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A-t-on retenu la leçon du cataclysme qui a ébranlé la région ?
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 05 - 2013

Dix ans après le séisme qui a ébranlé la wilaya de Boumerdès, un certain 21 mai 2003, les citoyens de cette région s'en souviennent encore. Un séisme de forte magnitude, 6.8 sur l'échelle de Richter, frappe vers 19h45, Boumerdès, l'épicentre était à Zemmouri.
Dix ans après le séisme qui a ébranlé la wilaya de Boumerdès, un certain 21 mai 2003, les citoyens de cette région s'en souviennent encore. Un séisme de forte magnitude, 6.8 sur l'échelle de Richter, frappe vers 19h45, Boumerdès, l'épicentre était à Zemmouri.
Cette localité, une décennie plus tard, n'a pas réussi à se relever et garde encore les séquelles du drame. 1.391 décès et 3.444 blessés ont été causés par le séisme qui a fait, en sus de cela, des centaines de sans-abris à travers les localités durement touchées. Les efforts consentis alors par l'Etat afin de faire face à la situation n'ont pasréussi à dissimuler totalement les effets de cette catastrophe naturelle qui demeure toujours présente dans les esprits de la population locale bien que beaucoup de choses y ont été accomplies.
Les pouvoirs publics se sont engagés alors à réaliser un programme de logement de 8.000 unités, dont 7.486 logements réceptionnés et 514 autres sont encore en cours de réalisation. Près de 7.646 familles y ont été, depuis, relogées dans des habitations en dur et 2.496 aides directes y ont été octroyées aux sinistrés.
333 familles sinistrées non encore relogées
Une décennie après ce cataclysme, 333 familles réparties à travers les localités de Boumerdès (140), Tidjelabine (40) Bordj Ménaïel (73) et Baghlia (33) ne sont toujours pas relogées. Outre cela, l'Etat avait octroyé des aides financières, dont le montant s'élève à 100 millions de centimes aux sinistrés optant pour la reconstruction de leurs logements.
Mais cette option n'a pas tenu la route car des projets sont toujours en souffrance et des promoteurs n'ont pas tenu leurs engagements. En plus du relogement des sinistrés, les pouvoirs publics avaient fait face à plusieurs entraves, notamment le refus de certains sinistrés d'être recasés dans des appartements situés en dehors de leur commune.
Donc, l'Etat était appelé à préserver le tissu social de la société en recasant les gens dans leur région natale.Sur un autre volet, le gouvernement a décidé d'octroyer à la wilaya de Boumerdès un programme de 12.000 logements afin de reloger les occupants des chalets répartis à travers plusieurs localités.
14.914 chalets ont été implantés dans une centaine de sites à travers plusieurs localités et occupant des assiettes de terrain sur lesquelles des projets de développement auraient été lancés. De même, ces assiettes foncières ont une vocation agricole et c'est le moment de penser à les récupérer au moins pour relancer l'agriculture dans cette région qui perd de plus en plus des terres fertiles au profit du béton.
C'est le moment également de booster l'opération de démantèlement de ces cabanons qui n'est qu'à son début. Récemment, près de 525 chalets y ont été éradiqués après que leurs occupants aient été recasés dans des appartements.
En sus de cela, les autorités de wilaya ont engagé, ces deux dernières années, une expertise qui a établi un rapport peu reluisant sur l'état des chalets. Près de 98 % des chalets sont gravement dégradés et ne répondent plus aux besoins des résidants. De même, et parallèlement à cette expertise, une enquête sociale a été lancée en 2011 démontrant que 80 % des chalets sont toujours habités.
Les pouvoirs publics sont appelés, en outre, à penser à trouver une solution adéquate aux établissements scolaires construits en préfabriqué au lendemain du séisme de 2003. Pas moins de 600 classes en préfabriqué ont été réalisées à travers les sites de chalets implantés à l'échelle de la wilaya.
« C'était une solution provisoire, les chalets, mais dix ans après, ce provisoire continue d'exister alors que 99% des chalets sont à démanteler », nous dit-on. Les responsables locaux n'ont pas pensé à les démanteler alors que le relogement des chalets a été accompli à 90%, bien au contraire, ils ont réattribué ces chalets à d'autres famille sous le prétexte social.Mais la question qui se pose, est-ce qu'on a retenu les leçons de séisme une décennie plus tard ?
Il est difficile d'y répondre, car au moment où les experts tirent la sonnette d'alarme sur le non-respect des règles de construction alors que plusieurs régions sont à forte séismicité, notamment Boumerdès, plusieurs malfaçons sont enregistrées quotidiennement dans la construction des logements.
Cette localité, une décennie plus tard, n'a pas réussi à se relever et garde encore les séquelles du drame. 1.391 décès et 3.444 blessés ont été causés par le séisme qui a fait, en sus de cela, des centaines de sans-abris à travers les localités durement touchées. Les efforts consentis alors par l'Etat afin de faire face à la situation n'ont pasréussi à dissimuler totalement les effets de cette catastrophe naturelle qui demeure toujours présente dans les esprits de la population locale bien que beaucoup de choses y ont été accomplies.
Les pouvoirs publics se sont engagés alors à réaliser un programme de logement de 8.000 unités, dont 7.486 logements réceptionnés et 514 autres sont encore en cours de réalisation. Près de 7.646 familles y ont été, depuis, relogées dans des habitations en dur et 2.496 aides directes y ont été octroyées aux sinistrés.
333 familles sinistrées non encore relogées
Une décennie après ce cataclysme, 333 familles réparties à travers les localités de Boumerdès (140), Tidjelabine (40) Bordj Ménaïel (73) et Baghlia (33) ne sont toujours pas relogées. Outre cela, l'Etat avait octroyé des aides financières, dont le montant s'élève à 100 millions de centimes aux sinistrés optant pour la reconstruction de leurs logements.
Mais cette option n'a pas tenu la route car des projets sont toujours en souffrance et des promoteurs n'ont pas tenu leurs engagements. En plus du relogement des sinistrés, les pouvoirs publics avaient fait face à plusieurs entraves, notamment le refus de certains sinistrés d'être recasés dans des appartements situés en dehors de leur commune.
Donc, l'Etat était appelé à préserver le tissu social de la société en recasant les gens dans leur région natale.Sur un autre volet, le gouvernement a décidé d'octroyer à la wilaya de Boumerdès un programme de 12.000 logements afin de reloger les occupants des chalets répartis à travers plusieurs localités.
14.914 chalets ont été implantés dans une centaine de sites à travers plusieurs localités et occupant des assiettes de terrain sur lesquelles des projets de développement auraient été lancés. De même, ces assiettes foncières ont une vocation agricole et c'est le moment de penser à les récupérer au moins pour relancer l'agriculture dans cette région qui perd de plus en plus des terres fertiles au profit du béton.
C'est le moment également de booster l'opération de démantèlement de ces cabanons qui n'est qu'à son début. Récemment, près de 525 chalets y ont été éradiqués après que leurs occupants aient été recasés dans des appartements.
En sus de cela, les autorités de wilaya ont engagé, ces deux dernières années, une expertise qui a établi un rapport peu reluisant sur l'état des chalets. Près de 98 % des chalets sont gravement dégradés et ne répondent plus aux besoins des résidants. De même, et parallèlement à cette expertise, une enquête sociale a été lancée en 2011 démontrant que 80 % des chalets sont toujours habités.
Les pouvoirs publics sont appelés, en outre, à penser à trouver une solution adéquate aux établissements scolaires construits en préfabriqué au lendemain du séisme de 2003. Pas moins de 600 classes en préfabriqué ont été réalisées à travers les sites de chalets implantés à l'échelle de la wilaya.
« C'était une solution provisoire, les chalets, mais dix ans après, ce provisoire continue d'exister alors que 99% des chalets sont à démanteler », nous dit-on. Les responsables locaux n'ont pas pensé à les démanteler alors que le relogement des chalets a été accompli à 90%, bien au contraire, ils ont réattribué ces chalets à d'autres famille sous le prétexte social.Mais la question qui se pose, est-ce qu'on a retenu les leçons de séisme une décennie plus tard ?
Il est difficile d'y répondre, car au moment où les experts tirent la sonnette d'alarme sur le non-respect des règles de construction alors que plusieurs régions sont à forte séismicité, notamment Boumerdès, plusieurs malfaçons sont enregistrées quotidiennement dans la construction des logements.


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