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Ni démolition ni restauration
Sous la Plume
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 07 - 2013

Des opérations d'embellissement des boulevards sont menées tambour battant dans les quartiers huppés, des trottoirs que l'on fait défait et refait, tout ceci au détriment de certains quartiers dont les immeubles risquent à tout moment de voir un plafond ou d'une rambarde tomber sur la tête d'un passant...
Des opérations d'embellissement des boulevards sont menées tambour battant dans les quartiers huppés, des trottoirs que l'on fait défait et refait, tout ceci au détriment de certains quartiers dont les immeubles risquent à tout moment de voir un plafond ou d'une rambarde tomber sur la tête d'un passant...
Le vieux bâti occupe 1/3 de la surface habitable. Ces logements hérités de la période coloniale représentent au jour d'aujourd'hui un réel danger pour ceux qui les occupent. Il y a eu des opérations de reclassement surtout après le séisme de 2003 où bon nombre de maisons étaient classées au rouge mais qui n'ont toujours pas été réhabilitées.
Pour démolir, il faut penser d'abord à reloger, et beaucoup de communes n'ont pas les moyens de le faire. Et puis quitter une maison, c'est difficile de laisser derrière soi tout un fleuve de souvenirs d'évènements qui ont forgé des vies, beaucoup d'irréductibles s'entêtent à y rester rafistolant par-ci par-là avec des matériaux de fortune donnant ainsi un aspect de bidonvilles.
Et pourtant, l'année 2009 devait marquer la fin de l'habitat précaire, mais les autorités ont mis le paquet sur les quartiers bidonvilles en délaissant les immeubles menaçant ruine. Des notes ont bien été envoyées aux propriétaires de logements pour qu'ils procèdent à leur restauration. Peuvent- ils réellement le faire d'autant que les banques sont loin d'être prêteuses dans ces cas-là.
Des opérations d'embellissement des boulevards sont menées tambour battant dans les quartiers huppés, des trottoirs que l'on fait défait et refait, tout ceci au détriment de certains quartiers dont les immeubles risquent à tout moment de voir un plafond ou d'une rambarde tomber sur la tête d'un passant. Bref, une insécurité permanente.
Le CTC, il y a cinq ans a procédé à l'expertise 1741 bâtisses sans qu'aucune suite n'ait été donnée. Les logements vétustes étaient auparavant la propriété des biens vacants puis rétrocédés à leurs locataires n'ont jamais fait l'objet
d'un sérieux entretien, aujourd'hui, les propriétaires n'ont pas les moyens de prendre en charge les coûts des travaux de réhabilitation, l'Etat avance le même argument et la question de l'implication des locataires n'a pas trouvé de solution. Au final, ni démolition ni restauration, les choses restent en l'état mais jusqu'à quand ?
Le vieux bâti occupe 1/3 de la surface habitable. Ces logements hérités de la période coloniale représentent au jour d'aujourd'hui un réel danger pour ceux qui les occupent. Il y a eu des opérations de reclassement surtout après le séisme de 2003 où bon nombre de maisons étaient classées au rouge mais qui n'ont toujours pas été réhabilitées.
Pour démolir, il faut penser d'abord à reloger, et beaucoup de communes n'ont pas les moyens de le faire. Et puis quitter une maison, c'est difficile de laisser derrière soi tout un fleuve de souvenirs d'évènements qui ont forgé des vies, beaucoup d'irréductibles s'entêtent à y rester rafistolant par-ci par-là avec des matériaux de fortune donnant ainsi un aspect de bidonvilles.
Et pourtant, l'année 2009 devait marquer la fin de l'habitat précaire, mais les autorités ont mis le paquet sur les quartiers bidonvilles en délaissant les immeubles menaçant ruine. Des notes ont bien été envoyées aux propriétaires de logements pour qu'ils procèdent à leur restauration. Peuvent- ils réellement le faire d'autant que les banques sont loin d'être prêteuses dans ces cas-là.
Des opérations d'embellissement des boulevards sont menées tambour battant dans les quartiers huppés, des trottoirs que l'on fait défait et refait, tout ceci au détriment de certains quartiers dont les immeubles risquent à tout moment de voir un plafond ou d'une rambarde tomber sur la tête d'un passant. Bref, une insécurité permanente.
Le CTC, il y a cinq ans a procédé à l'expertise 1741 bâtisses sans qu'aucune suite n'ait été donnée. Les logements vétustes étaient auparavant la propriété des biens vacants puis rétrocédés à leurs locataires n'ont jamais fait l'objet
d'un sérieux entretien, aujourd'hui, les propriétaires n'ont pas les moyens de prendre en charge les coûts des travaux de réhabilitation, l'Etat avance le même argument et la question de l'implication des locataires n'a pas trouvé de solution. Au final, ni démolition ni restauration, les choses restent en l'état mais jusqu'à quand ?


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