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Interdiction de manifester sous peine de prison
Bahreïn
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 07 - 2013

Le ministère de l'Intérieur de Bahreïn a interdit samedi dernierà ses citoyens ainsi qu'aux expatriés toute participation à des manifestations le 14 août à l'appel du mouvement Tamarrod (rébellion) local, inspiré de celui existant en Egypte, selon un communiqué.
Le ministère de l'Intérieur de Bahreïn a interdit samedi dernierà ses citoyens ainsi qu'aux expatriés toute participation à des manifestations le 14 août à l'appel du mouvement Tamarrod (rébellion) local, inspiré de celui existant en Egypte, selon un communiqué.
"Il est interdit de répondre favorablement à l'appel lancé sur les réseaux sociaux du soi-disant mouvement Tamarrod du 14 août qui entend renverser le régime et réaliser les aspirations du peuple à l'autodétermination", a rapporté le communiqué.
Les autorités de Bahreïn ont également mis en garde les habitants contre "l'incitation à la rébellion" lancée par les groupes d'opposition, notant que "les rassemblements ou activités susceptibles d'affecter la sécurité, l'ordre, la paix et les intérêts de la population sont illégaux".
"Les participants (au mouvement anti-gouvernemental) seront traduits en justice", tandis que l'incitation à la violence pourrait mener à une peine maximale "de cinq ans de prison", a conclu le communiqué.
L'opposition chiite a défendu "le droit des citoyens à manifester pacifiquement" le 14 août (Ndlr: le 14 août est la date anniversaire du départ des forces britanniques de Bahreïn en 1971) et invité les autorités à "ne pas exploiter les appels (à manifester) pour procéder à des campagnes d'arrestations", selon un autre communiqué diffusé le même jour.
L'option policière "ne résoudra pas la crise politique" et la solution passe par "la satisfaction des aspirations populaires à la liberté, à la justice sociale et à la démocratie", a ajouté le communiqué publié par Al-Wefaq, principal groupe de l'opposition chiite.
Les manifestants se mobilisent à l'appel des partis de l'opposition
mais surtout d'un mouvement clandestin qui organise la contestation sur les réseaux sociaux, le collectif du 14 février. Afin de prévenir tout débordement, les autorités bahreïnies ont renforcé les mesures de sécurité à travers le pays à l'approche d'un mouvement de rébellion, avertissant que "des punitions plus sévères seront imposées aux participants".
"Les forces de sécurité ont pris toutes les mesures nécessaires pour protéger la sécurité de la population et des biens publics et privés dans toute l'étendue de Bahreïn", a indiqué le ministère dans un communiqué. Petit royaume du Golfe dirigé par la monarchie sunnite des Al-Khalifa, Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par la majorité chiite qui réclame une monarchie constitutionnelle.
Malgré la répression meurtrière de manifestations massives à Manama de la mi-février à la mi-mars 2011, les chiites continuent de se rassembler régulièrement dans les villages autour de la capitale.
Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), au moins 80 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation.
"Il est interdit de répondre favorablement à l'appel lancé sur les réseaux sociaux du soi-disant mouvement Tamarrod du 14 août qui entend renverser le régime et réaliser les aspirations du peuple à l'autodétermination", a rapporté le communiqué.
Les autorités de Bahreïn ont également mis en garde les habitants contre "l'incitation à la rébellion" lancée par les groupes d'opposition, notant que "les rassemblements ou activités susceptibles d'affecter la sécurité, l'ordre, la paix et les intérêts de la population sont illégaux".
"Les participants (au mouvement anti-gouvernemental) seront traduits en justice", tandis que l'incitation à la violence pourrait mener à une peine maximale "de cinq ans de prison", a conclu le communiqué.
L'opposition chiite a défendu "le droit des citoyens à manifester pacifiquement" le 14 août (Ndlr: le 14 août est la date anniversaire du départ des forces britanniques de Bahreïn en 1971) et invité les autorités à "ne pas exploiter les appels (à manifester) pour procéder à des campagnes d'arrestations", selon un autre communiqué diffusé le même jour.
L'option policière "ne résoudra pas la crise politique" et la solution passe par "la satisfaction des aspirations populaires à la liberté, à la justice sociale et à la démocratie", a ajouté le communiqué publié par Al-Wefaq, principal groupe de l'opposition chiite.
Les manifestants se mobilisent à l'appel des partis de l'opposition
mais surtout d'un mouvement clandestin qui organise la contestation sur les réseaux sociaux, le collectif du 14 février. Afin de prévenir tout débordement, les autorités bahreïnies ont renforcé les mesures de sécurité à travers le pays à l'approche d'un mouvement de rébellion, avertissant que "des punitions plus sévères seront imposées aux participants".
"Les forces de sécurité ont pris toutes les mesures nécessaires pour protéger la sécurité de la population et des biens publics et privés dans toute l'étendue de Bahreïn", a indiqué le ministère dans un communiqué. Petit royaume du Golfe dirigé par la monarchie sunnite des Al-Khalifa, Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par la majorité chiite qui réclame une monarchie constitutionnelle.
Malgré la répression meurtrière de manifestations massives à Manama de la mi-février à la mi-mars 2011, les chiites continuent de se rassembler régulièrement dans les villages autour de la capitale.
Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), au moins 80 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation.


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