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Manque flagrant d'infrastructures selon le Cerist
Algérie, hébergement de sites web
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 02 - 2013

L'hébergement des sites web à l'étranger demeure très fréquent en Algérie. Selon Younes Grar, expert et consultant dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), la raison serait la bande passante qui serait « sous-exploitée » en Algérie. « Cela pousse la majorité des sites à héberger à l'étranger où ils reçoivent un meilleur service », a-t-il indiqué dans un entretien accordé à l'APS.
L'hébergement des sites web à l'étranger demeure très fréquent en Algérie. Selon Younes Grar, expert et consultant dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), la raison serait la bande passante qui serait « sous-exploitée » en Algérie. « Cela pousse la majorité des sites à héberger à l'étranger où ils reçoivent un meilleur service », a-t-il indiqué dans un entretien accordé à l'APS.
Parmi les quelques 10.000 sites web recensés, 95% sont hébergés à l'étranger, du fait qu'ils trouvent une meilleure qualité des services proposés, à des tarifs plus intéressants, a précisé M. Grar, soulignant, à cet effet, l'importance de la bande passante pour un bon fonctionnement du service. Mettant l'accent sur le rôle de la bande passante ainsi que l'importance du débit pour le lien, nécessaire pour assurer un service de qualité, ce spécialiste s'est interrogé sur l'état de ce domaine qui reste limité et mal exploité en Algérie, malgré les moyens matériels, humains et financiers dont dispose le pays. Il a relevé qu'à l'étranger, avec l'utilisation de machines puissantes et de disques durs de grandes capacités, les serveurs sont hébergés en gigabits, soit une puissance mille fois plus que celle proposée en Algérie, où on en est encore avec les mégabits. « Plus la machine est puissante, plus la bande passante est disponible, et donc l'accès au site est plus facile, car le débit est très important pour le lien », a expliqué cet ancien P-DG d'un fournisseur de service internet.
D'après lui, en Algérie, la capacité d'une paire de fibre optique peut atteindre les 320 gigabits, sachant qu'un câble peut contenir jusqu'à une centaine de paires, a-t-il indiqué. « Néanmoins ces capacités ne sont pas utilisées de manière optimale », a-t-il observé. Pour ce spécialiste des TIC, le premier concerné est Algérie Télécom (AT) qui détient le monopole de l'ADSL. « Elle a un rôle assez important à jouer pour se hisser au niveau des pays avancés dans ce domaine et être compétitive sur le marché. Et pour cela, elle doit, en premier lieu, se pencher sur les infrastructures », a-t-il recommandé. Selon M. Grar, AT est appelée également à s'occuper des infrastructures lourdes, y compris les réseaux, le débit, la fibre optique et de mettre en place des centres de données capables d'héberger un nombre important de bases de données.
De son côté, El Maouheb Aouaouch, directrice de la division réseau au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (Cerist), a reconnu le retard qu'accuse l'Algérie en matière d'infrastructures d'hébergement de sites web. « Il y a un manque flagrant en matière d'infrastructures d'hébergement en Algérie, et pour une raison simple. C'est que l'hébergeur doit disposer de sa propre structure d'hébergement qui nécessite des moyens pour avoir sa propre infrastructure », a déclaré à l'APS Mme El Maouheb. Pour elle, avoir une vraie infrastructure d'hébergement exige notamment d'avoir les compétences requises et une certaine technicité pour la maitrise de cette technologie. « Actuellement et malheureusement, l'Algérie n'est pas au stade du développement d'infrastructures et de compétences (...) mais, plutôt, au stade d'utilisation des infrastructures existantes, et ces infrastructures sont pour la plupart à l'étranger », a-t-elle observé.
Ainsi et pour encourager la création de nom de domaine "DZ", le Cerist a fait en sorte, depuis 2008, que les enregistrements en "DZ" « soient gratuits », pour dire, a-t-elle expliqué, que le Cerist « ne fait pas dans le blocage ». Les personnes (privées) qui travaillent dans le créneau d'hébergement de sites web, a-t-elle expliqué, ne faisaient qu'utiliser des infrastructures qui sont à l'étranger. Dans les faits, selon elle, ces boites privées louent en Algérie les services mis à leur disposition à l'étranger.
A rappeler enfin qu'au niveau national, 700 sites web sont hébergés au niveau du Cerist. Ils appartiennent aux institutions, aux entités commerciales ou bien aux associations agréées..
Parmi les quelques 10.000 sites web recensés, 95% sont hébergés à l'étranger, du fait qu'ils trouvent une meilleure qualité des services proposés, à des tarifs plus intéressants, a précisé M. Grar, soulignant, à cet effet, l'importance de la bande passante pour un bon fonctionnement du service. Mettant l'accent sur le rôle de la bande passante ainsi que l'importance du débit pour le lien, nécessaire pour assurer un service de qualité, ce spécialiste s'est interrogé sur l'état de ce domaine qui reste limité et mal exploité en Algérie, malgré les moyens matériels, humains et financiers dont dispose le pays. Il a relevé qu'à l'étranger, avec l'utilisation de machines puissantes et de disques durs de grandes capacités, les serveurs sont hébergés en gigabits, soit une puissance mille fois plus que celle proposée en Algérie, où on en est encore avec les mégabits. « Plus la machine est puissante, plus la bande passante est disponible, et donc l'accès au site est plus facile, car le débit est très important pour le lien », a expliqué cet ancien P-DG d'un fournisseur de service internet.
D'après lui, en Algérie, la capacité d'une paire de fibre optique peut atteindre les 320 gigabits, sachant qu'un câble peut contenir jusqu'à une centaine de paires, a-t-il indiqué. « Néanmoins ces capacités ne sont pas utilisées de manière optimale », a-t-il observé. Pour ce spécialiste des TIC, le premier concerné est Algérie Télécom (AT) qui détient le monopole de l'ADSL. « Elle a un rôle assez important à jouer pour se hisser au niveau des pays avancés dans ce domaine et être compétitive sur le marché. Et pour cela, elle doit, en premier lieu, se pencher sur les infrastructures », a-t-il recommandé. Selon M. Grar, AT est appelée également à s'occuper des infrastructures lourdes, y compris les réseaux, le débit, la fibre optique et de mettre en place des centres de données capables d'héberger un nombre important de bases de données.
De son côté, El Maouheb Aouaouch, directrice de la division réseau au Centre de recherche sur l'information scientifique et technique (Cerist), a reconnu le retard qu'accuse l'Algérie en matière d'infrastructures d'hébergement de sites web. « Il y a un manque flagrant en matière d'infrastructures d'hébergement en Algérie, et pour une raison simple. C'est que l'hébergeur doit disposer de sa propre structure d'hébergement qui nécessite des moyens pour avoir sa propre infrastructure », a déclaré à l'APS Mme El Maouheb. Pour elle, avoir une vraie infrastructure d'hébergement exige notamment d'avoir les compétences requises et une certaine technicité pour la maitrise de cette technologie. « Actuellement et malheureusement, l'Algérie n'est pas au stade du développement d'infrastructures et de compétences (...) mais, plutôt, au stade d'utilisation des infrastructures existantes, et ces infrastructures sont pour la plupart à l'étranger », a-t-elle observé.
Ainsi et pour encourager la création de nom de domaine "DZ", le Cerist a fait en sorte, depuis 2008, que les enregistrements en "DZ" « soient gratuits », pour dire, a-t-elle expliqué, que le Cerist « ne fait pas dans le blocage ». Les personnes (privées) qui travaillent dans le créneau d'hébergement de sites web, a-t-elle expliqué, ne faisaient qu'utiliser des infrastructures qui sont à l'étranger. Dans les faits, selon elle, ces boites privées louent en Algérie les services mis à leur disposition à l'étranger.
A rappeler enfin qu'au niveau national, 700 sites web sont hébergés au niveau du Cerist. Ils appartiennent aux institutions, aux entités commerciales ou bien aux associations agréées..


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