La nouvelle baisse surprise de la production industrielle en France en juillet tranche avec une série d'indicateurs positifs ces dernières semaines, montrant que la reprise économique reste à confirmer après le net rebond du deuxième trimestre. La nouvelle baisse surprise de la production industrielle en France en juillet tranche avec une série d'indicateurs positifs ces dernières semaines, montrant que la reprise économique reste à confirmer après le net rebond du deuxième trimestre. La production industrielle a reculé de 0,6 % après une baisse confirmée de 1,4 % en juin, a annoncé l'Insee mardi. L'indice de la production de l'industrie manufacturière s'est, quant à lui, contracté de 0,7 % après un repli confirmé de 0,4 % en juin. Ces chiffres contredisent les prévisions de 20 économistes, qui attendaient tous une hausse de la production industrielle en juillet. Ils prévoyaient en moyenne une progression de 0,6 %, leurs prévisions s'échelonnant de +0,1 % et +1,3 %. "Devons-nous nous inquiéter ? Non", estime cependant Tullia Bucco, économiste chez UniCredit. La dynamique reste selon elle cohérente avec sa prévision d'une croissance du PIB de 0,1 % au troisième trimestre, après le fort rebond du deuxième (+0,5 %). Selon Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas, "la nouvelle baisse de la production en juillet est décevante mais elle n'est pas complètement une surprise ni particulièrement inquiétante". "Après sa forte hausse au deuxième trimestre, un contrecoup était prévisible", ajoute-t-elle, en soulignant que la nette amélioration du climat des affaires "soutient une poursuite de la reprise". Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a estimé mardi que l'économie croîtrait "au minimum" de 0,1 % cette année, après le relèvement lundi par la Banque de France de sa prévision de croissance pour le troisième trimestre, à +0,2%. Chez Barclays, Fabrice Montagné estime que la baisse "est un signal négatif fort pour la croissance du PIB au troisième trimestre". Olivier Bizimana, chez Morgan Stanley, prévoit quant à lui une contraction du PIB de 0,1 % au troisième trimestre. La production industrielle a reculé de 0,6 % après une baisse confirmée de 1,4 % en juin, a annoncé l'Insee mardi. L'indice de la production de l'industrie manufacturière s'est, quant à lui, contracté de 0,7 % après un repli confirmé de 0,4 % en juin. Ces chiffres contredisent les prévisions de 20 économistes, qui attendaient tous une hausse de la production industrielle en juillet. Ils prévoyaient en moyenne une progression de 0,6 %, leurs prévisions s'échelonnant de +0,1 % et +1,3 %. "Devons-nous nous inquiéter ? Non", estime cependant Tullia Bucco, économiste chez UniCredit. La dynamique reste selon elle cohérente avec sa prévision d'une croissance du PIB de 0,1 % au troisième trimestre, après le fort rebond du deuxième (+0,5 %). Selon Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas, "la nouvelle baisse de la production en juillet est décevante mais elle n'est pas complètement une surprise ni particulièrement inquiétante". "Après sa forte hausse au deuxième trimestre, un contrecoup était prévisible", ajoute-t-elle, en soulignant que la nette amélioration du climat des affaires "soutient une poursuite de la reprise". Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a estimé mardi que l'économie croîtrait "au minimum" de 0,1 % cette année, après le relèvement lundi par la Banque de France de sa prévision de croissance pour le troisième trimestre, à +0,2%. Chez Barclays, Fabrice Montagné estime que la baisse "est un signal négatif fort pour la croissance du PIB au troisième trimestre". Olivier Bizimana, chez Morgan Stanley, prévoit quant à lui une contraction du PIB de 0,1 % au troisième trimestre.