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Les prévenus nient catégoriquement les chefs d'accusation
Procès des prisonniers sahraouis de Gdeim Izik
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 02 - 2013

Les prisonniers sahraouis auditionnés lundi par le tribunal militaire de Rabat dans le cadre du procès du "groupe Gdeim Izik" ont nié catégoriquement les chefs d'accusation portés contre eux, affirmant que leurs activités se limitaient à l'action politique pacifique en faveur des droits du peuple du Sahara occidental, a constaté l'APS.
Les quatre prévenus auditionnés dans la matinée ont notamment souligné que les chefs d'accusation étaient "sans fondement" et qu'ils n'étaient pas responsables des évènements tragiques qui se sont produits au camp de Gdeim Izik, proche d'El-Ayoun occupé, au Sahara occidental, suite à son démantèlement, le 8 novembre 2010, par les forces marocaines.
"Nous sommes contre la violence. Nous sommes des militants pacifiques pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", ont-ils tenu à réaffirmer, dénonçant, dans ce cadre, les actes commis lors du démantèlement du camp, le 8 novembre 2010, par les forces marocaines.
Environ 40.000 Sahraouis avaient, à l'automne 2010, élu domicile à Gdeim Izik où avaient dressé quelque 3.000 tentes pour "défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux", rappelle-t-on.
Les prévenus ont précisé, à cette occasion, que le campement a été mis en place pour montrer les conditions de vie des Sahraouis qui souffrent notamment de "pauvreté", de "marginalisation" et d'"oppression" et dénoncer la politique de l'Etat marocain au Sahara occidental.
Ils ont également relaté les conditions de leurs arrestations et les traitements "inhumains" qu'ils ont subis avant la signature des procès-verbaux, tout en déclarant que le tribunal n'avait pas de "légitimité" pour les juger.
Les 24 Sahraouis, en détention depuis plus de 27 mois, sont notamment accusés d'"atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, formation d'une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l'exercice de leur fonction". Ils risquent la réclusion à perpétuité.
Plusieurs ONG internationales de défense des droits de l'homme, des intellectuels et avocats ont réclamé leur libération "inconditionnelle", dénonçant la comparution de civils devant un tribunal militaire.
Les prisonniers sahraouis auditionnés lundi par le tribunal militaire de Rabat dans le cadre du procès du "groupe Gdeim Izik" ont nié catégoriquement les chefs d'accusation portés contre eux, affirmant que leurs activités se limitaient à l'action politique pacifique en faveur des droits du peuple du Sahara occidental, a constaté l'APS.
Les quatre prévenus auditionnés dans la matinée ont notamment souligné que les chefs d'accusation étaient "sans fondement" et qu'ils n'étaient pas responsables des évènements tragiques qui se sont produits au camp de Gdeim Izik, proche d'El-Ayoun occupé, au Sahara occidental, suite à son démantèlement, le 8 novembre 2010, par les forces marocaines.
"Nous sommes contre la violence. Nous sommes des militants pacifiques pour le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", ont-ils tenu à réaffirmer, dénonçant, dans ce cadre, les actes commis lors du démantèlement du camp, le 8 novembre 2010, par les forces marocaines.
Environ 40.000 Sahraouis avaient, à l'automne 2010, élu domicile à Gdeim Izik où avaient dressé quelque 3.000 tentes pour "défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux", rappelle-t-on.
Les prévenus ont précisé, à cette occasion, que le campement a été mis en place pour montrer les conditions de vie des Sahraouis qui souffrent notamment de "pauvreté", de "marginalisation" et d'"oppression" et dénoncer la politique de l'Etat marocain au Sahara occidental.
Ils ont également relaté les conditions de leurs arrestations et les traitements "inhumains" qu'ils ont subis avant la signature des procès-verbaux, tout en déclarant que le tribunal n'avait pas de "légitimité" pour les juger.
Les 24 Sahraouis, en détention depuis plus de 27 mois, sont notamment accusés d'"atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, formation d'une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans le cadre de l'exercice de leur fonction". Ils risquent la réclusion à perpétuité.
Plusieurs ONG internationales de défense des droits de l'homme, des intellectuels et avocats ont réclamé leur libération "inconditionnelle", dénonçant la comparution de civils devant un tribunal militaire.


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