et nuit le dépôt en question contient plus de 40 milliards de marchandises. Nous avons pris des photos discrètement via téléphone et quand notre photographe a sorti sa caméra les regards nous fusillaient de partout et on s'est fait renvoyer manu militari
«Dégagez si vous ne voulez pas subir le sort des journalistes d'Ennahar. Gare à vous si vous prenez des photos. Nous sommes des repris de justice. Au lieu de vous arrêter sur nous, allez plutôt voir qui laisse entrer les conteneurs de pétards». On a eu juste le temps de prendre quelques photos avant de nous enfuir à toutes jambes !
El Mawlid Ennabaoui, ou le Mouloud en dialecte algérien, est la célébration de la naissance de notre prophète Mohamed Qsssl. C'est une grande fête populaire sur fond de gaité, de lumières et de chants religieux dans tous les quartiers et cela jusqu'à l'aube.
Cette fête a été instituée au XIe siècle en Egypte. Certains la considèrent comme une innovation «Bidâa» elle reste cependant une fête célébrée par la plupart des musulmans. Les médias lui consacrent beaucoup d'émissions, débats, documents et films notamment El Rissala que tous les musulmans connaissent bien. La veille de cet évènement et plus particulièrement en Algérie : On récite le Coran (de nombreux concours de chants coraniques sont organisés « Tajwid » et on met l'accent sur la vie de notre prophète QSSSL.
Veillées religieuses jusqu'à l'aube
A partir de la prière du Maghreb, commencent les veillées religieuses. Très vite, les mosquées et les zaouïas accueillent les fidèles. Les grandes maisons regroupent tous les membres des familles, ainsi plusieurs générations se retrouvent rassemblées pour fêter ensemble la naissance du prophète QSSSL. Les plus âgés saisissent ces instants placés sous le signe de la foi et de la ferveur pour transmettre aux plus jeunes les secrets d'une culture que la patine du temps a jalousement protégée et embellie. Jusqu'aux premières lueurs du Sobh, on lit le Coran et, dans une profonde communion des cœurs et des âmes, on psalmodie les dikrs, appelés «el-mouloudiyates». Certains parents saisissent cette occasion pour faire circoncire leurs garçons. Le jour du Mouloud les mamans préparent la «tamina» (gâteau à base de semoule grillée, miel et smen ou beurre) et lancent des youyous dès l'aube. On mange du couscous ou de la «rechta» (pâtes fraîches à la sauce blanche) ou bien
«rougag» (feuilles à base de semouline très fine arrosées de sauce) ou autres plats comme la fameuse «tchakhtchoukha» à l'est du pays. C'est aussi l'occasion pour les nombreuses zaouïas qui existent à travers l'ensemble du pays, d'organiser de grandes tablées dans une immense convivialité. La convivialité de cette fête rend ce moment très apprécié par la communauté musulmane. Il parait même que le club Mouloudia a été créé un jour de Mouloud.
Zad ennabi ou frahna bih
La veille, dès que la nuit commence à tisser ses fils noirs on allume des bougies pour chaque membre de la famille et même les absents ne sont pas oubliés, les mamans mettent du henné sur les mains des enfants en chantant «Zad anabi wa frahna bih» (le prophète est né et nous en sommes ravis). La veillée pour les enfants commence avec l'explosion des pétards et des feux d'artifices auxquels répondent les youyous des femmes, les cris de liesse des enfants, les rires en cascades... le bonheur est partout : dans les gestes comme sur les visages des grands et des petits. Cependant les pétards et feux d'artifices ne sont pas sans danger, et engendrent parfois de graves accidents d'où la nécessité d'avoir un adulte pour surveiller ces jeux dangereux.
Mais combien sont-ils celles et ceux, enfants et adultes, qui sont victimes chaque année, en cette occasion, de ces dangereux produits pyrotechniques qui, comme par enchantement, inondent nos rues et ruelles, et que l'on trouve même dans certains magasins avec pignon sur rue. Des pétards, des fusées, des fumigènes et même des... mini grenades vendus, au vu et au su de tout le monde ! Des produits pyrotechniques très dangereux, de tous les calibres et à tous les prix et dont certains comme les fameuses batteries de feux d'artifice qui coûtent cette année la bagatelle de 3.500 DA ! A ces accidents corporels, les brûlures à différents degrés et très graves dans beaucoup de cas, s'ajoutent les incendies qu'on déplore dans les habitations et les commerces.
Des pétards pour faire la fête,
à n'importe quel prix !
Paradoxe pour paradoxe, l'autre
«anomalie» qui mérite d'être citée est cet «étrange enthousiasme» dont font preuve de nombreux parents pour «brûler» leur argent en achetant à leurs enfants ces produits pyrotechniques. Ces mêmes citoyens qui se lamentent, à longueur d'année, sur leur faible pouvoir d'achat. Les prix de ces produits pyrotechniques qui se sont littéralement «envolés» cette année par suite des grosses saisies qui ont été opérées, à travers tout le pays, par les services de sécurité concernés (sûreté nationale, gendarmerie nationale et douanes). Des prix qui ont doublé, voire triplé comparativement aux prix «affichés» l'année dernière.
Nous avons pris notre courage à deux mains et nous avons parcouru les ruelles de «Sahat Chouhada» où des étals sont tenus par des adolescents de 15 à 20 ans. Ils vendent n'importe quoi à n'importe qui, sans se soucier des normes de sécurités portés sur les boîte des produits proposés. La tension commence à monter, et les battements de nos cœurs commencent à s'accélérer car, on arrive enfin au célèbre marché de «Djamaa Lihoud» Mosquée Ben Fares ancienne Grande Synagogue de la place Grand Rabbin Bloch. Cet édifice construit en 1850, qui fait partie du patrimoine algérien s'est transformé en un endroit fréquenté par les dealers et les repris de justice qui y installent leurs étals garnis de de pétards et feux d'artifices de tous calibres.
Foin des lois pourvu qu'il y ait
l'... explosion
En dépit de la nouvelle lois qui porte sur l'éradication des marché informels, il y a de tout sur les étals «informels» qui contiennent de 300 à 600 millions de marchandises. Beaucoup de commerçants informels viennent s'approvisionner dans ce marché truffé de voyous armés jusqu'aux dents et prêts à tout pour protéger leur précieuse marchandise : en
voyant ces étals chargés de «munitions» pour le Mouloud, des feux d'artifice de toutes sortes qui proviennent de Chine et même d'Europe. Avec une durée de 25 secondes atteignant une hauteur de 30 mètres le feu d'artifice rond-point recèle plus de 24 effets mixant des étoiles crépitantes, étoiles bleues, queues de comète rouge, queues de comète bleues, feu d'artifice maxi nuit avec ces 60 départs et des effets de comètes ! Des boîtes de 50 pétards Petsec. On les lance sur une surface rigide, ils explosent, ça marche à tous les coups. Si on le place dans sa main et que l'on claque dessus avec l'autre main, il explose également, des feux d'artifices d'extérieur contiennent 4 vampires ascensionnel, toupie volante de gros calibre qui produit un grand tourbillon volant, les pétards K2 réservés aux adultes, pétards, mitraillettes, fumigènes, maxi boom, pétard ficelle, les prix des fusées de 6 est de 2.200 DA, plus un paquet de double miche est de 500 DA un ensemble de 10 paquets contenant le 10 petit pétards dans le paquet coûte 1.800 DA sans oublier les fumigènes qui coûtent entre 7.000 et 9.000 DA : des prix ahurissants. En dépit de tous les accidents durant cette fête et de la cherté des produits les Algériens continuent d'acheter. Un jeune homme H. D., abordé à Djamaa Lihoud nous a dira : « J'aurai aimé pouvoir vendre des pétards, mais malheureusement je n'avais pas assez d'argent, je n'avais que 60 millions et le bonhomme avec qui je voulais m'associer m'a dit : tu as le droit de parler à partir de 200 million DA, le prix d'un bolide quoi ? »
Eh bien oui les étals de pétards ici valent entre 300 et 600 millions ! Ils ont même un dépôt gardé jour et nuit le dépôt en question contient plus de 40 milliards de marchandises. Nous avons pris des photos discrètement via téléphone et quand notre photographe a sorti sa caméra les regards nous fusillaient de partout et on s'est fait renvoyer manu militari
«Dégagez si vous ne voulez pas subir le sort des journalistes d'Ennahar. Gare à vous si vous prenez des photos. Nous sommes des repris de justice. Au lieu de vous arrêter sur nous, allez plutôt voir qui laisse entrer les conteneurs de pétards». On a eu juste le temps de prendre quelques photos avant de nous enfuir à toutes jambes !


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