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Le refrain paisible d'un cœur pur
Recueil de poésie de Mohand Chérif Zirem
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 08 - 2013

je vais encore prendre le large est le dernier ouvrage de poésie que vient de publier Mohand Cherif Zirem. C'est un véritable amoureux des mots. Depuis sa tendre jeunesse.
je vais encore prendre le large est le dernier ouvrage de poésie que vient de publier Mohand Cherif Zirem. C'est un véritable amoureux des mots. Depuis sa tendre jeunesse.
Mohand Cherif Zirem n'arrête pas d'écrire, en kabyle, en arabe et en français. Psychologue clinicien de formation, il est également journaliste et éditeur. C'est lui qui a publié, en 2005, entre autres, aux éditions Zirem, Les fameux reportages d'Albert Camus, Misère de la Kabylie, parus au mois de juin 1939, dans le quotidien Alger-Républicain. C'était pour la première fois que ces reportages paraissaient dans leur intégralité. Les éditions Gallimard avaient auparavant sorti seulement une partie de ces reportages.
C'est Mohand Cherif Zirem qui vient de nous donner à lire, Je vais encore prendre le large, un somptueux recueil de poésie, déjà traduit en italien. "D'ici je vois la belle montagne, les arbres ne forment qu'un seul drap vert, le ciel d'azur est un parfum printanier, seul notre arc-en-ciel s'impose, d'ici nous savourons la nature vierge, les chants des oiseaux déchirent le silence des bois, et nos lèvres rouges comblent le ciel solitaire", écrit Mohand Cherif Zirem, en admirateur de la nature.
Humaniste, ouvert sur les cultures du monde, il interroge, dans ses textes, le temps qui s'enfuit, les errances multiples des hommes et tente de se réfugier dans l'espace possible de l'amour, dans le refrain paisible que chantent chaque jour ceux qui ont le cœur pur.
"Incessante est la marche des aiguilles, des mélodies naissent, des bruits aussi, et même des silences", nous dit l'enfant d'At Saâda, sur les majestueuses hauteurs de l'Akfadou. Le temps reste une énigme, difficile à déchiffrer. Le temps est souvent impitoyable. Le temps ne sait pas retenir les anges.
"Ton départ m'a fait boire l'élixir de la mort, m'a ouvert les yeux sur les signes ahurissants du Bon Dieu, la vie n'est que mirages, tout sombre inévitablement dans le néant, et demeure ton âme angélique, ton sourire intarissable, mes larmes caverneuses", écrit Mohand Cherif Zirem en hommage à son neveu Billal, fils de Kamel, éternel combattant de l'amazighité, mort d'une crise cardiaque, à l'âge seulement de 16 ans, au mois de juin 2006. A bien des égards, les mots de Mohand Cherif Zirem sont un recours apaisant devant le néant qui ne se lasse pas de nous poursuivre. A chaque instant.
Mohand Cherif Zirem n'arrête pas d'écrire, en kabyle, en arabe et en français. Psychologue clinicien de formation, il est également journaliste et éditeur. C'est lui qui a publié, en 2005, entre autres, aux éditions Zirem, Les fameux reportages d'Albert Camus, Misère de la Kabylie, parus au mois de juin 1939, dans le quotidien Alger-Républicain. C'était pour la première fois que ces reportages paraissaient dans leur intégralité. Les éditions Gallimard avaient auparavant sorti seulement une partie de ces reportages.
C'est Mohand Cherif Zirem qui vient de nous donner à lire, Je vais encore prendre le large, un somptueux recueil de poésie, déjà traduit en italien. "D'ici je vois la belle montagne, les arbres ne forment qu'un seul drap vert, le ciel d'azur est un parfum printanier, seul notre arc-en-ciel s'impose, d'ici nous savourons la nature vierge, les chants des oiseaux déchirent le silence des bois, et nos lèvres rouges comblent le ciel solitaire", écrit Mohand Cherif Zirem, en admirateur de la nature.
Humaniste, ouvert sur les cultures du monde, il interroge, dans ses textes, le temps qui s'enfuit, les errances multiples des hommes et tente de se réfugier dans l'espace possible de l'amour, dans le refrain paisible que chantent chaque jour ceux qui ont le cœur pur.
"Incessante est la marche des aiguilles, des mélodies naissent, des bruits aussi, et même des silences", nous dit l'enfant d'At Saâda, sur les majestueuses hauteurs de l'Akfadou. Le temps reste une énigme, difficile à déchiffrer. Le temps est souvent impitoyable. Le temps ne sait pas retenir les anges.
"Ton départ m'a fait boire l'élixir de la mort, m'a ouvert les yeux sur les signes ahurissants du Bon Dieu, la vie n'est que mirages, tout sombre inévitablement dans le néant, et demeure ton âme angélique, ton sourire intarissable, mes larmes caverneuses", écrit Mohand Cherif Zirem en hommage à son neveu Billal, fils de Kamel, éternel combattant de l'amazighité, mort d'une crise cardiaque, à l'âge seulement de 16 ans, au mois de juin 2006. A bien des égards, les mots de Mohand Cherif Zirem sont un recours apaisant devant le néant qui ne se lasse pas de nous poursuivre. A chaque instant.


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