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« La prescription de pilule doit être contrôlée »
le Dr Boulesnane, gynécologue, au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 02 - 2013

Dans ce bref entretien accordé au Midi Libre, le Dr Boulesnane, gynécologue revient sur la désormais «affaire Diane 35» qui semble-t-il n'a pas encore livré tous ses secrets
Dans ce bref entretien accordé au Midi Libre, le Dr Boulesnane, gynécologue revient sur la désormais «affaire Diane 35» qui semble-t-il n'a pas encore livré tous ses secrets
Pourquoi le Diane 35 était-il prescrit comme contraceptif ?
Nous savions que c'était une pilule lourde et on ne la prescrivait donc qu'en cas de graves problèmes de peau.
Il était logique, puisque ce médicament est contraceptif, de ne pas prescrire une contraception supplémentaire.
Que pensez-vous du retrait
de Diane 35 ?
Je n'y suis pas favorable, mais je pense que la prescription devrait être plus contrôlée. Rappelons que les pilules de 3ème et 4ème génération augmentent deux à trois fois les risques de phlébite, mais que les grossesses les multiplient par 10, et on ne les interdit pas pour autant ! De plus, d'autres traitements de l'acné sont bien plus risqués. Roaccutane par exemple provoque des malformations fœtales en cas de grossesse.
Justement, quels sont
les avantages des pilules
de troisième génération ?
Elles diminuent les migraines, les prises de poids, et les jambes lourdes.
Mais ce n'est pas toujours le cas et on ne devrait les prescrire que si une patiente sous pilule de 2ème génération se plaint de maux de têtes, nausées, de prise de poids ou de cellulite.
Existe-t-il des traitements
contraceptifs sans risques
thromboemboliques ?
Oui, la pilule microprogestative, le stérilet au cuivre et l'implant contraceptif. La pilule microprogestative délivre seulement un progestatif et lorsqu'il est microdosé, il ne provoque pas de thromboses.
C'est aussi le cas de l'implant progestatif. Le stérilet au cuivre ne contient pas d'hormone, et le stérilet hormonal délivre de la progestérone mais elle reste dans l'utérus et ne passe pas dans le sang.
Que pensez vous de l'accusation des médecins leaders d'opinion
du fait d'être liés aux laboratoires ?
Les gynécologues sont obligés d'avoir des rapports étroits avec les laboratoires pharmaceutiques qui vendent la pilule car nous devons leur dire ce que l'on attend d'une contraception.
Et eux ont besoin du retour des médecins pour fabriquer des pilules comportant le moins de risques possible.
Pourquoi le Diane 35 était-il prescrit comme contraceptif ?
Nous savions que c'était une pilule lourde et on ne la prescrivait donc qu'en cas de graves problèmes de peau.
Il était logique, puisque ce médicament est contraceptif, de ne pas prescrire une contraception supplémentaire.
Que pensez-vous du retrait
de Diane 35 ?
Je n'y suis pas favorable, mais je pense que la prescription devrait être plus contrôlée. Rappelons que les pilules de 3ème et 4ème génération augmentent deux à trois fois les risques de phlébite, mais que les grossesses les multiplient par 10, et on ne les interdit pas pour autant ! De plus, d'autres traitements de l'acné sont bien plus risqués. Roaccutane par exemple provoque des malformations fœtales en cas de grossesse.
Justement, quels sont
les avantages des pilules
de troisième génération ?
Elles diminuent les migraines, les prises de poids, et les jambes lourdes.
Mais ce n'est pas toujours le cas et on ne devrait les prescrire que si une patiente sous pilule de 2ème génération se plaint de maux de têtes, nausées, de prise de poids ou de cellulite.
Existe-t-il des traitements
contraceptifs sans risques
thromboemboliques ?
Oui, la pilule microprogestative, le stérilet au cuivre et l'implant contraceptif. La pilule microprogestative délivre seulement un progestatif et lorsqu'il est microdosé, il ne provoque pas de thromboses.
C'est aussi le cas de l'implant progestatif. Le stérilet au cuivre ne contient pas d'hormone, et le stérilet hormonal délivre de la progestérone mais elle reste dans l'utérus et ne passe pas dans le sang.
Que pensez vous de l'accusation des médecins leaders d'opinion
du fait d'être liés aux laboratoires ?
Les gynécologues sont obligés d'avoir des rapports étroits avec les laboratoires pharmaceutiques qui vendent la pilule car nous devons leur dire ce que l'on attend d'une contraception.
Et eux ont besoin du retour des médecins pour fabriquer des pilules comportant le moins de risques possible.


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