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Mort ou vivant : Le sort d'Abou Zeid toujours incertain
Mort pour les Tchadiens, son corps non encore identifié par les Algériens
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 03 - 2013

Déjà annoncée, jeudi soir, par un média algérien, la mort du chef d'Aqmi, Abou Zeid, a été confirmée, vendredi, par le président tchadien, Idriss Déby. En revanche, à Paris on se refusait toujours, dans la soirée de ce vendredi, à confirmer ou infirmer cette information.
Déjà annoncée, jeudi soir, par un média algérien, la mort du chef d'Aqmi, Abou Zeid, a été confirmée, vendredi, par le président tchadien, Idriss Déby. En revanche, à Paris on se refusait toujours, dans la soirée de ce vendredi, à confirmer ou infirmer cette information.
Abdelhamid Abou Zeid, de son vrai nom Mohamed Ghedir, l'émir de l'Aqmi a-t-il été tué par les soldats tchadiens au Nord-Mali, théâtre d'une intervention militaire franco-tchadienne? Mort ou vivant ? Le sort du chef djihadiste, ancien trafiquant devenu djihadiste, né dans la ville de Touggourt, située à environ 600 km au sud d'Alger, est toujours dans l'incertitude. Confirmation du côté tchadien, motus et bouche cousue à Alger et Paris. Le président tchadien Idriss Déby, lui est convaincu que Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué vendredi lors de combats au nord du Mali.
«Le 22 février, nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C'est la première fois qu'il y a eu un face-à-face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid», a déclaré le président Déby après un hommage solennel rendu, vendredi, à 26 soldats tchadiens morts dans ces combats. Pour les USA, les informations sur la mort dans le nord du Mali d'Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), sont « très crédibles », a affirmé vendredi à des médias un responsable américain. «Nous estimons que ces informations sont très crédibles», a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat. «Si cela est vrai, ce serait un coup significatif porté à Aqmi », a-t-il ajouté. Paris n'a en revanche pas confirmé pour l'instant cette information. «Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération», avait déclaré vendredi midi François Hollande, qui évoquait dans un discours l'opération militaire au Mali, entrée «sans doute» dans sa dernière phase, «sûrement la plus délicate». Selon une chaîne de télévision privée algérienne, Abdelhamid Abou Zeid serait mort avec 40 islamistes dans le nord du Mali, tandis que trois jihadistes auraient été arrêtés par les troupes françaises. Citant des «sources sécuritaires», un site d'un journal algérien a annoncé jeudi soir que les soldats français avaient découvert les corps «de 40 terroristes dont celui d'Abou Zeid» après de violents combats près de Tigharghar, dans le sanctuaire d'Aqmi et des islamistes les plus radicaux de l'Adrar des Ifoghas, dans l'extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne.
Le cadavre, pas formellement identifié.
A Alger, on vérifie. Vendredi, un quotidien algérien affirme que des tests ADN ont été pratiqués en Algérie sur deux membres de la famille d'Abou Zeid, afin de confirmer son identité. «Les services de sécurité sont en train de comparer l'ADN de deux proches parents d'Abou Zeid avec des échantillons prélevés sur les restes d'un corps remis par les forces françaises» aux autorités algériennes, précise ce journal. Un corps ressemblant à celui du chef islamiste serait en cours d'analyse à Alger. Le test reposerait sur des recoupements avec l'ADN de plusieurs membres de la famille d'Abou Zeid, selon ces médias. Il semblerait que des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l'arme mais pas le corps présenté comme celui d'Abdelhamid Abou Zeid, le plus radical des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, donné pour mort dans des combats au Mali, a rapporté samedi un journal algérien. «Des officiers des services de sécurité algériens ont examiné le corps présenté comme étant celui d'Abdelhamid Abou Zeid sur un site militaire dans le nord du Mali, et ont identifié son arme personnelle », a précisé le journal. Ces officiers qui « traquaient depuis des années Abou Zeid, ont authentifié son arme qui était en possession des Français, mais ils n'ont pas été en mesure d'identifier formellement le cadavre supposé être celui de ce responsable d'Aqmi », a ajouté ce quotidien. Qui est Abou Zeid ? Ancien trafiquant devenu djihadiste, cet islamiste algérien est né dans la ville de Touggourt, située à environ 600 km au sud d'Alger. Membre du parti dissous, le Front islamique du salut (FIS), il rejoint le maquis algérien au début des années 1990, sous l'égide de Mokhtar Belmokhtar et devient membre du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui est ensuite devenu Aqmi. Son premier fait d'armes majeur remonte à 2003 : il est soupçonné d'avoir commandité, avec Amari Saifi - dit Abderrazak le Para - l'enlèvement d'une trentaine de touristes occidentaux dans le Sahara algérien. Il est ensuite mis en cause dans l'enlèvement d'un couple d'Autrichiens en Algérie en février 2008, et de touristes européens - dont Edwin Dyer - au Mali en 2009. Il serait en lien direct avec le commandement d'Al-Qaïda, et notamment avec l'Egyptien Ayman Al-Zawahiri. Après la prise de contrôle du nord du Mali par des groupes islamistes en avril 2012, Abou Zeid s'était installé à Tombouctou. On soupçonne que son groupe la katiba "Tareq Ibn Ziyad" ou "El Fatihine", détiendrait aujourd'hui les cinq employés français d'Areva enlevés le 16 septembre 2010 au Niger. Quand il a fui Tombouctou, avant que la ville soit reprise par les forces françaises et maliennes, Abou Zeid a emmené avec lui plusieurs otages occidentaux les yeux bandés, selon des habitants cités par des agences de presse. Il aurait également participé à l'enlèvement du Français Michel Germaneau, 78 ans, dont Aqmi avait annoncé l'exécution en juillet 2010.
Abdelhamid Abou Zeid, de son vrai nom Mohamed Ghedir, l'émir de l'Aqmi a-t-il été tué par les soldats tchadiens au Nord-Mali, théâtre d'une intervention militaire franco-tchadienne? Mort ou vivant ? Le sort du chef djihadiste, ancien trafiquant devenu djihadiste, né dans la ville de Touggourt, située à environ 600 km au sud d'Alger, est toujours dans l'incertitude. Confirmation du côté tchadien, motus et bouche cousue à Alger et Paris. Le président tchadien Idriss Déby, lui est convaincu que Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué vendredi lors de combats au nord du Mali.
«Le 22 février, nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C'est la première fois qu'il y a eu un face-à-face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid», a déclaré le président Déby après un hommage solennel rendu, vendredi, à 26 soldats tchadiens morts dans ces combats. Pour les USA, les informations sur la mort dans le nord du Mali d'Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), sont « très crédibles », a affirmé vendredi à des médias un responsable américain. «Nous estimons que ces informations sont très crédibles», a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat. «Si cela est vrai, ce serait un coup significatif porté à Aqmi », a-t-il ajouté. Paris n'a en revanche pas confirmé pour l'instant cette information. «Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération», avait déclaré vendredi midi François Hollande, qui évoquait dans un discours l'opération militaire au Mali, entrée «sans doute» dans sa dernière phase, «sûrement la plus délicate». Selon une chaîne de télévision privée algérienne, Abdelhamid Abou Zeid serait mort avec 40 islamistes dans le nord du Mali, tandis que trois jihadistes auraient été arrêtés par les troupes françaises. Citant des «sources sécuritaires», un site d'un journal algérien a annoncé jeudi soir que les soldats français avaient découvert les corps «de 40 terroristes dont celui d'Abou Zeid» après de violents combats près de Tigharghar, dans le sanctuaire d'Aqmi et des islamistes les plus radicaux de l'Adrar des Ifoghas, dans l'extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne.
Le cadavre, pas formellement identifié.
A Alger, on vérifie. Vendredi, un quotidien algérien affirme que des tests ADN ont été pratiqués en Algérie sur deux membres de la famille d'Abou Zeid, afin de confirmer son identité. «Les services de sécurité sont en train de comparer l'ADN de deux proches parents d'Abou Zeid avec des échantillons prélevés sur les restes d'un corps remis par les forces françaises» aux autorités algériennes, précise ce journal. Un corps ressemblant à celui du chef islamiste serait en cours d'analyse à Alger. Le test reposerait sur des recoupements avec l'ADN de plusieurs membres de la famille d'Abou Zeid, selon ces médias. Il semblerait que des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l'arme mais pas le corps présenté comme celui d'Abdelhamid Abou Zeid, le plus radical des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, donné pour mort dans des combats au Mali, a rapporté samedi un journal algérien. «Des officiers des services de sécurité algériens ont examiné le corps présenté comme étant celui d'Abdelhamid Abou Zeid sur un site militaire dans le nord du Mali, et ont identifié son arme personnelle », a précisé le journal. Ces officiers qui « traquaient depuis des années Abou Zeid, ont authentifié son arme qui était en possession des Français, mais ils n'ont pas été en mesure d'identifier formellement le cadavre supposé être celui de ce responsable d'Aqmi », a ajouté ce quotidien. Qui est Abou Zeid ? Ancien trafiquant devenu djihadiste, cet islamiste algérien est né dans la ville de Touggourt, située à environ 600 km au sud d'Alger. Membre du parti dissous, le Front islamique du salut (FIS), il rejoint le maquis algérien au début des années 1990, sous l'égide de Mokhtar Belmokhtar et devient membre du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui est ensuite devenu Aqmi. Son premier fait d'armes majeur remonte à 2003 : il est soupçonné d'avoir commandité, avec Amari Saifi - dit Abderrazak le Para - l'enlèvement d'une trentaine de touristes occidentaux dans le Sahara algérien. Il est ensuite mis en cause dans l'enlèvement d'un couple d'Autrichiens en Algérie en février 2008, et de touristes européens - dont Edwin Dyer - au Mali en 2009. Il serait en lien direct avec le commandement d'Al-Qaïda, et notamment avec l'Egyptien Ayman Al-Zawahiri. Après la prise de contrôle du nord du Mali par des groupes islamistes en avril 2012, Abou Zeid s'était installé à Tombouctou. On soupçonne que son groupe la katiba "Tareq Ibn Ziyad" ou "El Fatihine", détiendrait aujourd'hui les cinq employés français d'Areva enlevés le 16 septembre 2010 au Niger. Quand il a fui Tombouctou, avant que la ville soit reprise par les forces françaises et maliennes, Abou Zeid a emmené avec lui plusieurs otages occidentaux les yeux bandés, selon des habitants cités par des agences de presse. Il aurait également participé à l'enlèvement du Français Michel Germaneau, 78 ans, dont Aqmi avait annoncé l'exécution en juillet 2010.


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