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La baisse du prix de la viande n'est pas envisageable
Selon l'UGCAA
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 06 - 2013

« On ne peut s'attendre à une baisse des prix de la viande quand la production nationale est inférieure à la demande » a indiqué hier à Alger le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulenouar.
« On ne peut s'attendre à une baisse des prix de la viande quand la production nationale est inférieure à la demande » a indiqué hier à Alger le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulenouar.
Animant une conférence de presse sur le marché de la viande en Algérie, l'UGCAA a estimé que la production de viande en Algérie est de 600 000 tonnes/an alors que les besoins se chiffrent à 1 million de t/an. Pourtant souligne Boulenouar l'Algérien consomme en moyenne moins de 16 kg de viande par an, cette ration est loin de correspondre, a-t-il précisé, à la moyenne internationale qui est fixée à plus de 25 kg/an.
En tous les cas, les différents intervenants invités à la conférence ont été unanimes à souligner la difficullté qu'il y a, à maitriser ou même à prévoir la courbe évolutive de la viande. «Je ne peux pas vous dire si le prix de la viande rouge est appelé à baisser à l'occasion du mois de ramadhan», lance Mohamed Tahar Ramram, président de l'association des grossistes des viandes rouges. Ce dernier a attribué dans la majeure partie des cas la hausse des prix au consommateur.
On apprendra par sa bouche que le kg d'agneau est cédé à 1250 DA à l'abattoir et 1350 DA dans le magasin de détail. Mohamed Tahar Ramram assure que c'est le comportement du citoyen qui déterminera les prix. Et Boulenouar d'enchaîner : « La culture de la consommation peut faire baisser les prix dans une marge oscillant entre 15 à 20 % ».
Si on ne sait pas globalement de quoi il retournera pour les viandes rouges, M. Idir Saadi, gérant d'une unité d'abattage, de découpage et de commercialisation de volailles à Bordj-El-Kiffan (Alger) soutient pour sa part que le prix du poulet va connaître une baisse au cours de la seconde semaine du mois sacré. Et Idir Saadi d'expliquer qu'il y a «une accumulation de la population de poulets qui va passer à l'abattoir. Du fait de cette surabondance, le prix du poulet va baisser ».
Saadi a expliqué que le PPC (poulet prêt à la consommation) revient actuellement à 275 DA au niveau de l'abattoir (prix de gros) et à 300 DA environ au niveau du détaillant. Selon lui, à la seconde semaine du ramadhan, le PPC verra son prix baisser pour atteindre 150 DA à l'abattoir et 300 DA dans le commerce de détail. Des poulets importés d'Espagne vont servir d'appoint mais estime-t-on, ils ne devraient pas changer grand chose à la situation.
Le PPC est un poulet vidé, en principe il n'y a que lui qui soit autorisé à être écoulé dans le commerce. Or malheureusement, constate-t-on, dans la pratique c'est le poulet plein qui est massivement vendu et ce, en violation de la réglmentation en vigueur. Revenant sur les conditions de travail dans la filière avicole, Idir Saadi a déploré l'état dans lequel se débat l'élevage de volailles, estimant qu'il ne faut pas espérer beaucoup dès lors que les aliments nécessaires pour cet élevage, le maïs et le soja, en l'occurrence, sont importés des Etats- Unis.
Pour lui, «les éleveurs algériens travaillent à perte depuis des mois». Et d'ajouter que «la plupart de ceux qui produisent ne sont pas des industriels mais des éleveurs issus de nos campagnes qui ont une capacité de production ne dépassant pas 1000 poulets». Tout le monde a admis la nécessité de rebâtir la filière viandes pour renoncer à l'importation.
La centralisation de l'administration qui étouffe les potentialités locales, la non implication des banques, l'existence d'abattoirs clandestins, l'absence d'un abattoir répondant aux normes internationales ont été cités parmi les éléments qui bloquent cette filière. Le cheptel marocain passe les frontières pour être écoulé vers l'Algérie, a-t-on fait savoir en outre.
Animant une conférence de presse sur le marché de la viande en Algérie, l'UGCAA a estimé que la production de viande en Algérie est de 600 000 tonnes/an alors que les besoins se chiffrent à 1 million de t/an. Pourtant souligne Boulenouar l'Algérien consomme en moyenne moins de 16 kg de viande par an, cette ration est loin de correspondre, a-t-il précisé, à la moyenne internationale qui est fixée à plus de 25 kg/an.
En tous les cas, les différents intervenants invités à la conférence ont été unanimes à souligner la difficullté qu'il y a, à maitriser ou même à prévoir la courbe évolutive de la viande. «Je ne peux pas vous dire si le prix de la viande rouge est appelé à baisser à l'occasion du mois de ramadhan», lance Mohamed Tahar Ramram, président de l'association des grossistes des viandes rouges. Ce dernier a attribué dans la majeure partie des cas la hausse des prix au consommateur.
On apprendra par sa bouche que le kg d'agneau est cédé à 1250 DA à l'abattoir et 1350 DA dans le magasin de détail. Mohamed Tahar Ramram assure que c'est le comportement du citoyen qui déterminera les prix. Et Boulenouar d'enchaîner : « La culture de la consommation peut faire baisser les prix dans une marge oscillant entre 15 à 20 % ».
Si on ne sait pas globalement de quoi il retournera pour les viandes rouges, M. Idir Saadi, gérant d'une unité d'abattage, de découpage et de commercialisation de volailles à Bordj-El-Kiffan (Alger) soutient pour sa part que le prix du poulet va connaître une baisse au cours de la seconde semaine du mois sacré. Et Idir Saadi d'expliquer qu'il y a «une accumulation de la population de poulets qui va passer à l'abattoir. Du fait de cette surabondance, le prix du poulet va baisser ».
Saadi a expliqué que le PPC (poulet prêt à la consommation) revient actuellement à 275 DA au niveau de l'abattoir (prix de gros) et à 300 DA environ au niveau du détaillant. Selon lui, à la seconde semaine du ramadhan, le PPC verra son prix baisser pour atteindre 150 DA à l'abattoir et 300 DA dans le commerce de détail. Des poulets importés d'Espagne vont servir d'appoint mais estime-t-on, ils ne devraient pas changer grand chose à la situation.
Le PPC est un poulet vidé, en principe il n'y a que lui qui soit autorisé à être écoulé dans le commerce. Or malheureusement, constate-t-on, dans la pratique c'est le poulet plein qui est massivement vendu et ce, en violation de la réglmentation en vigueur. Revenant sur les conditions de travail dans la filière avicole, Idir Saadi a déploré l'état dans lequel se débat l'élevage de volailles, estimant qu'il ne faut pas espérer beaucoup dès lors que les aliments nécessaires pour cet élevage, le maïs et le soja, en l'occurrence, sont importés des Etats- Unis.
Pour lui, «les éleveurs algériens travaillent à perte depuis des mois». Et d'ajouter que «la plupart de ceux qui produisent ne sont pas des industriels mais des éleveurs issus de nos campagnes qui ont une capacité de production ne dépassant pas 1000 poulets». Tout le monde a admis la nécessité de rebâtir la filière viandes pour renoncer à l'importation.
La centralisation de l'administration qui étouffe les potentialités locales, la non implication des banques, l'existence d'abattoirs clandestins, l'absence d'un abattoir répondant aux normes internationales ont été cités parmi les éléments qui bloquent cette filière. Le cheptel marocain passe les frontières pour être écoulé vers l'Algérie, a-t-on fait savoir en outre.


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