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L'Etat a relevé le défi, reste le démantèlement des chalets
10 ans après le séisme du 21 mai 2003 à Boumerdès
Publié dans Le Temps d'Algérie le 20 - 05 - 2013

Il y a dix ans, jour pour jour, un séisme de magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter frappait la wilaya de Boumerdès et ses environs. Il a fait plus de 1300 morts, des milliers de blessés et de sans-abri. Cela en sus d'importants dégâts matériels ; des infrastructures publiques, dont des hôpitaux, des établissements scolaires (écoles primaires et lycées), se sont écroulées sous l'effet de la secousse tellurique.
Pour faire face à cette situation, l'Etat a installé des camps de toile dans plusieurs localités de la région. En parallèle, toute l'Algérie s'est mobilisée pour porter aide et assistance aux rescapés et soutenir ceux qui ont perdu leurs proches dans cette pénible épreuve. Trois mois après, les pouvoirs publics avaient commencé un vaste programme d'installation de 14 915 chalets à travers 195 sites pour évacuer les familles sinistrées des toiles avant l'hiver de la même année.
Plus de 90% des sinistrés relogés
Un programme de 8000 logements a également été inscrit pour la prise en charge des familles sinistrées. Dix ans après, on peut dire que l'Etat a relevé le défi malgré les retards enregistrés pour l'éradication des chalets qui ternissent l'image de la wilaya. Aujourd'hui, il ne reste que 333 familles à reloger dans des appartements en dur, dont 140 à Boumerdès, 40 à Tidjelabine et 73 à Bordj Ménaïel.
Ces familles ont opté pour la reconstruction de leurs maisons en bénéficiant d'un aide de 100 millions de centimes. Mais leurs projets ont connu d'énormes blocages dus essentiellement aux problèmes de financement. Les concernés n'ont pas payé leur part aux promoteurs chargés de réaliser leurs logements.
A titre illustratif, les travaux des 60 logements Oasis à Bordj Ménaïel ne sont pas sortis du sol. Le promoteur, désigné par les souscripteurs, aurait pourtant encaissé 11 millions DA. Pour mettre un terme à ce blocage, les autorités locales ont décidé de confier le projet à l'OPGI, mais les copropriétaires doivent sceller les contrats avec l'ancien promoteur et contribuer financièrement pour relancer les travaux.
Les leçons à retenir
Il faut dire que certaines formules d'aides octroyées par les pouvoirs publics après le séisme ont prouvé leurs limites sur le terrain. Si les familles sinistrées avaient opté pour la formule de relogement, on aurait clôturé définitivement le dossier du séisme dans la wilaya. Autre erreur, après le recasement des occupants des chalets, les autorités locales les ont réattribués pour les cas sociaux, ce qui a donné lieu à un vaste trafic.
C'est ainsi d'ailleurs qu'on s'est retrouvé avec des chalets occupés mais non habités par leurs pseudo-bénéficiaires. Même les entrepreneurs se sont sucrés de ce trafic à grande échelle généré par la gestion aléatoire de ce dossier. Aujourd'hui, ces habitations provisoires dont la durée de vie est dépassée sont devenues un véritable casse-tête pour l'Etat. Ils sont à l'origine de blocages de nombreux projets d'investissement d'autant que les terrains sur lesquels ils sont implantés devaient abriter d'importants projets de développement.
Une enquête sociale menée en 2011 avait établi que 18% des chalets ne sont pas habités par leurs bénéficiaires. Par ailleurs, une expertise fait état de la dégradation de 99% d'entre eux. Une opération visant leur démantèlement a été entamée récemment par une entreprise publique spécialisée, Wood Manufacturer, et jusqu'au jour d'aujourd'hui, 525 chalets ont été éradiqués après le recasement de leurs occupants.
Le wali avait indiqué, lors d'une rencontre avec la presse, que cette opération se poursuivra après chaque attribution de logements sociaux locatifs. La première action d'éradication a été menée au site des Sablières. Les résidants des chalets ne peuvent recevoir les clefs des logements qu'après l'évacuation des chalets, a insisté le wali.
A quand le démantèlement des chalets ?
Maintenant reste à savoir qui va bénéficier de logements sociaux locatifs. A ce sujet, le chef de l'exécutif avait souligné que ceux dont les revenus dépassent les 24 000 DA et qui ne peuvent pas postuler pour un logement LSP seront pris en charge dans le cadre du programme Résorption de l'habitat précaire (RHP), pour lequel la wilaya dispose déjà de 7200 unités en cours de réalisation.
Ceux qui ne remplissent pas les conditions doivent postuler pour l'aide au logement promotionnel aidé ou Aadl ou quitter les lieux.
Quoi qu'il en soit, les programmes d'habitat affectés au profit de la wilaya s'avèrent largement insuffisants pour endiguer la crise du logement, surtout lorsqu'on sait que pas moins de 7200 bidonvilles ont été recensés en 2007 par la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC).
Ceux qui y habitent vivent dans des conditions inhumaines et attendent avec impatience un geste de l'Etat pour leur permettre de sortir de la précarité dans laquelle ils se débattent depuis des dizaines d'années. C'est pourquoi le gouvernement doit octroyer un quota de logements supplémentaire pour la wilaya qui sera destiné exclusivement à l'éradication de 14 916 chalets.
L'Etat est appelé aussi à faire un effort supplémentaire pour doter les nouvelle cités résidentielles érigées après le séisme, notamment à Khemis El Khechna, Boudouaou et Ouled Moussa, de structures d'accompagnement pour répondre aux besoins élémentaires des résidents.


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