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La recherche passionnée du moment à saisir
Wassila Zemamouche, artiste-photographe
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2013

Exerçant à Mila ses yeux se mettent à pétiller dès qu'elle évoque le métier pour lequel elle voue depuis 20 ans une véritable passion. "Le photographe scrute l'évènement, l'historialise et saisit des faits d'une manière esthétique et sensible", c'est ainsi que Wassila parle de son métier qui lui fait faire, dit-elle à l'APS à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste, un "voyage constant à la recherche de la photo saisissante, capable d'attirer l'attention grâce à une ombre, une expression ou une attitude".
Exerçant à Mila ses yeux se mettent à pétiller dès qu'elle évoque le métier pour lequel elle voue depuis 20 ans une véritable passion. "Le photographe scrute l'évènement, l'historialise et saisit des faits d'une manière esthétique et sensible", c'est ainsi que Wassila parle de son métier qui lui fait faire, dit-elle à l'APS à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste, un "voyage constant à la recherche de la photo saisissante, capable d'attirer l'attention grâce à une ombre, une expression ou une attitude".
Bien qu'elle n'ait pu aller au bout de sa scolarité, Wassila est une artiste accomplie et sensible. Elle affirme être "redevable à la photo qui est pour (elle) la passion de toute une vie". Dès son enfance, cette native du signe du Taureau était éprise de photo et animée du désir d'immortaliser, d'un petit "clic" sur son appareil, degrands moments de la vie familiale, des paysages naturels, des chutes de neigeou encore des instants cocasses.
Elle a reçu sa première formation "professionnelle" à la photo dans une agence privée qui lui accorde, en 1994, un diplôme avec la mention "très bien". Ses premiers pas dans la profession, elle les a accomplis dans un petit atelier de tirage de photos en noir et blanc, avec agrandisseur, révélateur et fixateur, des produits chimiques de l'époque "héroïque" dont elle garde des stigmates sur les doigts. Elle affirme y avoir appris l'amour du vieux Mila et y avoir nourri son respect pour les anciens photographes qui travaillaient artistiquement en "chambre noire", à l'instar d'Azzouz Idri et de son père.
Toujours présente lors des diverses occasions culturelles à Mila, Wassila se souvient que cet atelier attirait les jeunes amateurs de photo qui y trouvaient un espace de ressourcement bien meilleur que les laboratoires modernes où "il suffit d'appuyer sur un bouton". "J'y ai réalisé que les plus belles photographies pouvaient résider dans les choses les plus simples, pourvu qu'on les approche du bon angle", dit-elle.
Elle affirme également que si elle ne rate pas les salons, organisés çà et là dans le pays, c'est tout simplement parce qu'il s'agit "d'autant d'opportunités pour rencontrer d'autres artistes mus par la même passion et pour acquérir de nouvelles expériences, tout en faisant connaître (sa) ville au passé millénaire".
A la question de savoir qu'elle était sa meilleure photo, Wassila rétorque qu'elle est "sans doute à venir" mais préfère aussi laisser les visiteurs de ses expositions répondre. L'enfance et la vieillesse sont des sujets préférés de son objectif car, dit-elle, "elles joignent les deux bouts de la vie avec ses espoirs et ses douleurs".
Habituée des réseaux sociaux qui lui permettent de partager sa passion avec les photographes du monde, Wassila consacre sur ses pages personnelles, pleins de photos de vestiges de Mila, notamment à Sidi Ghanem où s'élève la plus ancienne mosquée d'Algérie, et la fameuse Aïn El Bled, cette généreuse fontaine romaine qui continue, encore aujourd'hui, à désaltérer les Miléviens.
Bien qu'elle n'ait pu aller au bout de sa scolarité, Wassila est une artiste accomplie et sensible. Elle affirme être "redevable à la photo qui est pour (elle) la passion de toute une vie". Dès son enfance, cette native du signe du Taureau était éprise de photo et animée du désir d'immortaliser, d'un petit "clic" sur son appareil, degrands moments de la vie familiale, des paysages naturels, des chutes de neigeou encore des instants cocasses.
Elle a reçu sa première formation "professionnelle" à la photo dans une agence privée qui lui accorde, en 1994, un diplôme avec la mention "très bien". Ses premiers pas dans la profession, elle les a accomplis dans un petit atelier de tirage de photos en noir et blanc, avec agrandisseur, révélateur et fixateur, des produits chimiques de l'époque "héroïque" dont elle garde des stigmates sur les doigts. Elle affirme y avoir appris l'amour du vieux Mila et y avoir nourri son respect pour les anciens photographes qui travaillaient artistiquement en "chambre noire", à l'instar d'Azzouz Idri et de son père.
Toujours présente lors des diverses occasions culturelles à Mila, Wassila se souvient que cet atelier attirait les jeunes amateurs de photo qui y trouvaient un espace de ressourcement bien meilleur que les laboratoires modernes où "il suffit d'appuyer sur un bouton". "J'y ai réalisé que les plus belles photographies pouvaient résider dans les choses les plus simples, pourvu qu'on les approche du bon angle", dit-elle.
Elle affirme également que si elle ne rate pas les salons, organisés çà et là dans le pays, c'est tout simplement parce qu'il s'agit "d'autant d'opportunités pour rencontrer d'autres artistes mus par la même passion et pour acquérir de nouvelles expériences, tout en faisant connaître (sa) ville au passé millénaire".
A la question de savoir qu'elle était sa meilleure photo, Wassila rétorque qu'elle est "sans doute à venir" mais préfère aussi laisser les visiteurs de ses expositions répondre. L'enfance et la vieillesse sont des sujets préférés de son objectif car, dit-elle, "elles joignent les deux bouts de la vie avec ses espoirs et ses douleurs".
Habituée des réseaux sociaux qui lui permettent de partager sa passion avec les photographes du monde, Wassila consacre sur ses pages personnelles, pleins de photos de vestiges de Mila, notamment à Sidi Ghanem où s'élève la plus ancienne mosquée d'Algérie, et la fameuse Aïn El Bled, cette généreuse fontaine romaine qui continue, encore aujourd'hui, à désaltérer les Miléviens.


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