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Absence d'hygiène, l'équation insoluble !
Prolifération des maladies, atteinte à l'environnement, régression du tourisme
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 02 - 2013

En dépit du combat mené par les ministères du Commerce, du Tourisme et de la Santé dans leurs interventions, l'absence d'hygiène reste un sérieux problème que seules la
conscience et la loyauté peuvent résoudre...
Alger n'est plus blanche, loin s'en faut, comme se plaisaient à la qualifier ses habitants il y a quelques années seulement. Même si aujourd'hui le problème des sacs éventrés pris d'assaut par les chats de gouttière et les chiens errants, les sachets en plastique accrochés aux arbres, ainsi que les canettes de boissons gazeuses et autres immondices jetés dans la nature, est partiellement réglé, Il reste une toute autre réalité qui inquiète. Une réalité plus amère et bien plus dangereuse, car on on ne peut plus se voiler la face face à la prolifération de maladies guettent au quotidien les Algérois dont le comportement de certains est, le moins que l'on puisse dire, antisocial, surtout quand il s'agit d'hygiène et donc de santé publique. Malheureusement, l'absence d'hygiène est présente même dans les endroits incontournables ou inévitables tel que les dispensaires, les magasins, les restaurants et surtout les marchés...
L'hygiène laisse à désirer dans un marché hebdomadaire de la banlieue d'Alger. Chez les gargotiers ambulants, dans les boucheries, les poissonneries ou chez les vendeurs de poulets de ferme, le constat est le même : des conditions d'hygiène déplorables. Les différents plats (frites-omelette, steak, hors-d'œuvre, etc., servis chez les gargotiers sont en apparence appétissants. Toutefois, à voir comment ils sont préparés, on a vite envie de vomir. La pomme de terre, avant de finir dans l'assiette, est épluchée sans être lavée, puis mise dans une bassine d'eau glauque, pour être passée dans une friteuse dégoulinante de saleté, dans une huile des plus douteuses. Il ne reste au client que de gober, avec un sournois «bessahtek» du serveur dont les mains sales ressemblent plus à celles d'un mécano qu'à celles d'un distingué chef de rang. Au marché, précisément au rayon des viandes rouges, il n'y a pas la moindre ombre d'un frigo où en principe devrait être entreposée la viande à une température ambiante ne dépassant pas les 4 degrés. Les quartiers de bovins et ovins abattus sont exposés à l'air libre, donc à la poussière et aux microbes. Le tout repose sur des étals en béton. Le problème se corse en été pendant les grosses chaleurs où la température peut atteindre 30 degrés, si ce n'est plus. Ce qui risque rapidement d'endommager la viande par oxydation. Mais, malgré cela, on laisse faire. Les poissonniers ne dérogent pas à la règle. Il arrive qu'ils vendent du poisson en milieu de journée, en pleine saison estivale. Et pour «rafraîchir» la sardine ou tout autre poisson, ils l'aspergent d'eau, par moment. Le plus grave, c'est que les poissons subissent plusieurs fois la congélation et la décongélation, ce qui les rend dangereux et même mortels pour ceux qui les consomment. Le marché du poulet de ferme brille aussi par l'absence d'hygiène dont font preuve les marchands. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d'alarme : 80% des maladies courantes et meurtrières sont liées au manque d'hygiène et d'eau. L'été semble être la saison de tous les dangers. La chaleur accentue les problèmes liés au manque d'hygiène, notamment dans les espaces de consommation, les fast-foods, les pizzerias où les normes d'hygiène les plus élémentaires ne sont nullement respectées. Certains continuent à violer manifestement les lois au vu et au vu de tous. En fait, les manquements à l'hygiène sont criants, notamment durant la saison estivale, connue pour être la période des intoxications alimentaires. Le plus simple des gestes, à savoir le lavage des mains, est ignoré. Bien que la majorité des personnes se les lavent, très peu le font correctement. Notamment ceux qui manipulent des produits alimentaires destinés à la consommation. Pourtant, le lavage des mains joue un rôle déterminant dans l'hygiène quotidienne. Peu de risques particuliers en Algérie, sauf les maladies liées au manque d'hygiène (diarrhées, hépatite A, typhoïde...). Faites donc bien attention à ce que vous mangez et buvez. On évitera de boire l'eau du robinet ou les boissons non industrielles. «Pour ce qui est de la nourriture, pensez à bien laver vos fruits (mieux à les peler) et rabattez-vous sur les plats à base de viandes cuites (couscous, tajines, méchouis). En cas de problème de santé, n'hésitez pas à vous rendre chez le médecin, ils sont légion en Algérie ! Les hôpitaux publics manquent souvent de moyens, mais il existe dans les grandes villes de très bonnes cliniques privées. Enfin, n'oubliez pas de souscrire une assurance « assistance-rapatriement » avant votre départ..... Officiellement, le paludisme n'existe plus en Algérie, mais les moustiques sont nombreux, surtout sur la côte en été, ainsi que dans le Sud. Ceux que les Algériens appellent parfois les MIG (en hommage aux chasseurs de l'aviation russe) vous mèneront la vie dure si vous ne prenez pas vos précautions. Le soir, ne laissez jamais la fenêtre de votre chambre grande ouverte, avec la lumière allumée, sinon, demandez un moustiquaire à la réception de votre hôtel. N'oubliez pas de vous badigeonner de produit anti-moustique avant de vous coucher...», a rapporté un site guide touristique. Des passages qui font mal, quand on sait que des touristes risquent de lire ça et changer de destinations. La direction du tourisme de la wilaya d'Alger a également procédé, à la fermeture de 19 hôtels dans différentes communes de la capitale pour manque d'hygiène. Afin d'améliorer les prestations de services destinées aux clients des hôtels urbains, une inspection inopinée a été effectuée par la direction du tourisme de la wilaya d'Alger. Suite à cette visite, 19 décisions de fermeture administrative ont été confirmées pour ces établissements ayant fait fi des règles d'hygiène et de propreté, mettant de côté, ainsi, les clauses des cahiers des charges dûment approuvées à l'ouverture de l'activité. Avec ces 19 fermetures, il y a lieu d'ajouter que 11 hôtels installés dans la capitale sont également fermés sur décision de leurs propriétaires. Les difficultés financières et le manque d'activité en seraient la cause. Pour le tourisme urbain et suite à une récente classification, Alger comprend 5 hôtels de cinq étoiles, 4 de quatre étoiles, 22 établissements hôteliers classés trois étoiles, 23 autres avec deux étoiles et 14 hôtels classés avec une seule étoile, alors que 88 établissements hôteliers sont non classés. Le parc hôtelier de la wilaya d'Alger est constitué de 154 établissements avec une capacité d'accueil de 17 720 lits. Un nombre qui reste en-deçà de la demande aussi bien nationale qu'étrangère. Pour mémoire le ministère du Commerce a procédé à également la fermeture de 1.079 locaux commerciaux à l'issue de près de 200.000 interventions sur le territoire de la wilaya d'Alger... Les infractions constatées consistent principalement dans le manque d'hygiène (43,89 %), l'étiquetage non conforme (10,88 %), les produits non conformes (7,40 %) et les produits impropres à la consommation (8,07 %). Concernant le contrôle des pratiques commerciales, les services de contrôle ont constaté 56 808 infractions, établi 49.882 procès verbaux de poursuites judiciaires et procédé à la fermeture administrative de 3 032 locaux. Pour ce qui est de la nature des infractions enregistrées, il s'agit principalement du non dépôt de comptes sociaux (37,77 %), non-affichage des prix (21,63 %), pratique d'une activité commerciale en l'absence d'un local (15,23 %), opposition au contrôle (11,64 %), non- facturation (7,6 %), défaut de registre de commerce (4,66 %), et pratiques de prix illicites (1,45 %).
En dépit du combat mené par les ministères du Commerce, du Tourisme et de la Santé dans leurs interventions, l'absence d'hygiène reste un sérieux problème que seules la
conscience et la loyauté peuvent résoudre...
Alger n'est plus blanche, loin s'en faut, comme se plaisaient à la qualifier ses habitants il y a quelques années seulement. Même si aujourd'hui le problème des sacs éventrés pris d'assaut par les chats de gouttière et les chiens errants, les sachets en plastique accrochés aux arbres, ainsi que les canettes de boissons gazeuses et autres immondices jetés dans la nature, est partiellement réglé, Il reste une toute autre réalité qui inquiète. Une réalité plus amère et bien plus dangereuse, car on on ne peut plus se voiler la face face à la prolifération de maladies guettent au quotidien les Algérois dont le comportement de certains est, le moins que l'on puisse dire, antisocial, surtout quand il s'agit d'hygiène et donc de santé publique. Malheureusement, l'absence d'hygiène est présente même dans les endroits incontournables ou inévitables tel que les dispensaires, les magasins, les restaurants et surtout les marchés...
L'hygiène laisse à désirer dans un marché hebdomadaire de la banlieue d'Alger. Chez les gargotiers ambulants, dans les boucheries, les poissonneries ou chez les vendeurs de poulets de ferme, le constat est le même : des conditions d'hygiène déplorables. Les différents plats (frites-omelette, steak, hors-d'œuvre, etc., servis chez les gargotiers sont en apparence appétissants. Toutefois, à voir comment ils sont préparés, on a vite envie de vomir. La pomme de terre, avant de finir dans l'assiette, est épluchée sans être lavée, puis mise dans une bassine d'eau glauque, pour être passée dans une friteuse dégoulinante de saleté, dans une huile des plus douteuses. Il ne reste au client que de gober, avec un sournois «bessahtek» du serveur dont les mains sales ressemblent plus à celles d'un mécano qu'à celles d'un distingué chef de rang. Au marché, précisément au rayon des viandes rouges, il n'y a pas la moindre ombre d'un frigo où en principe devrait être entreposée la viande à une température ambiante ne dépassant pas les 4 degrés. Les quartiers de bovins et ovins abattus sont exposés à l'air libre, donc à la poussière et aux microbes. Le tout repose sur des étals en béton. Le problème se corse en été pendant les grosses chaleurs où la température peut atteindre 30 degrés, si ce n'est plus. Ce qui risque rapidement d'endommager la viande par oxydation. Mais, malgré cela, on laisse faire. Les poissonniers ne dérogent pas à la règle. Il arrive qu'ils vendent du poisson en milieu de journée, en pleine saison estivale. Et pour «rafraîchir» la sardine ou tout autre poisson, ils l'aspergent d'eau, par moment. Le plus grave, c'est que les poissons subissent plusieurs fois la congélation et la décongélation, ce qui les rend dangereux et même mortels pour ceux qui les consomment. Le marché du poulet de ferme brille aussi par l'absence d'hygiène dont font preuve les marchands. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d'alarme : 80% des maladies courantes et meurtrières sont liées au manque d'hygiène et d'eau. L'été semble être la saison de tous les dangers. La chaleur accentue les problèmes liés au manque d'hygiène, notamment dans les espaces de consommation, les fast-foods, les pizzerias où les normes d'hygiène les plus élémentaires ne sont nullement respectées. Certains continuent à violer manifestement les lois au vu et au vu de tous. En fait, les manquements à l'hygiène sont criants, notamment durant la saison estivale, connue pour être la période des intoxications alimentaires. Le plus simple des gestes, à savoir le lavage des mains, est ignoré. Bien que la majorité des personnes se les lavent, très peu le font correctement. Notamment ceux qui manipulent des produits alimentaires destinés à la consommation. Pourtant, le lavage des mains joue un rôle déterminant dans l'hygiène quotidienne. Peu de risques particuliers en Algérie, sauf les maladies liées au manque d'hygiène (diarrhées, hépatite A, typhoïde...). Faites donc bien attention à ce que vous mangez et buvez. On évitera de boire l'eau du robinet ou les boissons non industrielles. «Pour ce qui est de la nourriture, pensez à bien laver vos fruits (mieux à les peler) et rabattez-vous sur les plats à base de viandes cuites (couscous, tajines, méchouis). En cas de problème de santé, n'hésitez pas à vous rendre chez le médecin, ils sont légion en Algérie ! Les hôpitaux publics manquent souvent de moyens, mais il existe dans les grandes villes de très bonnes cliniques privées. Enfin, n'oubliez pas de souscrire une assurance « assistance-rapatriement » avant votre départ..... Officiellement, le paludisme n'existe plus en Algérie, mais les moustiques sont nombreux, surtout sur la côte en été, ainsi que dans le Sud. Ceux que les Algériens appellent parfois les MIG (en hommage aux chasseurs de l'aviation russe) vous mèneront la vie dure si vous ne prenez pas vos précautions. Le soir, ne laissez jamais la fenêtre de votre chambre grande ouverte, avec la lumière allumée, sinon, demandez un moustiquaire à la réception de votre hôtel. N'oubliez pas de vous badigeonner de produit anti-moustique avant de vous coucher...», a rapporté un site guide touristique. Des passages qui font mal, quand on sait que des touristes risquent de lire ça et changer de destinations. La direction du tourisme de la wilaya d'Alger a également procédé, à la fermeture de 19 hôtels dans différentes communes de la capitale pour manque d'hygiène. Afin d'améliorer les prestations de services destinées aux clients des hôtels urbains, une inspection inopinée a été effectuée par la direction du tourisme de la wilaya d'Alger. Suite à cette visite, 19 décisions de fermeture administrative ont été confirmées pour ces établissements ayant fait fi des règles d'hygiène et de propreté, mettant de côté, ainsi, les clauses des cahiers des charges dûment approuvées à l'ouverture de l'activité. Avec ces 19 fermetures, il y a lieu d'ajouter que 11 hôtels installés dans la capitale sont également fermés sur décision de leurs propriétaires. Les difficultés financières et le manque d'activité en seraient la cause. Pour le tourisme urbain et suite à une récente classification, Alger comprend 5 hôtels de cinq étoiles, 4 de quatre étoiles, 22 établissements hôteliers classés trois étoiles, 23 autres avec deux étoiles et 14 hôtels classés avec une seule étoile, alors que 88 établissements hôteliers sont non classés. Le parc hôtelier de la wilaya d'Alger est constitué de 154 établissements avec une capacité d'accueil de 17 720 lits. Un nombre qui reste en-deçà de la demande aussi bien nationale qu'étrangère. Pour mémoire le ministère du Commerce a procédé à également la fermeture de 1.079 locaux commerciaux à l'issue de près de 200.000 interventions sur le territoire de la wilaya d'Alger... Les infractions constatées consistent principalement dans le manque d'hygiène (43,89 %), l'étiquetage non conforme (10,88 %), les produits non conformes (7,40 %) et les produits impropres à la consommation (8,07 %). Concernant le contrôle des pratiques commerciales, les services de contrôle ont constaté 56 808 infractions, établi 49.882 procès verbaux de poursuites judiciaires et procédé à la fermeture administrative de 3 032 locaux. Pour ce qui est de la nature des infractions enregistrées, il s'agit principalement du non dépôt de comptes sociaux (37,77 %), non-affichage des prix (21,63 %), pratique d'une activité commerciale en l'absence d'un local (15,23 %), opposition au contrôle (11,64 %), non- facturation (7,6 %), défaut de registre de commerce (4,66 %), et pratiques de prix illicites (1,45 %).


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