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El Moudja crie sur les toits les souffrances d'une Afrique...
Festival National du théâtre de Mostaganem
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 09 - 2013

Vendredi, dernière soirée de compétition du 46e Festival du théâtre amateur de Mostaganem (Fnta), la troupe «El Moudja», que tout le monde attendait, a présenté, la pièce "Afrique 50/35", adaptée à partir de "Afrique avant un" (1963) de Kaki et du texte "Les lendemains qui chantent" (1983) du dramaturge congolais Maxime N'Débéka. "El Moudja", comme son nom l'indique (la vague), a fait des siennes, en sortant de l'ordinaire, et ce même avant la représentation, et ce, en redonnant le vrai cachet au théâtre amateur, respectant ainsi l'éthique et la déontologie.
Vendredi, dernière soirée de compétition du 46e Festival du théâtre amateur de Mostaganem (Fnta), la troupe «El Moudja», que tout le monde attendait, a présenté, la pièce "Afrique 50/35", adaptée à partir de "Afrique avant un" (1963) de Kaki et du texte "Les lendemains qui chantent" (1983) du dramaturge congolais Maxime N'Débéka. "El Moudja", comme son nom l'indique (la vague), a fait des siennes, en sortant de l'ordinaire, et ce même avant la représentation, et ce, en redonnant le vrai cachet au théâtre amateur, respectant ainsi l'éthique et la déontologie.
Les organisateurs ont mis certes à la disposition de l'événement en général et les troupes participantes en particulier, un matériel sophistiqué et une scène digne de celles des grandes manifestations événementielles, mais certes pas destinée au quatrième art. "El Moudja", a compris cela.
Alors, ils ont préféré ne pas l'utiliser, transformant le chapiteau de la maison de jeunes Mohamed-Morsli en scène de théâtre, le public, assis en cercle autour des comédiens. Un clin d'œil pour rendre hommage à leurs aînés en l'occurrence, Kaki et Alloula. Inspirée du théâtre traditionnel, El Halka, mise en scène par Boudjemâa El Djilali, assisté par son fils, cette pièce sur le thème des indépendances africaines a réuni une vingtaine de jeunes comédiens autour d'un spectacle qui mêle théâtre politique, chorégraphies et musiques traditionnelles. Plusieurs tableaux se sont succédé, évoquant l'oppression coloniale, l'éveil des consciences africaines et les réalités sociales post-indépendance, ponctués par les interventions du meddah (conteur public) et de nombreuses phases rythmiques et musicales exécutées en chœur.
Ces thématiques ont été développées durant l'action à travers différents personnages (militaires, politiciens, paysans, esclaves, griots, etc.), interprétés avec brio par les comédiens qui passaient d'un rôle à l'autre sur une scène dont la particularité est de ne pas posséder de coulisses et d'être très proche des spectateurs.
Cette volonté de donner une "dimension populaire", au théâtre a constitué une des motivations du choix de El Halka, explique Djilali Boudjemâa qui a également présenté cette pièce "dans le souci de transmettre l'histoire du continent africain" aux jeunes générations et de montrer que l'on "peut monter une pièce avec très peu de moyens", a-t-il expliqué, en référence aux costumes et décors réalisés par les comédiens eux-mêmes. Issue d'un atelier réalisé durant sept mois au siège de l'association dans le quartier de Salamandre,
Afrique 50/35 marque, par ailleurs, le double anniversaire du cinquantenaire de l'Indépendance algérienne et celui des 35 ans de "El Moudja", fondée en 1978 par le metteur en scène et absente depuis près de 10 ans de la compétition du festival. La formation s'opère en tenant compte de tous les éléments constitutifs de l'action artistique. Elle est, depuis 1978, à "El Moudja" une des principales valeurs ancrées qui consiste à former et préparer une relève aux diverses disciplines liées au théâtre, affûter les talents et promouvoir la créativité.
La tâche est à la transmission des connaissances, à la formation de l'esprit critique, au développement des compétences s'ajoutent, ainsi, la transmission des valeurs et la préparation des jeunes à la pluralité des choix.
Les organisateurs ont mis certes à la disposition de l'événement en général et les troupes participantes en particulier, un matériel sophistiqué et une scène digne de celles des grandes manifestations événementielles, mais certes pas destinée au quatrième art. "El Moudja", a compris cela.
Alors, ils ont préféré ne pas l'utiliser, transformant le chapiteau de la maison de jeunes Mohamed-Morsli en scène de théâtre, le public, assis en cercle autour des comédiens. Un clin d'œil pour rendre hommage à leurs aînés en l'occurrence, Kaki et Alloula. Inspirée du théâtre traditionnel, El Halka, mise en scène par Boudjemâa El Djilali, assisté par son fils, cette pièce sur le thème des indépendances africaines a réuni une vingtaine de jeunes comédiens autour d'un spectacle qui mêle théâtre politique, chorégraphies et musiques traditionnelles. Plusieurs tableaux se sont succédé, évoquant l'oppression coloniale, l'éveil des consciences africaines et les réalités sociales post-indépendance, ponctués par les interventions du meddah (conteur public) et de nombreuses phases rythmiques et musicales exécutées en chœur.
Ces thématiques ont été développées durant l'action à travers différents personnages (militaires, politiciens, paysans, esclaves, griots, etc.), interprétés avec brio par les comédiens qui passaient d'un rôle à l'autre sur une scène dont la particularité est de ne pas posséder de coulisses et d'être très proche des spectateurs.
Cette volonté de donner une "dimension populaire", au théâtre a constitué une des motivations du choix de El Halka, explique Djilali Boudjemâa qui a également présenté cette pièce "dans le souci de transmettre l'histoire du continent africain" aux jeunes générations et de montrer que l'on "peut monter une pièce avec très peu de moyens", a-t-il expliqué, en référence aux costumes et décors réalisés par les comédiens eux-mêmes. Issue d'un atelier réalisé durant sept mois au siège de l'association dans le quartier de Salamandre,
Afrique 50/35 marque, par ailleurs, le double anniversaire du cinquantenaire de l'Indépendance algérienne et celui des 35 ans de "El Moudja", fondée en 1978 par le metteur en scène et absente depuis près de 10 ans de la compétition du festival. La formation s'opère en tenant compte de tous les éléments constitutifs de l'action artistique. Elle est, depuis 1978, à "El Moudja" une des principales valeurs ancrées qui consiste à former et préparer une relève aux diverses disciplines liées au théâtre, affûter les talents et promouvoir la créativité.
La tâche est à la transmission des connaissances, à la formation de l'esprit critique, au développement des compétences s'ajoutent, ainsi, la transmission des valeurs et la préparation des jeunes à la pluralité des choix.


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