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L'élimination des obstacles douaniers insuffisante, selon la Cnuced
Pour développer le commerce entre pays africains
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 07 - 2013

L'élimination des obstacles au commerce en Afrique n'est pas suffisante pour développer le commerce entre les pays africains si elle n'est pas complétée par la diversification de leur économie et par une base industrielle solide, a indiqué jeudi la Cnuced dans son rapport sur le développement économique en Afrique.
L'élimination des obstacles au commerce en Afrique n'est pas suffisante pour développer le commerce entre les pays africains si elle n'est pas complétée par la diversification de leur économie et par une base industrielle solide, a indiqué jeudi la Cnuced dans son rapport sur le développement économique en Afrique.
Pour cette organisation économique de l'Onu, l'absence de diversification économique et une faible base industrielle en Afrique freinent le commerce entre les pays africains dont la part dans le commerce extérieur global du continent a reculé en passant de 22,4% en 1997 à 11 % actuellement. Cette situation continuera à permettre aux concurrents étrangers de combler le vide laissé face à une demande de biens de consommation en hausse en Afrique, note-t-elle.
Devant cette situation, la Cnuced presse les gouvernements africains d'adopter des stratégies pour accroître le commerce intra-régional qui est bien en dessous de celui dans d'autres régions du monde: la part moyenne des exportations intra-régionales dans le total des exportations est de 50% pour l'Asie et de 70% pour l'Europe. Dans ce sens, elle préconise l'engagement d'efforts pour accroître la diversité et la complexité des biens produits, un processus que les économistes appellent expansion des capacités productives.
Cela passe par des mesures telles qu'une modernisation des infrastructures, une amélioration des compétences de la main-d'œuvre locale, l'encouragement et la promotion de l'entreprenariat, et un accroissement de la taille des entreprises manufacturières de façon qu'elles puissent répondre aux besoins de plus vastes marchés et produire en bénéficiant de plus grandes économies d'échelle.
Des débouchés à court terme inexploités en matière de commerce régional en Afrique existent en particulier dans le secteur agricole. Selon la Cnuced, l'Afrique possède 27% environ des terres arables dans le monde, qui pourraient servir à accroître la production agricole, alors que de nombreux pays africains importent des denrées alimentaires et agricoles de pays d'autres continents.
Ainsi, 37 pays africains sont importateurs nets de denrées alimentaires, et 22 sont importateurs nets de matières brutes d'origine agricole, sachant que seulement 17% du commerce mondial africain de denrées alimentaires et d'animaux vivants se faisaient entre pays africains. D'après le rapport, l'enjeu fondamental pour les responsables africains est de savoir comment exploiter ces possibilités pour accroître le commerce régional, en s'assurant que cela profite avant tout à l'Afrique.
Mais à long terme, il s'agit d'améliorer les capacités industrielles pour produire les biens dont le commerce régional accroît généralement la demande, selon le rapport. Les effets positifs d'une large expansion du commerce régional, amplement illustrés par le cas asiatique, tiennent au fait que vendre sur des marchés proches donne aux entreprises un avantage de coût en raison de la proximité, de moindres frais de transport et d'une meilleure connaissance permettant d'adapter les produits aux conditions locales.
C'est que l'enjeu est clair, explique la Cnuced qui précise que l'Afrique ne représente que 1% de la production manufacturière mondiale, et son activité manufacturière représente 10% du PIB africain, contre 35% en Asie de l'Est et dans le Pacifique et 16 % en Amérique latine et dans les Caraïbes. Par ailleurs, elle estime que la libération du potentiel commercial du secteur privé impose de s'attaquer aux caractéristiques de la structure des entreprises africaines qui entrave le commerce régional.
Par exemple, les entreprises africaines sont souvent très petites, ce qui les empêche d'opérer à l'échelle minimale nécessaire pour être compétitives. La taille moyenne d'une entreprise manufacturière en Afrique subsaharienne est de 47 employés, contre 171 en Malaisie, 195 au Vietnam, 393 en Thaïlande et 977 en Chine. D'autres problèmes structurels concernent le pourcentage élevé d'entreprises relevant du secteur informel, le faible niveau de compétitivité des exportations et un manque de capacités d'innovation commerciale.
De surcroît, la Cnuced affirme qu'il est fondamental pour les pays africains de préserver la paix et la stabilité en tant que préalables pour pouvoir renforcer le développement du secteur privé et dynamiser le commerce intra-africain.
Pour cette organisation économique de l'Onu, l'absence de diversification économique et une faible base industrielle en Afrique freinent le commerce entre les pays africains dont la part dans le commerce extérieur global du continent a reculé en passant de 22,4% en 1997 à 11 % actuellement. Cette situation continuera à permettre aux concurrents étrangers de combler le vide laissé face à une demande de biens de consommation en hausse en Afrique, note-t-elle.
Devant cette situation, la Cnuced presse les gouvernements africains d'adopter des stratégies pour accroître le commerce intra-régional qui est bien en dessous de celui dans d'autres régions du monde: la part moyenne des exportations intra-régionales dans le total des exportations est de 50% pour l'Asie et de 70% pour l'Europe. Dans ce sens, elle préconise l'engagement d'efforts pour accroître la diversité et la complexité des biens produits, un processus que les économistes appellent expansion des capacités productives.
Cela passe par des mesures telles qu'une modernisation des infrastructures, une amélioration des compétences de la main-d'œuvre locale, l'encouragement et la promotion de l'entreprenariat, et un accroissement de la taille des entreprises manufacturières de façon qu'elles puissent répondre aux besoins de plus vastes marchés et produire en bénéficiant de plus grandes économies d'échelle.
Des débouchés à court terme inexploités en matière de commerce régional en Afrique existent en particulier dans le secteur agricole. Selon la Cnuced, l'Afrique possède 27% environ des terres arables dans le monde, qui pourraient servir à accroître la production agricole, alors que de nombreux pays africains importent des denrées alimentaires et agricoles de pays d'autres continents.
Ainsi, 37 pays africains sont importateurs nets de denrées alimentaires, et 22 sont importateurs nets de matières brutes d'origine agricole, sachant que seulement 17% du commerce mondial africain de denrées alimentaires et d'animaux vivants se faisaient entre pays africains. D'après le rapport, l'enjeu fondamental pour les responsables africains est de savoir comment exploiter ces possibilités pour accroître le commerce régional, en s'assurant que cela profite avant tout à l'Afrique.
Mais à long terme, il s'agit d'améliorer les capacités industrielles pour produire les biens dont le commerce régional accroît généralement la demande, selon le rapport. Les effets positifs d'une large expansion du commerce régional, amplement illustrés par le cas asiatique, tiennent au fait que vendre sur des marchés proches donne aux entreprises un avantage de coût en raison de la proximité, de moindres frais de transport et d'une meilleure connaissance permettant d'adapter les produits aux conditions locales.
C'est que l'enjeu est clair, explique la Cnuced qui précise que l'Afrique ne représente que 1% de la production manufacturière mondiale, et son activité manufacturière représente 10% du PIB africain, contre 35% en Asie de l'Est et dans le Pacifique et 16 % en Amérique latine et dans les Caraïbes. Par ailleurs, elle estime que la libération du potentiel commercial du secteur privé impose de s'attaquer aux caractéristiques de la structure des entreprises africaines qui entrave le commerce régional.
Par exemple, les entreprises africaines sont souvent très petites, ce qui les empêche d'opérer à l'échelle minimale nécessaire pour être compétitives. La taille moyenne d'une entreprise manufacturière en Afrique subsaharienne est de 47 employés, contre 171 en Malaisie, 195 au Vietnam, 393 en Thaïlande et 977 en Chine. D'autres problèmes structurels concernent le pourcentage élevé d'entreprises relevant du secteur informel, le faible niveau de compétitivité des exportations et un manque de capacités d'innovation commerciale.
De surcroît, la Cnuced affirme qu'il est fondamental pour les pays africains de préserver la paix et la stabilité en tant que préalables pour pouvoir renforcer le développement du secteur privé et dynamiser le commerce intra-africain.


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