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Savoir repérer les produits à risque...
Intoxications alimentaires de l'été
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 06 - 2013

Lorsque les aliments sont mal transportés, mal conservés et préparés au dernier moment, ils peuvent être porteurs de multiples bactéries néfastes pour notre santé, voire mortelles. Comment repérer ces produits à risque ? Et comment se traiter en cas d'intoxications ?
Lorsque les aliments sont mal transportés, mal conservés et préparés au dernier moment, ils peuvent être porteurs de multiples bactéries néfastes pour notre santé, voire mortelles. Comment repérer ces produits à risque ? Et comment se traiter en cas d'intoxications ?
Attention aux viandes, œufs et crèmes
L'été est souvent synonyme de beaux jours propices au bien-être et à la relaxation. Mais il peut également annoncer de mauvaises surprises... De fait, qui ne connaît pas la «tourista» ? Cette fameuse "diarrhée du voyageur" survenant souvent en haute saison.
Casse-croûte sur le pouce, charcuteries et glaces achetés dans la baraque à frites du coin... En vacances, si la découverte de nouvelles régions, pays et sites ne manque pas d'attraits ; celle des produits de la supérette du village ou des spécialités locales est parfois, plus hasardeuse. Même si, en principe, "tout produit contrôlé et répondant aux normes réglementaires en terme de conservation est, à priori, sans danger pour la santé", précise le professeur Robert Benamouzig, chef du service de gastro-entérologie à l'hôpital avicenne de Bobigny et membre de la Société nationale française de gastro-entérologie (SNFGE).
Le problème, c'est que le touriste qui achète ses produits, pour la première fois, chez un fournisseur alimentaire (restaurant, supermarché, kiosque à glaces...) ne peut pas savoir, à l'avance, si celui-ci respecte ou non les normes de qualité. Et cela, même si quelques signes peuvent, tout de même l'alerter . L'été, le voyageur doit se méfier tout particulièrement de certains aliments. Le principal risque étant lié à la rupture de la chaîne du froid :
"Les glaces et crèmes de toutes sortes (y compris celles contenues dans les pâtisseries) peuvent provoquer des intoxications lorsqu'elles ne sont pas bien conservées. Même la viande hachée qui favorise la prolifération des bactéries. Et les œufs peuvent être vecteurs de salmonelles. Car contrairement aux infections virales de l'hiver, les intoxications de l'été sont plutôt d'ordre alimentaire et bactérien", détaille le professeur Benamouzig.
Dans ce cas, lorsque l'on a consommé des produits avariés – infestés de mauvaises bactéries – l'intoxication alimentaire estivale peut-elle être grave ? "La sévérité de la maladie n'est pas tellement liée au type de bactérie présent dans l'aliment (staphylocoques, salmonelles escherichia coli...). Mais au "terrain" de chaque patient : le tout-petit, la personne âgée ou immunodéprimée risquent, par exemple, de développer une forme plus importante d'intoxication que les trentenaires en bonne santé", explique le professeur Benamouzig.
Les intoxications graves restent rares
Deux types d'infections peuvent conduire à une intoxication alimentaire. Celles dites "directes" sont engendrées par l'ingestion d'un ou plusieurs microbes provoquant directement une atteinte de la muqueuse digestive (au niveau de l'intestin ou du côlon).
"Pour ce type d'infection, l'intoxication est le plus souvent modérée (lorsqu'elle touche l'intestin). Elle n'est sévère que dans certains cas, notamment lorsqu'elle infecte le côlon", note le professeur Benamouzig. Les infections indirectes, quant à elles, surviennent lorsque le microbe absorbé sécrète à son tour un produit toxique (appelé toxine). "Certaines toxines peuvent provoquer des diarrhées sévères et une importante déshydratation", poursuit le professeur Benamouzig.
En cas d'intoxication alimentaire grave, les symptômes doivent amener à consulter – en quelques heures – un médecin généraliste ou les urgences de l'hôpital le plus proche : très forte fièvre (entre 38.5 et 39), douleurs abdominales intenses avec durcissement du ventre, nausées et vomissements importants, diarrhées avec présence de sang et/ou de glaires dans les selles. Heureusement, ces cas extrêmes restent rares. Seule une dizaine de décès survient chaque année en France à la suite d'intoxications alimentaires.
Un traitement classique
Le plus souvent, la maladie reste bénigne, la guérison survient en 48 heures et les symptômes sont modérés : pas ou peu de fièvre (37.8 à 38 maximum), diarrhée liquide sans perte de sang, vomissements et nausées peu importants.
Le premier traitement de l'intoxication alimentaire reste la réhydratation : le patient doit boire une grande quantité d'eau agrémentée de sel et de sucre (disponible en pharmacie ou à concocter soi-même) ou du coca sans bulles. Côté médicaments, les antisécrétoires (contre le vomissement) et les produits bloquant le transit (contre les diarrhées) figurent parmi les produits les plus prescrits par le médecin.
Enfin, lorsque l'on est intoxiqué, mieux vaut ne pas oublier de se laver régulièrement les mains. Ce geste simple évite de contaminer les aliments avec ses propres germes !
Peut-on repérer les intoxications estivales ?
L'allure d'un magasin peut, parfois aider le consommateur à choisir le(s) lieu(x) où il souhaite s'alimenter. Par exemple, un restaurant où les règles d'hygiène générales ne seraient pas respectées (vitrine sale, couverts mal lavés, WC mal entretenus...) doivent alerter le bon sens du voyageur. De même, un supermarché qui laisse, dans ses rayons, des produits dont la date de péremption est dépassée, n'est pas un endroit à fréquenter !
"Mais attention : l'allure peut être trompeuse. Un magasin doté d'une belle devanture récemment refaite n'est pas forcément un gage de qualité", affirme le professeur Benamouzig. Généralement, les grandes enseignes connues du grand public (telles que les chaînes de supermarchés et restaurants) garantissent davantage de sécurité au consommateur. Les processus de fabrication et de conservation des aliments sont bien maîtrisés. Mais là encore, le client n'est pas à l'abri. Certains employés ne respectant pas toujours les règles d'hygiène imposées par leur supérieur !
Coup de pouce
En prévention et pour soulager les symptômes de la diarrhée infectieuse, les probiotiques sont considérés comme vraiment efficaces. Parfois, les troubles digestifs ne sont pas le fait d'une intoxication à proprement dit, mais plus une diarrhée d'acclimatation due au changement d'habitudes alimentaires et de climat, au stress du voyage...
20 % à 25 % des voyageurs qui effectuent leur périple en zone tropicale présentent une tourista pendant leur séjour. Favorisées par la chaleur, les intoxications surviennent le plus souvent après avoir consommé des œufs, des produits laitiers ou de la viande. Nos conseils pour les traiter sans attendre et préparer des assiettes saines.
Quels sont les signes qui doivent alerter ?
Selon le germe responsable, les symptômes surviennent quelques heures après l'ingestion du plat contaminé ou deux jours plus tard. Une intoxication alimentaire peut entraîner nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, fièvre et déshydratation. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon?: certains n'ont qu'un ou deux signes, parfois très discrets, alors que d'autres sont atteints de façon plus brutale. L'intensité du malaise varie selon le germe et la fragilité de chacun.
Que faire quand la diarrhée commence ?
D'abord, mettre l'intestin au repos?: ne pas consommer d'aliments solides pendant quelques heures, voire une journée. Ensuite, se réhydrater en buvant beaucoup. Enfin, se reposer si possible durant quelques jours. La plupart du temps, on se remet en deux ou trois jours. Cependant, l'intoxication alimentaire peut se révéler plus grave pour les personnes à risque (enfants, personnes âgées, femmes enceintes, malades atteints de cancer). Elle peut aussi entraîner des complications, rendant le côlon irritable pendant plusieurs mois.
Que peut-on manger ?
En cas de diarrhée, grignoter des biscuits salés, limite la déshydratation. Il faut privilégier les aliments sans résidus ni fibres (riz, pommes de terre, poisson, poulet...) et supprimer les autres (fruits, céréales complètes, légumes secs...). Mieux vaut éliminer le café, les boissons froides et les produits laitiers qui accélèrent le transit, ainsi que les friandises et les gâteaux. Quand ça va mieux, on réintroduit les légumes et les fruits, d'abord cuits pendant quarante-huit heures, avant de les consommer à nouveau crus.
Attention aux viandes, œufs et crèmes
L'été est souvent synonyme de beaux jours propices au bien-être et à la relaxation. Mais il peut également annoncer de mauvaises surprises... De fait, qui ne connaît pas la «tourista» ? Cette fameuse "diarrhée du voyageur" survenant souvent en haute saison.
Casse-croûte sur le pouce, charcuteries et glaces achetés dans la baraque à frites du coin... En vacances, si la découverte de nouvelles régions, pays et sites ne manque pas d'attraits ; celle des produits de la supérette du village ou des spécialités locales est parfois, plus hasardeuse. Même si, en principe, "tout produit contrôlé et répondant aux normes réglementaires en terme de conservation est, à priori, sans danger pour la santé", précise le professeur Robert Benamouzig, chef du service de gastro-entérologie à l'hôpital avicenne de Bobigny et membre de la Société nationale française de gastro-entérologie (SNFGE).
Le problème, c'est que le touriste qui achète ses produits, pour la première fois, chez un fournisseur alimentaire (restaurant, supermarché, kiosque à glaces...) ne peut pas savoir, à l'avance, si celui-ci respecte ou non les normes de qualité. Et cela, même si quelques signes peuvent, tout de même l'alerter . L'été, le voyageur doit se méfier tout particulièrement de certains aliments. Le principal risque étant lié à la rupture de la chaîne du froid :
"Les glaces et crèmes de toutes sortes (y compris celles contenues dans les pâtisseries) peuvent provoquer des intoxications lorsqu'elles ne sont pas bien conservées. Même la viande hachée qui favorise la prolifération des bactéries. Et les œufs peuvent être vecteurs de salmonelles. Car contrairement aux infections virales de l'hiver, les intoxications de l'été sont plutôt d'ordre alimentaire et bactérien", détaille le professeur Benamouzig.
Dans ce cas, lorsque l'on a consommé des produits avariés – infestés de mauvaises bactéries – l'intoxication alimentaire estivale peut-elle être grave ? "La sévérité de la maladie n'est pas tellement liée au type de bactérie présent dans l'aliment (staphylocoques, salmonelles escherichia coli...). Mais au "terrain" de chaque patient : le tout-petit, la personne âgée ou immunodéprimée risquent, par exemple, de développer une forme plus importante d'intoxication que les trentenaires en bonne santé", explique le professeur Benamouzig.
Les intoxications graves restent rares
Deux types d'infections peuvent conduire à une intoxication alimentaire. Celles dites "directes" sont engendrées par l'ingestion d'un ou plusieurs microbes provoquant directement une atteinte de la muqueuse digestive (au niveau de l'intestin ou du côlon).
"Pour ce type d'infection, l'intoxication est le plus souvent modérée (lorsqu'elle touche l'intestin). Elle n'est sévère que dans certains cas, notamment lorsqu'elle infecte le côlon", note le professeur Benamouzig. Les infections indirectes, quant à elles, surviennent lorsque le microbe absorbé sécrète à son tour un produit toxique (appelé toxine). "Certaines toxines peuvent provoquer des diarrhées sévères et une importante déshydratation", poursuit le professeur Benamouzig.
En cas d'intoxication alimentaire grave, les symptômes doivent amener à consulter – en quelques heures – un médecin généraliste ou les urgences de l'hôpital le plus proche : très forte fièvre (entre 38.5 et 39), douleurs abdominales intenses avec durcissement du ventre, nausées et vomissements importants, diarrhées avec présence de sang et/ou de glaires dans les selles. Heureusement, ces cas extrêmes restent rares. Seule une dizaine de décès survient chaque année en France à la suite d'intoxications alimentaires.
Un traitement classique
Le plus souvent, la maladie reste bénigne, la guérison survient en 48 heures et les symptômes sont modérés : pas ou peu de fièvre (37.8 à 38 maximum), diarrhée liquide sans perte de sang, vomissements et nausées peu importants.
Le premier traitement de l'intoxication alimentaire reste la réhydratation : le patient doit boire une grande quantité d'eau agrémentée de sel et de sucre (disponible en pharmacie ou à concocter soi-même) ou du coca sans bulles. Côté médicaments, les antisécrétoires (contre le vomissement) et les produits bloquant le transit (contre les diarrhées) figurent parmi les produits les plus prescrits par le médecin.
Enfin, lorsque l'on est intoxiqué, mieux vaut ne pas oublier de se laver régulièrement les mains. Ce geste simple évite de contaminer les aliments avec ses propres germes !
Peut-on repérer les intoxications estivales ?
L'allure d'un magasin peut, parfois aider le consommateur à choisir le(s) lieu(x) où il souhaite s'alimenter. Par exemple, un restaurant où les règles d'hygiène générales ne seraient pas respectées (vitrine sale, couverts mal lavés, WC mal entretenus...) doivent alerter le bon sens du voyageur. De même, un supermarché qui laisse, dans ses rayons, des produits dont la date de péremption est dépassée, n'est pas un endroit à fréquenter !
"Mais attention : l'allure peut être trompeuse. Un magasin doté d'une belle devanture récemment refaite n'est pas forcément un gage de qualité", affirme le professeur Benamouzig. Généralement, les grandes enseignes connues du grand public (telles que les chaînes de supermarchés et restaurants) garantissent davantage de sécurité au consommateur. Les processus de fabrication et de conservation des aliments sont bien maîtrisés. Mais là encore, le client n'est pas à l'abri. Certains employés ne respectant pas toujours les règles d'hygiène imposées par leur supérieur !
Coup de pouce
En prévention et pour soulager les symptômes de la diarrhée infectieuse, les probiotiques sont considérés comme vraiment efficaces. Parfois, les troubles digestifs ne sont pas le fait d'une intoxication à proprement dit, mais plus une diarrhée d'acclimatation due au changement d'habitudes alimentaires et de climat, au stress du voyage...
20 % à 25 % des voyageurs qui effectuent leur périple en zone tropicale présentent une tourista pendant leur séjour. Favorisées par la chaleur, les intoxications surviennent le plus souvent après avoir consommé des œufs, des produits laitiers ou de la viande. Nos conseils pour les traiter sans attendre et préparer des assiettes saines.
Quels sont les signes qui doivent alerter ?
Selon le germe responsable, les symptômes surviennent quelques heures après l'ingestion du plat contaminé ou deux jours plus tard. Une intoxication alimentaire peut entraîner nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, fièvre et déshydratation. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon?: certains n'ont qu'un ou deux signes, parfois très discrets, alors que d'autres sont atteints de façon plus brutale. L'intensité du malaise varie selon le germe et la fragilité de chacun.
Que faire quand la diarrhée commence ?
D'abord, mettre l'intestin au repos?: ne pas consommer d'aliments solides pendant quelques heures, voire une journée. Ensuite, se réhydrater en buvant beaucoup. Enfin, se reposer si possible durant quelques jours. La plupart du temps, on se remet en deux ou trois jours. Cependant, l'intoxication alimentaire peut se révéler plus grave pour les personnes à risque (enfants, personnes âgées, femmes enceintes, malades atteints de cancer). Elle peut aussi entraîner des complications, rendant le côlon irritable pendant plusieurs mois.
Que peut-on manger ?
En cas de diarrhée, grignoter des biscuits salés, limite la déshydratation. Il faut privilégier les aliments sans résidus ni fibres (riz, pommes de terre, poisson, poulet...) et supprimer les autres (fruits, céréales complètes, légumes secs...). Mieux vaut éliminer le café, les boissons froides et les produits laitiers qui accélèrent le transit, ainsi que les friandises et les gâteaux. Quand ça va mieux, on réintroduit les légumes et les fruits, d'abord cuits pendant quarante-huit heures, avant de les consommer à nouveau crus.


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