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Soldats algériens et tunisiens traquent les terroristes
Opération de ratissage dans la partie sud de la frontière tunisienne
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 08 - 2013

La traque des terroristes a mobilisé d'importants moyens, tant du côté algérien que tunisien. Le mont Chaâmbi à Kasserine est le théâtre, depuis vendredi dernier, d'une opération de grande envergure à laquelle participent des éléments de l'ANP et de l'armée tunisienne.
La traque des terroristes a mobilisé d'importants moyens, tant du côté algérien que tunisien. Le mont Chaâmbi à Kasserine est le théâtre, depuis vendredi dernier, d'une opération de grande envergure à laquelle participent des éléments de l'ANP et de l'armée tunisienne.
A en croire l‘agence Xinhua qui cite une source militaire algérienne, une force militaire commune composée de 8.000 soldats algériens et tunisiens se livrent à une opération de ratissage sur la partie sud de la frontière qui sépare les deux pays afin de débusquer des groupes terroristes, retranchés dans cette partie du territoire tunisien.
Xinhua fait part, outre d‘un grand nombre de soldats déployés, la mise à contribution de gros moyens, dont armes et logistiques, pour venir à bout de groupes salafistes qui activent dans cette zone de montagnes rocailleuses et difficile d‘accès, située à la limite géographique entre l‘Algérie, la Tunisie et la Libye.
La détérioration de la situation sécuritaire ces derniers jours en Tunisie, notamment, la mort de neuf soldats tunisiens ayant péri dans un accrochage avec un groupe armé au mont Chaâmbi à Kasserine, près de la frontière algérienne a suscité de vives inquiétudes des deux côtés de la frontière.
Du côté algérien, le ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui accompagnait, jeudi, le Premier ministre dans sa visite dans la wilaya de Tiaret, a indiqué que l‘armée « a renforcé ses moyens et ses capacités sur les frontières est du pays en raison des troubles que connaît la Tunisie ». Des moyens et des capacités qui ont, semble-t-il, participé à l‘opération déclenchée, vendredi, dernier.
L‘armée tunisienne a lancé, elle aussi, le même jour, vendredi une offensive aérienne et terrestre contre les groupes armés islamistes retranchés dans le Djebel Chaâmbi, un massif montagneux près de la frontière algérienne, après de violents combats la nuit dernière dans cette région. "Une importante opération militaire avec la participation d‘unités terrestres et aériennes a débuté vendredi à l‘aube", a déclaré le porte-parole du ministère tunisien de la Défense, Taoufik Rahmouni.
Il a précisé qu‘entre 15 et 20 membres d‘un "groupe terroriste" étaient cernés par les soldats. Depuis, c‘est le black-out sur l‘opération qui se déroule sur le mont Chaâmbi qui survient sur fond de grave crise politique et sécuritaire en Tunisie.
L‘attaque sanglante du mont Chaâmbi qui a causé la perte de neuf soldats parmi l‘élément de l‘armée tunisienne a précipité le pays dans la crise politique déclenchée le 25 juillet par l‘assassinat d‘un député d‘opposition, Mohamed Brahmi, un crime attribué à la mouvance djihadiste. Divers groupes d‘opposition et représentants de la société civile font pression sur le gouvernement. Ils exigent le départ du gouvernement dirigé par les islamistes d‘Ennahda.
Certains demandent aussi la dissolution de l‘Assemblée nationale constituante (ANC), élue en octobre 2011 mais dont les travaux sont dans l‘impasse. Ennahda a rejeté ces appels et proposé de former une coalition élargie et d‘organiser des élections le 17 décembre. Le Premier ministre Ali Larayedh et le président Moncef Marzouki, ont mené jeudi des premières consultations avec les partis pour tenter de trouver une solution à la crise qui mobilise toujours la rue transformée en tribune pour les pro et anti-gouvernement.
La mobilisation des deux camps se poursuivait une semaine après la mort du député, des milliers de manifestants se rassemblant toutes les nuits, après la rupture du jeûne du ramadhan, devant l‘ANC. C‘est toujours l‘impasse, même Ennadha et le gouvernement ont fait quelques concessions en proposant d‘élargir le gouvernement aux partis de l‘opposition.
Ces tensions politiques se sont traduites par des violences lors de rassemblements de l‘opposition dans plusieurs villes du pays. Trois personnes ont été blessées jeudi lors de heurts entre manifestants pro et anti-gouvernementaux dans la ville touristique de Sousse. Sur le plan sécuritaire, on a appris que l‘organisation islamiste d‘Ansar Chariâa a reçu le soutien du groupe terroriste des "enfants du grand Sahara pour la justice" guidé par Abdessalem Tarmoun.
Des sources sécuritaires algériennes ont confié à que les réseaux des "enfants du grand Sahara" et des "Signataires par le sang" sont très actifs après avoir pris la fuite du Mali en marge des opérations militaires françaises.
Soulignant que les armes ayant servi aux terroristes du mont Chaâmbi étaient en provenance de Libye, les mêmes sources ont ajouté que ces groupes "ont mis à profit la prolifération du trafic d‘armes dans ce pays en vue de peaufiner des attentats en Tunisie". C‘est l‘état d‘alerte générale qui prévaut le long de la frontière algéro-tunisienne face au terrorisme qui a trouvé un terreau favorable, née de la "révolution" lybienne qui a chassé Khaddafi.
A en croire l‘agence Xinhua qui cite une source militaire algérienne, une force militaire commune composée de 8.000 soldats algériens et tunisiens se livrent à une opération de ratissage sur la partie sud de la frontière qui sépare les deux pays afin de débusquer des groupes terroristes, retranchés dans cette partie du territoire tunisien.
Xinhua fait part, outre d‘un grand nombre de soldats déployés, la mise à contribution de gros moyens, dont armes et logistiques, pour venir à bout de groupes salafistes qui activent dans cette zone de montagnes rocailleuses et difficile d‘accès, située à la limite géographique entre l‘Algérie, la Tunisie et la Libye.
La détérioration de la situation sécuritaire ces derniers jours en Tunisie, notamment, la mort de neuf soldats tunisiens ayant péri dans un accrochage avec un groupe armé au mont Chaâmbi à Kasserine, près de la frontière algérienne a suscité de vives inquiétudes des deux côtés de la frontière.
Du côté algérien, le ministre de l‘Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui accompagnait, jeudi, le Premier ministre dans sa visite dans la wilaya de Tiaret, a indiqué que l‘armée « a renforcé ses moyens et ses capacités sur les frontières est du pays en raison des troubles que connaît la Tunisie ». Des moyens et des capacités qui ont, semble-t-il, participé à l‘opération déclenchée, vendredi, dernier.
L‘armée tunisienne a lancé, elle aussi, le même jour, vendredi une offensive aérienne et terrestre contre les groupes armés islamistes retranchés dans le Djebel Chaâmbi, un massif montagneux près de la frontière algérienne, après de violents combats la nuit dernière dans cette région. "Une importante opération militaire avec la participation d‘unités terrestres et aériennes a débuté vendredi à l‘aube", a déclaré le porte-parole du ministère tunisien de la Défense, Taoufik Rahmouni.
Il a précisé qu‘entre 15 et 20 membres d‘un "groupe terroriste" étaient cernés par les soldats. Depuis, c‘est le black-out sur l‘opération qui se déroule sur le mont Chaâmbi qui survient sur fond de grave crise politique et sécuritaire en Tunisie.
L‘attaque sanglante du mont Chaâmbi qui a causé la perte de neuf soldats parmi l‘élément de l‘armée tunisienne a précipité le pays dans la crise politique déclenchée le 25 juillet par l‘assassinat d‘un député d‘opposition, Mohamed Brahmi, un crime attribué à la mouvance djihadiste. Divers groupes d‘opposition et représentants de la société civile font pression sur le gouvernement. Ils exigent le départ du gouvernement dirigé par les islamistes d‘Ennahda.
Certains demandent aussi la dissolution de l‘Assemblée nationale constituante (ANC), élue en octobre 2011 mais dont les travaux sont dans l‘impasse. Ennahda a rejeté ces appels et proposé de former une coalition élargie et d‘organiser des élections le 17 décembre. Le Premier ministre Ali Larayedh et le président Moncef Marzouki, ont mené jeudi des premières consultations avec les partis pour tenter de trouver une solution à la crise qui mobilise toujours la rue transformée en tribune pour les pro et anti-gouvernement.
La mobilisation des deux camps se poursuivait une semaine après la mort du député, des milliers de manifestants se rassemblant toutes les nuits, après la rupture du jeûne du ramadhan, devant l‘ANC. C‘est toujours l‘impasse, même Ennadha et le gouvernement ont fait quelques concessions en proposant d‘élargir le gouvernement aux partis de l‘opposition.
Ces tensions politiques se sont traduites par des violences lors de rassemblements de l‘opposition dans plusieurs villes du pays. Trois personnes ont été blessées jeudi lors de heurts entre manifestants pro et anti-gouvernementaux dans la ville touristique de Sousse. Sur le plan sécuritaire, on a appris que l‘organisation islamiste d‘Ansar Chariâa a reçu le soutien du groupe terroriste des "enfants du grand Sahara pour la justice" guidé par Abdessalem Tarmoun.
Des sources sécuritaires algériennes ont confié à que les réseaux des "enfants du grand Sahara" et des "Signataires par le sang" sont très actifs après avoir pris la fuite du Mali en marge des opérations militaires françaises.
Soulignant que les armes ayant servi aux terroristes du mont Chaâmbi étaient en provenance de Libye, les mêmes sources ont ajouté que ces groupes "ont mis à profit la prolifération du trafic d‘armes dans ce pays en vue de peaufiner des attentats en Tunisie". C‘est l‘état d‘alerte générale qui prévaut le long de la frontière algéro-tunisienne face au terrorisme qui a trouvé un terreau favorable, née de la "révolution" lybienne qui a chassé Khaddafi.


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