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Le test de Kras pour une thérapie ciblée du cancer
Rencontre scientifique à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 02 - 2013

Les laboratoires Merck Serono, dans le cadre de leur programme maghrébin de formation continue, Excellence Academy, ont choisi Alger pour donner le coup d'envoi en Afrique de la version oncologie de ce programme, à travers ce premier workshop portant sur le test Kras.
Les laboratoires Merck Serono, dans le cadre de leur programme maghrébin de formation continue, Excellence Academy, ont choisi Alger pour donner le coup d'envoi en Afrique de la version oncologie de ce programme, à travers ce premier workshop portant sur le test Kras.
Cette rencontre scientifique, qui s'est tenue à l'hôtel Mercure d'Alger, a réuni des médecins anatomopathologistes, biologistes et oncologues ainsi que des laborantins et manipulateurs. Elle a été conduite par des experts algériens, notamment le professeur Kamel Bouzid président de la Société algérienne d'oncologie médicale (SAOM), le professeur Lankar (Annaba), le professeur Terki (CPMC), le professeur Asselah (CHU Mustafa), et experts internationaux, notamment le professeur Andreas Jung, chef de service d'anatomopathologie et de biologie moléculaire à Munich (Allemagne) et le professeur Gérard Milano, pharmacologue spécialisé en oncogénétique, chef de service des CLCC et directeur de la recherche du centre Antoine-Lacassagne à Nice.
« Les stratégies de recherches des bio-marqueurs dans l'ère de la médecine personnalisée ; le rationnel, les méthodologies et les recommandations ; l'analyse mutationnelle du gène K-RAS, et finalement le projet régional de validation Ring Study (Iris Project) » ont été les principaux points débattus lors de cette journée. La notion de thérapie ciblée est un concept qui a pris son essor au début des années 90. En effet, malgré une diminution importante du risque de rechute, les résultats des traitements classiques, chimiothérapie et hormonothérapie, ne sont pas entièrement satisfaisants. Il était donc nécessaire de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques et d'identifier de nouvelles cibles potentielles.
Les progrès de la recherche fondamentale ont permis d'établir que la cellule tumorale interagissait avec son environnement. La recherche a développé des molécules dirigées contre ces cibles thérapeutiques. Les thérapeutiques ciblées, par un mécanisme non directement cytotoxique, visent à contrôler la maladie sur une longue période. Selon leur nature et leur mode d'action, ces molécules vont s'intégrer dans une stratégie thérapeutique globale où elles feront partie de schémas utilisant conjointement la chimiothérapie et/ou l'hormonothérapie et/ou la radiothérapie.
Et c'est dans cette dimension, que le test Kras s'inscrit afin d'identifier les patients éligibles à ce genre de thérapies.
Dépistage de la mutation du gène Kras
L'intégration des bio-marqueurs aux pratiques cliniques courantes aidera les médecins à choisir le bon traitement à administrer au bon patient. En plus des retombées pharmaco-économiques, cette façon de faire permettrait sans doute d'optimiser davantage les résultats, notamment en évitant aux patients de subir les effets toxiques inutiles découlant d'un traitement inefficace ou en étant en mesure de choisir un traitement qui pourrait se révéler plus efficace pour combattre leur maladie.
En termes clairs : c'est le fondement du concept de la thérapie ciblée. Le gène Kras est présent dans toutes les tumeurs cancéreuses. Ce gène joue un rôle important dans la croissance cellulaire et la prolifération des tumeurs. Toutefois, des mutations du gène Kras ont été décelées dans plusieurs types de tumeurs, notamment celles touchant le poumon, le côlon et le rectum ainsi que le pancréas. Les données indiquent que les patients cancéreux qui présentent un gène Kras de type sauvage (c'est-à-dire non muté) répondent mieux au traitement anti-EGFR, et que ce dernier permet de prolonger la survie sans progression de la maladie ou d'améliorer significativement la survie globale chez ces patients.
Le dépistage de la mutation du gène Kras peut être réalisé chez tous les patients ayant été diagnostiqués avec un cancer colorectal métastatique. Le test doit être effectué sur le tissu tumoral prélevé chez le patient à la suite d'une biopsie ou d'une chirurgie. Une fois que la décision de procéder au dépistage de la mutation du gène Kras est prise, le médecin demande alors qu'une portion de ce tissu soit envoyée à un laboratoire de pathologie qui effectue ce type de dépistage. Si la tumeur ne présente aucune mutation du gène Kras (type sauvage),il est alors possible de recourir à des options thérapeutiques novatrices, telles que Erbitux (cetuximab), donné en première ligne selon les dernières recommandations des instances internationales ou même lorsque la maladie progresse en dépit des traitements standards. Actuellement, et en attendant que ce test se fasse en Algérie, les laboratoires Merck Serono prennent entièrement en charge les frais de ce test qui se fait a l'étranger auprès d'un laboratoire agréé à l'échelle internationale. Les résultats sont par la suite envoyés au médecin traitant dans un délai d'environ 07 à 10 jours. Les objectifs avoués à cette rencontre scientifique sont de permettre aux praticiens algériens de se familiariser avec ce type de test pour pouvoir le réaliser dans notre pays. Dans un premier temps, trois centres de références ont été ciblés à Alger, Oran et Annaba pour prendre en charge le test de Kras dans un proche avenir.
Cette rencontre scientifique, qui s'est tenue à l'hôtel Mercure d'Alger, a réuni des médecins anatomopathologistes, biologistes et oncologues ainsi que des laborantins et manipulateurs. Elle a été conduite par des experts algériens, notamment le professeur Kamel Bouzid président de la Société algérienne d'oncologie médicale (SAOM), le professeur Lankar (Annaba), le professeur Terki (CPMC), le professeur Asselah (CHU Mustafa), et experts internationaux, notamment le professeur Andreas Jung, chef de service d'anatomopathologie et de biologie moléculaire à Munich (Allemagne) et le professeur Gérard Milano, pharmacologue spécialisé en oncogénétique, chef de service des CLCC et directeur de la recherche du centre Antoine-Lacassagne à Nice.
« Les stratégies de recherches des bio-marqueurs dans l'ère de la médecine personnalisée ; le rationnel, les méthodologies et les recommandations ; l'analyse mutationnelle du gène K-RAS, et finalement le projet régional de validation Ring Study (Iris Project) » ont été les principaux points débattus lors de cette journée. La notion de thérapie ciblée est un concept qui a pris son essor au début des années 90. En effet, malgré une diminution importante du risque de rechute, les résultats des traitements classiques, chimiothérapie et hormonothérapie, ne sont pas entièrement satisfaisants. Il était donc nécessaire de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques et d'identifier de nouvelles cibles potentielles.
Les progrès de la recherche fondamentale ont permis d'établir que la cellule tumorale interagissait avec son environnement. La recherche a développé des molécules dirigées contre ces cibles thérapeutiques. Les thérapeutiques ciblées, par un mécanisme non directement cytotoxique, visent à contrôler la maladie sur une longue période. Selon leur nature et leur mode d'action, ces molécules vont s'intégrer dans une stratégie thérapeutique globale où elles feront partie de schémas utilisant conjointement la chimiothérapie et/ou l'hormonothérapie et/ou la radiothérapie.
Et c'est dans cette dimension, que le test Kras s'inscrit afin d'identifier les patients éligibles à ce genre de thérapies.
Dépistage de la mutation du gène Kras
L'intégration des bio-marqueurs aux pratiques cliniques courantes aidera les médecins à choisir le bon traitement à administrer au bon patient. En plus des retombées pharmaco-économiques, cette façon de faire permettrait sans doute d'optimiser davantage les résultats, notamment en évitant aux patients de subir les effets toxiques inutiles découlant d'un traitement inefficace ou en étant en mesure de choisir un traitement qui pourrait se révéler plus efficace pour combattre leur maladie.
En termes clairs : c'est le fondement du concept de la thérapie ciblée. Le gène Kras est présent dans toutes les tumeurs cancéreuses. Ce gène joue un rôle important dans la croissance cellulaire et la prolifération des tumeurs. Toutefois, des mutations du gène Kras ont été décelées dans plusieurs types de tumeurs, notamment celles touchant le poumon, le côlon et le rectum ainsi que le pancréas. Les données indiquent que les patients cancéreux qui présentent un gène Kras de type sauvage (c'est-à-dire non muté) répondent mieux au traitement anti-EGFR, et que ce dernier permet de prolonger la survie sans progression de la maladie ou d'améliorer significativement la survie globale chez ces patients.
Le dépistage de la mutation du gène Kras peut être réalisé chez tous les patients ayant été diagnostiqués avec un cancer colorectal métastatique. Le test doit être effectué sur le tissu tumoral prélevé chez le patient à la suite d'une biopsie ou d'une chirurgie. Une fois que la décision de procéder au dépistage de la mutation du gène Kras est prise, le médecin demande alors qu'une portion de ce tissu soit envoyée à un laboratoire de pathologie qui effectue ce type de dépistage. Si la tumeur ne présente aucune mutation du gène Kras (type sauvage),il est alors possible de recourir à des options thérapeutiques novatrices, telles que Erbitux (cetuximab), donné en première ligne selon les dernières recommandations des instances internationales ou même lorsque la maladie progresse en dépit des traitements standards. Actuellement, et en attendant que ce test se fasse en Algérie, les laboratoires Merck Serono prennent entièrement en charge les frais de ce test qui se fait a l'étranger auprès d'un laboratoire agréé à l'échelle internationale. Les résultats sont par la suite envoyés au médecin traitant dans un délai d'environ 07 à 10 jours. Les objectifs avoués à cette rencontre scientifique sont de permettre aux praticiens algériens de se familiariser avec ce type de test pour pouvoir le réaliser dans notre pays. Dans un premier temps, trois centres de références ont été ciblés à Alger, Oran et Annaba pour prendre en charge le test de Kras dans un proche avenir.


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